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PALAEONTOLOGISCHE MITTHRILUNGEN
AUS DEM
MUSEUM DES KOENIGL. BAYER. STAATES.
a BAND.
FÜNFTE ABTHEILUNG.
DIE ECHINIDEN DER STRAMBERGER SCHICHTEN ;
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GUSTAVE COTTEAU.
CASSEL. VERLAG VON THEODOR FISCHER. 1884.
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Ausgegeben im November 1884.
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PALAEONTOLOGISCHE MITETHEIELUNGEN
AUS DEM
MUSEUM DES KOENIGL. BAYER. STAATES,
HERAUSGEGEBEN voN
D" KARL ALFRED ZITTEL,
0. Ö. PROFESSOR AN DER UNIVERSITÄT MUENCHEN, CONSERVATOR DES PALARONTOLOGISCHEN MUSR UMS,
A. O0. MITGLIED DER KÖFNIGL. BAYER. AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN,
DRITTER BAND.
GASSEL. VERLAG VON THEODOR FISCHER. 1884.
PALAEONTOLOGISCHE STUDIEN
UBER DIE
GRENZSCHICHTEN DER JURA- UND KABIDE-FORMATION
IM GEBIETE
DER KARPATHEN, ALPEN UND APPENNINEN.
FUNFTE ABTHEILUNG.
DIE ECHINIDEN DER STRAMBERGER SCHICHTEN
GUSTAVE COTTEAT.
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( CASSEL,.
VERLAG VON THEODOR FISCHER 1334.
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Les Echinides des couches de Stramberg
par
Gustave Cottean,
ancien president de la Societe geologique de France.
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Cost avee un grand interet que nous avons &tudie les Echinides relativement assez abondants qu’on rencontre dans les calcaires de Stramberg. Bien que nos exemplaires, A quelques exceptions pres, soient mal conserves, incomplets, empatds dans la roche et souvent A V’etat de moule interieur, il nous a &t@ possible cependant, pour toutes les especes deerites et fieurdes, d’arriver A des döterminations preeises et que nous avons tout lien de eroire exactes. Au fur et ä mesure que nous ayancions dans notre travail, nous tions frappe du petit nombre des esp&ces partienlieres aux couches de Strambere. En ce qui eoneerne les Cephalopodes, les Gasteropodes, les Acephales etc. ete, MM. Zittel et Boehm ont reconnu un grand nombre de types nouyeaux et propres jusqu’ici A cet horizon geologique; il en est tout diff&rement des Echinides: la plupart des especes que nous avons de- termindes ont d&ja &t€ signaldes dans d’autres depots; quelques unes d’entre elles sont pour ainsi dire les especes les plus classiques des reeifs coralliens da terrain jurassique superieur de Ja France, de Ja Suisse et de V’Alle- magne. Leur &tude n’en est que plus interessante et ne peut laisser auceune incertitude sur le lien &troit qui rattache les eouches A Echinides de Stram- berg A nos divers depots de V’&tage corallien.
Nous n’avons donne la synonymie detaillee des especes deja connues que lorsque cette synonymie differait en quelques points de celle publice par les auteurs. Pour la synonymie de la plupart des especes, nous avons
renvoye soit A Ja Pal&ontologie francgaise, soit A ’Echinologie hel-
vetique; nous avons indique &galement ces ouyrages pour les deseriptions que la mauvaise conservation de certains exemplaires nous obligeait A rendre trös incomplötes. Les diverses localit6s ou chacune des especes deerites a te preecdemment rencontree et le niveau stratigraphique qu’elles occupent ont 6t€ signalds avec son.
La plus grande partie de nos exemplaires nous ont &t@ adresses par M. Zittel et appartiennent au Musde de Munich; d’autres, en assez grand nombre, nous ont &t& confies par M. Fuchs, direeteur de P’Institut geologique de Vienne, et M. Hauer. M. Hebert, professeur de geologie A la Sor- bonne, nous en a communiqud quelques uns recueillis par Iui meme soit A Stramberg, soit ä Inwald dans une couche qui est au m&me niveau que les
cealcaires de Strambere.
AUXERRE, 30, Juillet 1884.
G. Cotteau.
/
Les Eehinides des eouches de Stramberg. 1
Eehinodermata. Echinoidea.
I. Metaporhinus, Michelin, 1844.
En deerivant les Echinides des couches de Rogoznik nous avons donne, sur le genre Metaporhinus, quelques documents quil nous parait inutile de rappeler.
L’espece qu’on rencontre dans les calcaires de Stramberg est la m&me que celle que nous avons precedemment deerite et figuree, Metaporkinus con- verus auquel nous avons reuni depuis le Metaporhinus transversus que nous considerions alors comme une espece voisine, mais distincte.
1). 1. Metaporhinus convexus (Catullo), Cotteau, 1870. pl. 1. fig, 1-5.
1827. Nucleolites convexus, Catullo, Saggio di Zoologia fossile, p. 228, pl. 11, fig. G. g.
1846. Dysaster altissimus, Zeuschner, Nowe lub niedokladnie opisane gatunki. t. II, fig. 7.
1853. Collyrites transversa, D’Orbigny, Paleontol. francaise, terrain eretace, t. VI. p- 90.
1554. — _ D’Orbiguy, Revue et Magasin de Zoologie, 2. ser., BOVIED728:
1857. _ -- Desor, Synopsis des Echin. foss., p. 208.
1859. — _ Wright, Monog. of the Brit. foss. Echinod. from the
oolith format., p. 326.
1867. Metaporhinus Munsteri, Üotteau, Note sur les calcaires ä Terebratula diphya de la Porte de France, Comptes rendus de l’Institut, t. LXIV, p. 1055.
1867. Metaporhinus tramsversus, Cotteau, Pal&ontol. francaise, terrain jurassique, p. 28, pl. IV (exel. partie des synonymes).
1868. == — Pictet, Etude provisoire des foss, de la Porte de France, p- 205.
1570. Aletaporhinus convexus, Cotteau in Zittel, Palaeontol. Studien über die Grenz- schichten der Jura- und Kreideformation im Gebiete der Karpathen, Alpen und Apenninen, vol. II, p.
269, pl. XXXIX, fig. 14. Palaeontologische Mittheilungen. Bd. 3. li
2 Les Echinides des couches de Stramberg.
1872. Metaporhinus convewus, Pexon, sur l’etage tithonique en Algerie, Bull. soc. geol. de Frauce, 2. ser., t. XXIX, p. 187.
1873. u E— Desor et de Loriol, Echinologie helvetique, termain jurassique p. 83, et terrain eretace, pl. 1, fig. 10—15.
1874. _ _ Ootteau, Paleont. frangaise, terrain jurassique, t. IX, p. 504.
1875. — _ Cotteau, Peron et Gauthier, Echinides foss. de l’Algerie, Ann. des sc. geologiques, p. 17, pl. I, fig. 1—11.
1875. _ _ Pillet, Description geol. et paleont. de la colline de Lentenc, p. 33, pl. IV, fig. 24—26.
1880, = — Coquand, Etudes suppl. sur la palsont. algerienne, p. 223, Bull. de l’academie d’Hippone.
1884. = — 6. Böhm, Register zum zweiten Band der palaeonto- logischen Mittheilungen, p. 28.
1884. — _ Cotteau, Peron et Gauthier, Echinides foss. de l’Algerie,
2. fascieule, p. 17, pl. I, fig. 1—11.
Dimensions.
Hauteur: 19 mill.
Diametre antero-posterieur: 20 mill. "/,.
Diametre transversal: 20 mill.
Nous ne reviendrons pas sur la description detaillee que nous avons donnee en 1870. Les exemplaires des calcaires de Stramberg et de Koniakau sont en general de petite taille, mais absolument semblables par leur aspect et leurs caracteres A ceux beaucoup plus nombreux rencontres dans les couches de Rogoznik.
Localites: Stramberg, Koniakau. Musde de Munich, Geologische Reichsanstalt (Vienne).
Le Metaporhinus convenus a «t& signale A la Porte de France pres Grenoble (Isere), a Escragnolles (Var), ä& Lemene (Savoie), (France); il se vencontre en Algörie, a Foum-Soubella, ä Foum-Anouel (Djebel Bou-Thaleb), ä Teniet-Afghan (Djebel Afghan), au sud de Setif; il existe egalement ä Cabra (Andalousie). Presque partout l’espece est assez abondante et caracterise la zone a Terebratula janilor.
pl. 1. fig. 1. Metaporhinus convexus, vu de cöte. Stramberg. 2. Le meme, vu sur la face superieure.
3. Le m@me, vu sur la face inferieure,
fig. 4. Le me&me, vu sur Ja region anterieure,
flg. 5. Le m&me, vu sur la region posterieure.
fig.
fig.
11. Collyrites, Des Moulins, 1835.
Une seule espece de Collyrites, tres rare, a &t& recueillie dans les cal- caires de Stramberg, Collyrites carinata. Deux especes de grande taille et
Collyrites. 3
beaucoup plus communes se sont rencontrees dans les couches plus inferieures de Rogoznik, de Noriglio ete., mais elles n’en franchissent par les limites.
2). 1. Collyrites carinata, Des Moulins, 1837. pl. 1. fig. 6—9. Voyez pour la synonymie ainsi que pour Ja deseription de cette espece,
Pal&ontologie francaise, terrain jurassique, t. IX, p. 80; il y a lieu d’ajouter & la synonymie:
1567. Colly rites carinata, Oppel, Ueber die Zone des Ammonites transversarius in > Y DL geogn. paleont. Beitr., t. I, p. 299.
1367. - 2 Cotteau, Paleont. frangaise, terrain jurassique, t. IX, p. 80, pl. XVII.
137 _ — Pillet, L’etage tithonique a Lemene, Arch. biblioth. univers. Geneve, t. XL, p. 137.
1872 _ _ Desor et de Loriol, Echinologie helvetique, terrain jurassi- que, p. 373, pl. LIX, fig. 9—-11a.
1872 — — Peron, Sur l’ötage tithonique en Algerie, Bull. soc. geol. de france, 2. ser., t. XXIX, p. 187.
1375 = - Cotteau, Peron et Gauthier, Echinides foss. de l’Algerie, p. 21, pl. 1, fig. 12--15, Ann. des sc. geologiques.
1875 — — Pillet, Deseript. geol. et paleont. de la colline de Lemene, p. 34, pl. IV, fig. 22 et 23.
1880. — _
Coquand, Etudes suppl. de la palöont. algerienne, p. 217, Bull. de ’Academie d’Hippone. 1884. — —_ Cotteau, Peron et Gauthier, Echinides foss. de l’Algerie, 2. faseicule, p. 22, pl. I, fig. 12—18.
Deux exemplaires de cette espece proviennent des calcaires de Stram- berg; ils sont de tres petite taille et pr&sentent cependant parfaitement les caracteres du type: forme allongee; face sup£rieure renflee, arrondie en avant, subcarenee et fortement acuminde en arriere; face inferieure lögerement pulvinde, deprimee en avant du peristome, offrant, dans la region posterieure, au milien de l'aire inlerambulacraire posterieure, un renflement apparent; sillon anterieur presque nul; peristome rapproche du bord; periprocte arrondi, situe a l’extre- mite inferieure de la face posterieure, un peu au dessous de l’ambitus et de maniere a tre vu seulement de la face inferieure.
Rapports et differences. Le plus petit de nos exemplaires, qui est en meme temps le mieux conserve, offre, au premier aspect, beaucoup de ressemblance avec le Collyrites ovwulum, assez abondant dans les couches de l’ötage neocomien moyen; il en differe par sa forme plus allongee, moins arrondie et moins dilatee en avant, plus sensiblement carende dans la region posterieure.
Localite: Stramberg, tres rare. Musde de Munich.
Cette espece se rencontre en France dans le terrain jurassique superieur de Lemenc (Savoie) et de Crussol (Ardeche). En Algerie, elle a ‚etc recuillie
1
4 Les Echinides des conches de Stramberg.
a Foum-Soubella, a Foum-Anouel (Debel Bou-Thaleb), (dep. de Constantine). En Suisse, M. de Loriol la signale dans les couches ä Ammonites lenwilobatus de Baden, Dielstorf, Endingen (Argovie) etc. et de Randen (Schaffouse).
pl. 1. fig. 6. Oollyrites carinata, vu de cöte. Stramberg.
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7. Le möme, vu sur la face superieure. I . 8. Le möme, vu sur la face inferieure. o 4} fig. 9. Le meme grossi, vu sur la face inferieure.
II. Pachyelypeus, Desor, 1857.
Le genre Pachyelypeus a &t& “tabli par Desor, en 1857, dans le Sy- nopsis des Echinides fossiles. L’espece qui lui sert de type, la seule connue Jusqwici, decrite et figurde par Goldfuss, en 1826, a &t& placde suc- cessivement dans les genres Naureleolites, Calopygus, Dysaster, et c'est avec beaucoup de raison que Desor a er&& pour elle le genre Pachyelypeus, adopte depuis par tous les auteurs,
Dans les Echinides de l’Algerie, M. Gauthier a design‘, sous le nom Ilnfraelypeus, un genre qui se rapproche beaucoup, par sa physionomie generale, des Pachyelypeus, mais qui cependant en differe d’une maniere posi- tive par son periprocte s’ouvrant A la face inferieure au lieu d’&tre marginal, et par la presence d’un löger sillon remontant du periprocte au sommet apical. Le genre Infrachypeus n'est reprösente jusqu’ici que par une seule espece, Infraclypeus thalebensis qui n’a &t6 recueilli qu’en Algerie, et appartient, comme le Pachyelypeus semiglobus, au terrain tithonique.
>). 1. Pachyclypeus semiglobus (Goldfuss), Desor, 1857. pl. 1. fig. 10—12.
Voyez pour la synonymie et la description de cette espece, la Pal&on- tologie francaise, terrain jurassique, p. 390 et 523.
Trois exemplaires seulement de cette espece ont et rencontres dans les calcaires de Stramberg ; ils sont A l’&tat de moules interieurs fort mal conserves, tres incomplets et permettent cependant de reconnaitre, d’une maniere certaine, les caractöres de l’espöce. Leur taille, leur forme renflöe, subeireulaire, arrondie en avant, epaisse sur les bords, Ja structure et la disposition de leurs aires ambulacraires sont absolument les m&mes que dans le type; ils ne paraissent en differer que par leur peristome excentrique en avant, au lien d’etre A peu pres central.
Localites: Stramberg, Koniakau, rare. Musde de Munich.
Le Pachyelypeus semiglobus a et signale A Thalmaessing, en Baviere; A la montagne de Crussol (Ard&che), en France, et ä Lägern, Randen (Argovie), en Suisse.
Pachyelypeus — Pseudodesorella. 5
pl. 1. fig. 10. Pachyelypeus semiglobus, vu de cöte, Koniakau.
fig. 11. Le möme, vu sur la face superieure. fig. 12. Le möme, vu sur la face inferieure.
Les exemplaires du Musde de Munich &taient dessines, lorsque M. Hauer nous a envoy6& un &chantillon de cette esp£ce, recueilli a Stramberg, et dont la conservation ne laisse rien ü desirer: sa taille est grande, sa forme subcirculaire, ovale, lögerement rötröcie en arriere; sa face superieure est renflde, uniforme- ment bombee, un peu plus haute dans la region posterieure qu’en avant; sa face inferieure est plane, subconcave au milieu. Le sommet ambulacraire presque central est cependant un peu rejet@ en arriere, et les aires ambula- craires etroites & leur extremite sont un peu £cartees. Le peristome sub- eireulaire, un peu allonge, vaguement pentagonal s’ouvre dans une depression assez apparente du test et occupe ä peu pres le milieu de la face inferieure. Le periprocte elliptique, ä fleur de test est plac& & la partie superieure d’un sillon renfl& sur les bords, vague, attenue, se prolongant ä la face inferieure, mais disparaissant avant d’arriver au peristome. ÜOet echantillon ne saurait &tre distingue des types les memes caracterises du Pachyelypeus semiglobus de Baviere, de France et de Suisse.
IV. Pseudodesorella, Etallon, 1859.
Le genre Pseudodesorella ne saurait etre confondu avec aucun autre: ses pores ambulacraires de structure petaloide, son periprocte situe A la face superieure dans un sillon profond, son appareil apical muni d’une plaque madreporiforme tr&es etendue le rapprochent des Olypeus, mais- il s'en distingue d’un autre cöte par sa forme gendrale plus large que longue, par ses zones poriferes faiblement petaloides, par sa face införieure tres pulvinde, par son peristome transversalement pentagonal et completement depourvu de floscelle. Le genre Pseudodesorella, par ensemble de les caracteres, se place naturelle- ment ä la fin de la famille de Cassidulidees; ıl ne renferme jusqu'ici qu/une seule espece, Pseudodesorella Orbignyi.
4). 1. Pseudodesorella Orbignyi (Cotteau), Etallon, 1859. pl. 1, fig, 13—18. Voyez pour la synonymie et la description detaillee de cette espece, Pale- ontologie francaise, terrain Jurassique, t.IX, p. 326; il y a lieu d’ajouter:
1873. Pseudodesorella Orbignyi, Cotteau, Paleont. franc. terrain jurassique, t. IX, p. 326, pl. LXXXIV et LXXXV.
1873. — _ Cotteau, Oursins jurassiques de la Suisse, Bull. soc. geol. de France, 3. ser., t. 1, p. 85. 1883. _ _ Cotteau, Echin. jurassiques, eretaces, eocenes du sud-
ouest de la France, p. 101,
6 Les Echinides des couches de Stramberg.
Dimensions.
Individu de grande taille: hauteur: 34 mill. diametre antero-posterieur: D4 mill. diametre transversal: 70 mill. Individu jeune: hauteur: 18 mill. diametre antero-posterieur: 28 mill. diametre transversal: 36 mill.
Aucun doute ne saurait exister sur l’identit& des &chantillons des calcaires de Stramberg et des exemplaires qui proviennent du terrain jurassi- que de France et de Suisse. Nous avons sous les yeux sept individus recu- eillis a Stramberg et appartenant ä differents ages; ils sont bien conserves et parfaitement caracterises par leur forme generale sensiblement plus large que longue, presque droite, & peine arrondie en avant, quelque fois möme legerement ächancree, subanguleuse en arriere, par leur face inferieure forte- ment pulvinde, marqude de depressions qui recouvrent les aires ambulacraires et convergent directement vers le peristome, par leurs aires ambulacraires subpetaloides, par leur peristome pentagonal, transversalement allonge, de- pourvu de floscelle, s'ouvrant au milieu des renflements de la face inferieure, par leur periprocte allonge, aigu, piriforme, tres rapproche du sommet, place dans un sillon profond qui s’evase, s’attenue et disparait completement avant d’arriver & l’ambitus.
Localites: Stramberg, Koniakau, assez rare. Musee de Munich. Geologische Reichsanstalt (Vienne).
En France, cette curieuse espece a ete rencontree successivement A An- dryes, ä Merry-sur-Yonne (Yonne) et & Valfin (Jura) dans le Corallien inferieur ; Aa St. Martin-sur-Armancon (Yonne), dans le Corallien superieur; ä Angouleme (Charente), dans l’&tage kimmeridgien. En Suisse, cette espece a &t& signalde par M. de Loriol a Tariche (Jura bernois) associee a |’ Acrosalenia aspera.
pl. 1. fig. 13. Pseudodesorella Orbignyi, vu de cöte. Stramberg.
fig. 14. Le möme, vu sur la face superieure, fig. 15. Le meme, vu sur la face införieure. fig. 16. Individu jeune, vu de cöte. Stramberg. fig. 17. Le möme, vu sur la face superieure. fig. 18. Le möme, vu sur la face inferieure,
vV. Holectypus, Desor, 1842.
Le genre Holectypus a &t& söpare par Desor des Discoidea,; il s’en distingue par ses tubercules relativement plus developpes ä la face inferieure, par son periprocte plus grand et surtout par l’absence de carenes interienres qui ont laisse sur le moule des Discoidea de si profondes empreintes. Nous avons divise les Holeetypus en deux groupes bases sur Ja structure de
Holectypus. 7
l’appareil apical, compose tantöt de cing plaques genitales perforees et tantöt de quatre seulement. Toutes les especes jurassiques sans exception appar- tiennent jusqu’ici au second groupe.
Le genre Holectypus fait. son apparition dans l’etage bajocien et se rencontre dans toute la serie des terrains jurassiques; il existe @galement ä l’epoque cretacde, mais les especes sont moins nombreuses et disparaissent avec les dernieres assises de cette formation.
Les calcaires de Stramberg nous ont offert deux especes, Holeetypus corallimus et orificiatus veprösentes par des echantillons incomplets et qui nous laissent quelque doute sur leur identite.
5). 1. Holectypus corallinus, d’Orbigeny, 1850? pl. 1. fig. 19 et 20.
Les deux exemplaires que nous avons sous les yeux sont assez mal eonserves, et ce nest pas sans quelque hösitation que nous les rapportons a l’Holectypus corallimus. Un de ces @chantillons, par sa taille et par sa face superieure uniformement bombee, rapelle tout ä& fait le type deerit et figure par M. de Loriol dans l’Echinologie helvötique. Nos exemplaires de France, aftectent en general une forme plus pentagonale & l’ambitus et plus conique en dessus; malheureusement les petits tubereules et les granules qui se montrent sur quelques parties du test sont trop peu distincts pour quwil soit possible de constater leur disposition. L’appareil apical est compacte; les plaques genitales sont finement perfordes et tres petites, & l’exception de la plaque madreporiforme qui se prolonge au centre de l’appareil; la plaque genitale impaire parait imperforde; les plaques ocellaires sont anguleuses et tres pen developpees.
Localite: Stramberg, rare. Geologische Reichsanstalt (Vienne).
L’Holeetypus corallinus se montre dans plusieurs tages: Nous l’avons rencontre, en France, & Laignes (Uöte-d’or), dans l’ötage argovien; & Chatel- Censoir et & Druyes (Yonne), & Champlitte (Haute-Saone), dans les calcaires ä chailles et l’&tage corallien införieur; ä Angoulöme (Charente-inferieure), dans l’&tage corallien superieur; au Havre (Seine inferieure), a Gye-sur-Seine (Haute-Marne), a Bar-sur-Aube, aux Riceys (Aube) etc., dans l’etage kimmerid- gien; a Gray-la-ville (Haute-Saone), dans l’&tage portlandien. En Suisse, Desor et M. de Loriol le signalent egalement dans plusieurs etages, ä Develier dessus (Jura bernois), dans les calcaires A chailles, a Wangen pres Olten, a Wöschnau etc. (Soleure), dans l’etage sequanien; & Egerkingen, Geis- berg etc., dans l’ötage pterocerien. En Allemagne, l’Holectypus corallinus a ete recueilli a Goslar, ä Galgenberg pres Hildesheim, ä Hoheneggelsen, & Linden, a Monkeberg, ä Lauenstein, dans le terrain corallien, ä Tönniesberge, dans le terrain kimmeridgien.
pl. 1. fig. 19, Holectypus corallinus sur la face superieure. Stramberg.
fig. 20, Autre exemplaire, vu sur la face inferieure. Stramberg,
8 Les Echinides de couches de Stramberg.
6). 2. Holectypus orificiatus (Schlotheim), de Loriol, 1871. pl. 1, fig. 21 et 22,
Nons rapportons a l’Holeclypus orificialus un exemplaire unique dont la face inferieure est empatee dans la roche; la face superieure et l’ambitus sont seuls apparents et presentent bien les caracteres du type. est le möme aspect, Ja möme face superieure haute, renflöe, subh&mispherique, le möme ambitus &pais et arrondi. Le rapprochement cependant n’est que provisoire et ne deviendra certain que lorsque nous connaitrons la face inferieure et que nous pourrons constater la grandeur du periprocte et la pe- titesse relative du peristome.
Localite: Stramberg, tres rare. Musde de Munich.
En Allemagne, cette espece a et& signalde a Bühl pres Riederen (Grand- Duche de Bade), a Amberg (Baviere). En France, l’espece s’est rencontree ä Grenoble (Isere), et dans le terrain corallien superieur de Montbeliard (Doubs). l’Holectypus orifieiatus n'est pas rare en Suisse, dans les couches de Baden (etage sequanien) & Lägern, Randen, Baden, Endingen (Argovie), a Löchli pres Schönenwerth (Soleure). =
pl. 1. fig. 21. Holectypus orificiatus, vu de cöte. Stramberg. fig. 22. Le m6me, vu sur la face superieure.
vI. Pyrina, Des Moulins, 1835.
Le genre Pyrina etabli par Des Moulins comprend un ensemble d’especes que caracterisent leur taille mödiocrement developpee, leur forme epaisse, renflde, presque toujours un peu allongee, leur peristome subdecagonal et oblique, leur periprocte posterieur ou supramarginal.
Le genre Pyrina commence ä se montrer dans le terrain jurassique oü il est represente par deux especes: l’une, Pyrina Guerangeri provenant de l’ötage bathonien et la seconde, Pyrina ticaumensis appartenant & letage corallien. Ce genre atteint son maximum de developpement a l’epoque cre- tacde et disparait avec les couches inferieures du terrain tertiaire. Dans lori- gine, nous avions place nos deux espöces jurassiques dans le genre Desorella ot elles formaient un petit groupe distinct, mais plus tard, dans la Paleon- tologie francaise, nous rangeant ä l’opinion de M. de Loriol (Echinol. helv., terr. jurass., p. 287), nous les avons reunies au genre Pyrina.
Une de ces especes, Pyrina ieaumensis, s’est rencontree dans les calcaires de Stramberg.
Pyrina. 9
7). 1. Pyrina icaunensis (Cotteau), de Loriol, 1871. pl. 11, fig. 1-6.
Les echantillons nombreux que nous connaissons de cette espece sont d’une belle conservation et nous permettent d’en donner une description de- taillee. Non renvoyons pour Ja synonymie soit A l’Echinologie helvetique, p. 287, soit ä la Pal&ontologie francaise, t. IX, p. 396.
Dimensions. Hauteur: 20 mill. Diametre antero-posterieur: 35 mill. Diametre transversal: 29 mill.
Individu plus jeune: Hauteur: 16 mill. '/,.
Diametre antero-posterieur: 29 mill. Diametre transversal: 23 mill.
Espece de taille moyenne, oblongue, arrondie en avant et en arriere, tres l&gerement tronqude dans la region posterieure; face superieure peu elevee, rögulierement convexe, un peu declive en arriere, epaisse et renflee sur les bords; face inferieure subpulvinde, ä peine deprimde au milieu. Sommet ambulacraire subexcentrique en avant. Aires ambulacraires etroites a leur partie superieure, convergeant directement du sommet au peristome, indgales, les posterieures plus larges que les autres et lögerement recourbees pres du sommet. Zones poriferes lineaires, A feur de test, composees de pores simples, tres petits et tres serres A la face superieure, plus espac6s et plus obliguement disposes vers l’ambitus et ä la face inferieure, tendant a se multiplier autour du peristome. Tubercules de petite taille, cröneles, perfores et scrobicules, epars et peu abondants ä la face superieure, plus nombreux et plus serr&s vers le pourtour du test, et augmentant lögerement de volume ä la face inferieure. Peristome ä peu pres central, un peu rejete en avant, allong£, obli- que, marque de tres petites entailles qui lui donnent un aspect subdecagonal, s’ouvrant dans la partie concave de la face inferieure. Periprocte allonge£, acumine au sommet, large, subpiriforme, place en dessus tr&es pres du centre. Appareil apical subcompacte, granuleux, compos& de quatre plaques genitales et de cing plaques ocellaires; les plaques genitales sont indgales, pentagonales; la plaque madreporiforme, plus developpee que les autres, se prolonge au centre de l’appareil ; les deux plaques posterieures se touchent par le milieu; la cinquieme plaque genitale fait entierement defaut. Les trois plaques ocellaires anterieures, petites et subtriangulaires, s’articulent a la base externe des plaques genitales; les deux autres plaques, un peu plus grandes, sont placees directement au dessous des plaques genitales posterieures et se touchent par le milien.
Rapports et differences. Cette espece se distingue de ses conge- neres par sa taille assez forte, par sa forme allongee, ovoide, pulvinee & la
10 Les Echinides des couches de Stramberg.
face inferieure, par son periprocte tr&s grand, piriforme, rapproche du sommet, et occupant une partie de la face superieure. Les exemplaires de Stramberg presentent parfaitement les caracteres du type et ne sauraient en Ötre söpares; les individus jeunes sont relativement plus &pais, plus trapus, et le p@riprocte parait plus etendu.
Localites: Stramberg, Chlebowitz, assez commun. Musee de Munich, Geologische Reichsanstalt (Vienne).
Cette espece a ete recueillie dans l’e&tage corallien, en France, a Merry- sur-Yonne (Yonne), a Champlitte (Haute-Saone) et a Valfın (Jura): en Suisse a Wimmis (Berne), et au mont Saleve (Geneve). —
pl. 11. fig. 1. Pyrina veaumensis, vu de cöte, Stramberg.
fig. 2. Le möme, vu sur la face superieure.
fig. 3. Le möme, vu sur la face införieure. fig. 4. Le meme, vu sur la region anale. fig. 5. Appareil apical et portion de la face superieure grossis, pris sur un indi-
vidu provenant de Chlebowitz, du Musee de Munich. fig. 6. Autre exemplaire, vu sur la face superieure. Stramberg.
vH. Pygaster, Agassiz, 1836.
Le genre Pygaster est cavracterise par sa grande taille, par sa forme subpentagonale, par sa face superieure renflde, quelquefois subconique, par ses tubercules perfores et non cr@nel6s, par son peristome central, largement developpe, ınuni d’entailles qui souvent ont laisse de profondes empreintes sur le moule interieur, par son periprocte piriforme, tr&s developpe, oceupant une grande partie de l’espace compris entre le bord posterieur et le sommet, par son appareil apical compacte, remargquable par le developpement conside- rable de la plaque madr£@poriforme.
Le genre Pygaster se partage en deux groupes: le premier comprend les especes dont les pores sont virguliformes dans les rangees externes et dont les tubercules, toujours espac6s,. sont disposös en series verticales ä peine di- stinctes; le second groupe renferme les especes chez lesquelles les pores sont homog£enes et arrondis dans les deux rangees, et les tubercules disposds en series rögulieres.
Le genre Pygaster se montre pour la premiere fois dans les couches superieures du lias et se rencontre dans tous les etages du terrain jurassique; il abonde surtout dans les couches coralliennes. Le genre existe encore A l’epoque cretacee, mais il y est trös rare et ne depasse pas l’&tage cenomanien.
Les calcaires de Stramberg nous ont offert une seule esp£ece de Pygasler, P. Gressiyt, appartenant au second groupe; elle y est rare et representee par deux exemplaires.
Pygaster. 11
[6] —
1. Pygaster Gresslyi, Desor, 1842.
pl. 11. fig. 7—9.
Voyez pour la synonymie et la description de cette espece Paleon- tologie francaise, terrain jurassique, t. IX, p. 484.
Dimensions.
Hauteur: 21 mill.
Diametre antero-posterieur: 38 mill.
Diamötre transversal: 42 mill.
L’exemplaire de Stramberg que nous avons sous les yeux est un peu ecras6 et assez mal conserve. Son identit# cependant ne nous parait pas douteuse: sa taille est moyenne et le diametre antero-posterieur, tout en tenant compte de la depression que lindividu a subie, est sensiblement moins etendu que le diametre transversal; sa face superieure est uniformement bombee, tres &paisse sur les bords, un peu declive dans la region posterieure; sa face inferieure est subpulvindge et legerement concave au milieu. Les aires ambulacraires sont un peu renfldes, inegales, les posterieures moins longues que les autres et recourbees A leur exträmite superieure; les zones poriferes sont droites et composdes de pores egaux, arrondis, serres, places horizontalement et tr&s regulierement A la face superieure. Deux rangees multiples de tubercules, presqu’aussi gros en dessus que dans la region inframarginale, garnissent les aires ambulacraires et interambulacraires. Le peristome est subcirculaire, mediocrement developpe, muni d’entailles appa- rentes. Le periprocte trös grand, large, piriforme, arrondi a l'extremite oceupe au moins les deux tiers de l’espace compris entre le sommet et le bord posterieur.
Localite: Stramberg, tr&ös rare. Musde de Munich.
Cette espece caracterise les couches inferieures et moyennes de l’etage corallien. En France, elle a &t& recueillie, dans les couches inferieures, & Trouville (Calvados), a Selongey (Cote-d’or), a Bazoches (Nievre), a Saulces-aux- bois (Ardennes), et dans les couches superieures ou s@quaniennes, ü Tonnerre (Yonne), a Angoulin (Charente inferieure), & Roedersdorf (Haut-Rhin) et a la base de Molidane (Algerie). En Suisse, elle parait propre a l’etage söquanien, et dans l’Echinologie helvetique, elle est indiquee ä Erschwyl (Soleure), ä Montchaibeux, Blauen (Jura bernois) et ä St. Croix (Vaud).
pl. 11. fig. 7. Pygaster Gressiyi, vu de cöte. Stramberg.
fig. 8. Le meme, vu sur la face superieure. fig. 9. Le möme, vu sur la face inferieure.
Un second exemplaire du Pygaster Gresslyi, mieux conserve que celui que nous avons deerit, nous a 6t€ communiqu6 par le Geologische Reichsan- stalt, trop tard ponr ätre figure. La face inferieure est engagee dans la roche, mais la face superieure, parfaitement conservee, presente tres bien les carac- teres du type.
12 Les Echinides des couches de Stramberg.
vım. Cidaris, Klein, 1734.
Le genre Crdaris sera toujours facilement reconnaissable a ses zones poriferes plus ou moins flexueuses, formdes de pores simples non conjugues par un sillon et ne se multipliant jamais pres du peristome, A ses aires ambu- lacraires troites et garnies de simples granules, A la grosseur de ses tubercules interambulacraires, ä l’absence complete de tubercules secondaires, ä son peristome subeirculaire et depourvu d’entailles.
Tres nombreux en especes, le genre Cidaris est, de tous les genres d’Echinides, celui qui a persist& le plus longtemps; il fait son apparition dans les couches du terrain carbonifere; il existe & l’Epoque triasique et multiplie ses espöces dans tous les etages des terrains jurassique, - eretace et tertiaire. Aujourdhui encore, il compte des representants dans la plupart de nos mers. Le genre Cidaris parait atteindre, A l’Epoque corallienne, le maximum de son developpement.
Neuf especes ont te recueillies dans les couches de Stramberg:
9). 1. Cidaris glandifera, Goldfuss, 1826. pl. 11. fig. 10-25.
Voyez pour la synonymie de cette espece, Echinologie helvetique, terrain jurassique, p. 94, et Pal&£ontologie francaise, terrain Ju- rassique, t. X, 1. partie, p. 191.
Tout en renvoyant ä ces synonymies, nous devons en retrancher les eitations qui precedent celle de Goldfuss remontant ä 1826; ces citations, dans lesquelles l’espece est designee sous le nom de glandaria, s’appliquent a des radioles recueillis en Orient, longtemps consideres comme appartenant au terrain jurassique et que M. O. Fraas a demontre provenir de l'etage cenomanien.
Le test du Cidaris glandifera est vepresente dans les calcaires de Stram- berg par trois exemplaires incomplets, mais qui nous permettent cependant de reconnaitre l’espece et d’en donner la description.
Dimensions.
Hauteur: 90 mill. Diametre transversal: 84 mill.
Espöce de grande taille, haute, circulaire, deprimee en dessus et en dessous. Zones poriferes etroites, onduleuses, un peu enfoncees, formedes de pores simples, l&gerement oblongs, rapproch6s les uns des autres, separes au milieu par un petit renflement granuliforme. Aires ambulacraires relativement assez larges, plus &troites et presque droites A la face inferieure, garnies de deux rang6es rögulieres de granules places tres pres des zones poriferes. D’autres
Cidaris. i3
granules plus petits, inegaux, disposes plus irregulierement et accompagn6s de quelques verrues occupent le milieu de l’aire ambulacraire. Tubercules interambulacraires mediocrement developpes, saillants, creneles et perfores, tres espac‘s A la face superieure, plus serrös vers l’ambitus et en dessous. Serobiceules etroits, eirculaires, deprimes, entoures d’un cercle de granules distincts, mais cependant peu proäminents. Les cercles scrobiculaires, partout complets, sont separes des zones poriferes par une large bande de test. Zone miliaire tr&es developpee, couverte de granules abondants, serres, homog£nes, d’autant plus fins quiils se rapprochent de la suture des plaques.
Radioles glandiformes, epais, allonges, plus ou moins acuminds au sommet, garnis sur toute la tige de cötes longitudinales fortement granu- leuses, qui se r&unissent au sommet et descendent en s’attenuant jusqu’ä la base. L’intervalle qui separe les cötes est plus ou moins resserr& et souvent garni de petites cloisons inegales, subtransversales, irr&gulieres qui ui donnent un aspect ponctue. Collerette tres courte, parfois tout ä& fait nulle. Bouton peu developp@ ; anneau saillant; facette articulaire ä peine crenelde. Les radioles du Crdaris glandifera, tres nombreux au milieu des calcaires de Stramberg, varient dans leur taille, dans leur forme plus ou moins renflee, plus ou moins acuminde au sommet, et dans la disposition des cötes granu- leuses qui garnissent la tige. Le plus souvent ces cötes sont regulieres et descendent du sommet a la base; chez quelques exemplaires cependant, les granules de la partie superieure sont isoles, plus grossiers et les s6ries perdent un peu de leur regularite. Chez d’autres, c’est le contraire qui a lieu et certains exemplaires de petite taille sont munis de cötes saillantes, tr&s peu granu- leuses, presque lisses; mais ces deux dernieres variötes sont rares et presque tous nos exemplaires presentent parfaitement les caracteres du type.
Les differents tests dont nous avons donne la description different un peu de nos exemplaires de France. Les aires ambulacraires, sur le bord des zones poriferes, presentent deux rangees de granules relativement plus gros et plus apparents. Les scrobicules qui entourent les tubercules sont plus etroits et plus fortement deprimes, et les cercles de granules scrobiculaires sont separes des zones poriferes par une bande de test assez large; ces diffe- rences ont une certaine importance, mais elles ne nous ont pas paru suffi- santes pour separer les exemplaires de Stramberg du Cidaris glandifera et les considerer comme appartenant ä& une autre esp£ce, distincte des nombreux radioles que nous venons de decrire qu’on rencontre dans la mäme couche et qui sont bien ceux du Üidaris glandifera.
Rapports et differences. Le test du ©. glandifera se distingue de ses congeneres par ses aires ambulacraires etroites et tres onduleuses ä& la face superieure, presque droites aux approches du peristome, par ses tubercules interambulacraires largement espaces, entoures d’un scrobicule peu developpe et separes par une zone miliaire tres large et finement granuleuse. M. O.
Fraas a figure le test du Cidaris glandaria, du Liban, longtemps confondu
14 Les Eehinides des couches de Stramberg.
avec l’espöce qui nous occupe; il s’en dloigne par ses tubereule plus nombreux et plus rapproch6s, söpares par une zone miliaire flexueuse, tres etroite et garnie de granules plus grossiers. Les radioles des deux especes sont tres voisins; ils presentent cependant quelques differences, et ceux du Oidanis glandaria paraissent munis de cötes plus saillantes et plus @pineuses. Le Oidaris authentica, Desor, connu seulement par ses radioles assez communs a V’Echaillon (Isere), ne nous parait, comme ä M. de Loriol, qu’une variete A cötes plus fortement grannleuses et A aspect plus regulierement glandiforme du Cidaris glandıfera.
Localites: Stramberg, Koniakau, Chlebowitz, test rare, radioles communs. Musde de Munich, Geologische Reichsanstalt (Vienne), collection de M. Hebert.
Cette espece a dt& recueillie, en France, ä Lane pres Chambery (Savoie), A l’Echaillon (Isere), A Rougon (Basses Alpes), ä la Serrane pres Cazillac et ä Ganges (Herault), dans le terrain jurassique sup£rieur. M. Peron l'’a rencontree A peu pres au möme niveau, & Chellalah (Province d’Alger) et & Djebel Seba (Province de Constantine). M. de Loriol, dans l’Echinologie heivstique signale les radioles du Cidaris glandifera & Bärenweil (Canton de Bäle).
pl. II, fig. 10. Cidaris glandifera, vu de cöte, du Musöe de Munich. Stramberg.
fig. 11. Le m&me, vu sur la face superieure. fir. 12. Autre exemplaire du Geol. Reichsanstalt, vu de eöte. Stramberg. fie. 13. Aire ambulacraire et plaque interambulaeraive grossies, prises sur un exemplaire de Musece de Munich. Stramberg. fie. 14. Radiole du Cidaris glandifera, du Musee de Munich. Stramberg fig. 15. Partie superieure du meme radiole, fig. 16. Autre radiole, du Geol. Reichsanstalt. Stramberg. fig. 17. Partie superieure de meme radiole. fig. 18—21. Anutres radioles, du Musce de Munich. Stramberg. fig. 22. Portion de la tige grossie. fig. 23. Autre radiole, du Musöe de Munich. Koniakau. fig. 24. Base de la tige et bouton grossis. fig. 25. Facette artieulaire grossie.
10). 2, Cidaris carinifera, Agassiz, 1867. pl. IT. fie. 15.
Voyez'pour la synonymie de cette espece la Pal&ontologie francaise, terrain jurassique, t. X, 1. part., p. 199. Test inconnu.
Dimensions du radiole: Longueur: 55 mill. Epaiseur: 19 mill. Variete venflde: Longueur: 55 mill. Epaisseur: 27 mill.
Cidaris. 15
Radiole de grande taille, allonge, £pais, renfl@E en forme de massue, s’elargissant graduellement depuis la collerette jusqu’aux deux tiers environ de la longueur, tres acumine au sommet, garni, sur la tige, de cötes ou carenes longitudinales qui partent du sommet et sont irregulieres dans leur etendue ; les unes descendent jusqu’aux approches de la collerette; les autres ne depassent pas le milieu de la tige. Plus saillantes ä leur origine, ces petites cötes s’attenuent et disparaissent en se rapprochant de la base. Toute la surface du radiole est en outre couverte de stries transverses, fines, serrees, subonduleuses, passant sans s’interompre pardessus les cötes et donnant ä la tige un aspect treilliss& visible & la loupe seulement. Col- lerette tr&s courte, presque nulle. Bouton assez d@veloppe; anneau saillant: facette articulaire crenelee.
Rapports et differences. Les radioles de Cidaris carinifera se distinguent de tous ceux que nous connaissons par leur forme, par les cötes lisses, saillantes et in@gales qui partent du sommet de la tige et sur- tout par les stries fines, transverses, subonduleuses qui garnissent toute la surface. Les exemplaires provenant des calcaires de Stramberg sont remarquables par leur grande taille, par leur tige tres renflde et ornde de cötes nombreuses et serrdes; malgr@ ces differences, ils ne sauraient ätre di- stingues du type.
Loealite: Stramberg, assez abondant. Musde de Munich: Geo- logische Reichsanstalt (Vienne).
Il serait possible que les tests de Cidaris que nous avons decrits et figures, sous le nom de Ordaris glandifera dussent &tre reunis au (idaris carinifera. On les trouve associes aux radioles de l'une et l’autre espece. Nous les avons provisoirement rapproches du Oidaris glandifera, de France dont ils presentent assez bien les caracteres, mais tant qu’un radiole n’aura pas te rencontr@ adherent Aa l’un des tubercules, nous ne pourrons avoir une certitude absolue.
En dehors des calcaires de Stramberg, le Cidaris carinifera est partout tres rare. En France, il a dt@ recueill& ä Armaille (Bas-Bugey, Ain), au Mont Sal&ve (Haute Savoie). "Cette espece se trouve en Algerie, A Chellalah (Province d’alger). En Suisse, M. de Loriol, dans ’Echinologie helvetigne, signale cette espece a Burgfluh pres Wimmis (Canton de Berne). Associce aux radioles du (rdaris glandifera, dans presque toutes ces localites, elle caracterise le terrain jJurassique superieur.
pl. III. fig.
„
. Radiole du Cidaris earinifera, du Musee de Munich. Stramberg. fig. 2. Sommet du meme radiole. fig. 3. Portion du meme radiole grossie.
fig. 4 et 5. Autres vadioles, du Musee de Munich. Strambere.
2 3
16 Les Echinides des couches de Stramberg.
11). >. Cidaris Blumenbachi, Munster, 1826. pl. II, fig. 6—9.
Voyez pour la synonymie et la description de cette esp£ce l’Echinologie helvetique, terrain jurassique, p. 30, et la Pal&ontologie francaise, terrain jurassique, t. X, 1. partie, p. 89.
Les calcaires de Stramberg nous ont offert plusieurs exemplaires que nous rapportons ä cette espece; ıls sont incomplets, mal conserves et nous paraissent cependant presenter parfaitement les caracteres du type: grande taille, forme haute et renflde,. aires ambulacraires peu onduleuses, &troites ef: presque droites ä la face inferieure, tubercules interambulacraires nombreux, serres sans cependant se confondre par la base, separes au milieu par une zone miliaire large et granuleuse.
Nous rapportons &galement au Ordaris Blunmenbachi quelques fragments de radioles allong6s, gröles, eylindriques, garnis de granules Epineux, denteles et formant des series droites, regulieres, plus ou moins espacees.
Localites: Stramberg, Inwald, rare. Musde de Munich, collection de M. Hebert.
Le Cidaris Blumenbachi est abondant en Angleterre, en Suisse et en France et se rencontre A plusieurs niveaux du ferrain jurassique; il a dte sig- nale dans l’&tage oxfordien, dans l’&tage corallien inferieur, moyen et sup£ri- eur et dans l’&tage kimmeridgien. C'est a l’&poque corallienne et notamment dans les couches inferieures que cette espece parait ätteindre son maximum de developpement.
pl. III. fig. 6. Moule interieur du Cidaris Blumenbachi, du Geologische Reichsanstalt.
Stramberg. fig. 7, Autre exemplaire avee son test, de Ja meme collection. Stramberg. fig. 8. Fragment de radiole, du Musee de Munich, Stramberg. fig. 9. Le möme grossi.
11) 4. Cidaris strambergensis, Cotteau, 1384. pl. IL, fig. 10—18.
Test inconnu.
Radiole glandiforme, @pais, renflö, ordinairement tres gibbeux A la partie superieure, tantöt arrondi, tantöt acumine au sommet, se r&treeissant plus ou moins brusquement vers la base, garni sur toute la tige de cötes longitu- dinales rögulieres, plus ou moins apparentes, toujours lisses, s’attenuant et disparaissant bien avant darriver a la base, d’autant plus saillantes qu’elles se rapprochent du sommet. L’intervalle qui les söpare, plus on moins large, parait egalement lisse. Collerette tr&s courte, presque nulle. Bouton peu developpe; anneau bien distinct, mais ä peine proeminent; facette articulaire faiblement crönelee. :
Cidaris. 17
Rapports et differences. Cette espece ne saurait ©tre confondue avec les radioles du Ordaris glandifera« qu'on rencontre dans les mömes couches; elle s’en distingue par sa forme plus &paisse, plus globuleuse, plus arrondie au sommet et moins sensiblement acuminde, par sa tige garnie de cötes lisses au lieu d’ötre granuleuses, s’attönuant et disparaissant A une bien plus grande distance de la base. La disposition de ses cötes lisses rapproche cette espece des radioles du Pseudocidaris rupellens’s, mais cette derniere espece sera toujours facilement reconnaissable ä sa taille plus forte, a sa forme plus irreguliere, plus anguleuse, si bizarrement aplatie sur les cötes, plus resserrde et plus ätranglde a la base, A sa tige garnie de cötes plus fines, plus egales et descendant plus bas. Il serait possible que ce radiole, comme le Pseudocidaris rupellensis, appartint au genre Pseudoeidars que caracterisent ses radioles &pais et glandiformes. Tant que la decouverte du test ne viendra pas nous donner une certitude A ce sujet, nous laisserons l’espece parmi les Oidaris.
Localite: Stramberg, Chlebowitz, Inwald, assez commun. Musee de Munich, Geologische Reichsanstalt (Vienne).
pl. II. fig. 10. Radiole du Ordaris strambergensis, Musece de Munich. Stramberg.
fig. 11. Base de la tige et bouton grossis.
fig. 12 et 13. Autres radioles, du Musee de Munich, Stramberg. fig. 14. Sommet de la tige.
fig. 15. Le meme grossi.
fig. 16. Autre radiole, du Geologische Reichsanstalt. Stramberg.
fig. 17 et 18. Autres radioles, du Musee de Munich. Chlebowitz.
13). 5. Cidaris propinqua, Münster, 1826. pl. III, fig. 1923.
Voyez pour la synonymie de cette espece la Pal&ontologie francaise, terrain jurassique, t. X, 1” partie, p. 169.
Dimensions.
Hauteur: 13 mill.
Diametre: 23 mill.
Un seul exemplaire de cette espece a &t& recueilli dans les calcaires de Stramberg et se rapporte parfaitement au type du Oldanis propinqua,; sa bonne conservation nous permet d’en donner une description complete:
Espece de petite taille, renflde, eirculaire, A peu pres ögalement deprimee en dessus et en dessous. Zones poriferes onduleuses et un peu creusees. Aires ambulacraires tres &troites, flexueuses, pourvues de deux rangees de petits granules qui se touchent aux approches du sommet et du peristome, s’elargissent un peu vers l’ambitus et renferment alors au milieu une autre rangee irröguliere de granules plus petits. Tubercules interambulacraires
Palaeontologische Mittheilungen. Bd. 3. 2
18 Les Echinides des couches de Stramberg.
gros, saillants, tres fortement mamelonnes surtout A la face superieure, perfores, marques de legeres erenelures, diminuant de volume en se rap- prochant du peristome, au nombre de quatre ou cing par serie. La partie superieure de chacune des aires interambulacraires est occupde par un seul et tres gros tubercule qui se developpe au detriment de la plaque voisine, tres petite, portant un rudiment de tubercule ou simplement granuleuse. Scrobicules circulaires, A peine deprimes, entour6s d’un cercle de granules saillants, espaces, beaucoup plus gros que ceux qui occupent la zone miliaire, tres rapproches des aires ambulacraires. Zone miliaire flexueuse, granuleuse, tres etroite dans l’exemplaire de petite taille que nous deerivons.
Rapports et differences. Le COidaris propingua se distingue de ses congeneres par sa taille relativement peu developpee, par ses aires ambula- craires etroites, Hexueuses, garnies de deux rangees principales de granules et de quelques granules intermediaires, par ses tubercules interambulacraires peu nombreux, tres gros, saillants et fortement: mamelonn&s surtout ä la face sup@rieure.
Localite: Stramberg, tr&s rare. Geologische Reichsanstalt (Vienne).
Le Crdaris propingua existe dans un grand nombre de localites. En Allemagne sa presence a dt& signalde A Muggendorf et ä Kelheim (Baviere), ä Sirchingen, & Nattheim (Wurtemberg). En France, il caracterise surtout l’etage corallien inferieur et a &t& receuilli a Chatel-Censoir et A Druyes (Yonne), & Champlitte (Haute-Saone), aux environs de Macon (Saone et Loire), ä Selongey (Cote-d’or), & Ecommoy (Sarthe). Il se trouve 'egalement, dans l’ötage corallien superieur, A Bourges (Oher). Le Cidaris propinqua est tres abondant en Suisse, et sa presence a et& signalde dans un grand nombre de localites appartenant aux ötages oxfordien, corallien inferieur, sequanien et pterocerien.
pl. II. fig. 19. Cidaris propinqua, vu de cöte. Stramberg.
fig. 20. Le möme, vu sur la face superieure.
fig. 21. Le möme, vu sur la face inferieure.
fig. 22. Plaques ambulacraires et interambulacraires grossies. fig. 23. Tubereule interambulacraire, vu de profil, grossi.
14). 6. Cidaris gibbosa, Cotteau, 1884. pl. III, fig. 4—27.
Nous ne connaissons cette espece qu’ä l’etat de moule interieur et nous ne pouvous en donner quant A prösent qu’une description tres incomplete:
Dimensions. Hauteur: 25 mill. Diamötre: 41 mill. Monule intörieur mediocrement developpe, eirculaire, onduleux au ponr- tour, deprime en dessus et en dessous. Aires ambulacraires renflees, saillantes, tres &troites surtout A la partie superieure, Hexueuses. Aires interambulacraires
Cidaris. 19
renflees au milieu et presentant de fortes gibbosites, correspondant aux tubercules interambulacraires et indiquant que ces derniers 6taient peu nom- breux, saillants et places sur de larges plaques. Peristome arrondi. Appareil apical etendu, solide d’apres l’empreinte qu'il a laissde; plaques genitales tres grandes, pentagonales: plaques ocellaires relativement bien developpdes, sub- triangulaires.
Rapports et differences. Cette espece nous a paru se distinguer de tous les moules interieurs de Cidaris que nous avons sous les yeux: elle se rapproche un peu du moule du (Cidaris cerwicalis, mais elle s’en distingue par ses aires ambulacraires plus etroites et plus flexueuses, par les protuberances plus irrögulieres et plus fortes qui se montrent sur les aires interambulacraires, par son peristome moins large, par son appareil apical beaucoup plus developpe£.
Localite: Stramberg, rare. Musde de Munich.
pl. III. fig. 24. Moule interieur du Cidaris globosa, vu de cöte. Stramberg.
fig. 25. Le m&me, vu sur la face superieure. fig. 26. Le meme, vu sur la face inferieure. fig. 27. Variete plus gibbeuse, vue de cöte. Stramberg.
15). 7. Cidaris marginata, Goldfuss, 1826. pl. IV, fig. 1 et 2.
Voyez pour la synonymie et la description de cette espece la Pal&on- tologie francaise, terrain jurassique, t. X, 1" partie, p. 179.
Les calcaires de Stramberg ne nous ont offert de cette espece qu’un seul exemplaire; il est incomplet, mais parfaitement conserv@ et ne peut laisser aucun doute sur son identits avec le Oldaris marginata. Sa taille est moyenne, haute, renflee, cireulaire, un peu rentrante en dessous, a peu pres ega- lement deprimde snr les deux faces; ses zones poriferes sont onduleuses et lege- rement creusees, ses aires ambulacraires planes et garnies de quatre rangees de granules serres, egaux et reguliers. Les series externes sont a peine un peu plus developpees que les autres et arrivent seules au sommet et au peristome. Les tubereules interambulacraires, fortement mamelonnes et perfores, mais presque toujours depourvus de crönelures, sont au nombre de cing par rangee, tres espaces A la face sup6rieure, plus petits et: plus serres en se rapprochant du peristome. Les serobieules deprim6s, circulaires, entoures de granules assez gros touchent on A peu pres les zones poriferes. La zone miliaire est sinueuse, large seulement vers l’ambitus, couverte, ainsi que l’espace qui separe les tubereules, de granules fins, serr&s, homogenes.
Loealite: Stramberg, trös rare. Musde de Munich. Cette espece est assez commune A Nattheim, A Sirchingen, & Heidenheim,
& Oerlingen (Wurtemberg), a Kelheim (Baviere) dans l’etage Sn En
30 Les Echinides des eonches de Stramberg.
France, on la rencontre dans l’etage corallien superieur, a La Rochelle (Cha- vente inferieure), & Valfin (Jura), a Rougon (Basses Alpes), et dans l’etage kimmeridgien, A Montareux-les-Gray (Haute-Saone).
pl. IV. fig. 1. Oidaris margınata, vu de cöte, Stramberg. fig. 2. Plaques ambulacraires et interambulacraires grossies.
16). 8. Cidaris subpunctata, Cotteau, 1884.
pl. IV, fig. 3—5.
Test inconnu.
Radiole allonge, subcylindrique, un peu acumine et tronqud au sommet, grele et resserr& vers la base, garni A la partie superieure de cötes saillantes, espacdes, @pineuses qui s’attenuent, se multiplient, deviennent moins r&gu- lieres et plus visiblement granuleuses au fur et a mesure qu’elles se rapprochent de la base de la tige. Collerette bien limitee, lisse et longue. Le bonton n'est par conserve.
Rapports et differences. Cette espece, par sa forme generale, rap- pelle les radioles du Cidaris florigemma; elle s’en distingue par sa forme plus elancde et »lus gräle, par ses cötes plus saillantes & leur partie superieure, plus granuleuses et plus attönuees vers le milieu de la tige, par sa collerette plus longue.
Loecalit@: Nesseldorf, tres rare. Musde de Munich.
pl. IV. fig. 3. Radiole du Oidaris subpunetata. Nesseldorf. fig. 4. Partie superieure de la tige grossie. fig. 5. Partie införieure de la tige grossie. 10). 9. Cidaris Sturi, Cotteau, 1884.
pl. IV, fig. 6—18. Test inconnu.
Dimensions du radiole.
Longueur: 25 mill.
Epaisseur pres du sommet: 9 mill.
Radiole allonge, suhcylindrique, augmentant graduellement et insen- siblement de volume depuis la base jusgu’au sommet qui est assez brus- quement trongud sur le bord et plus ou moins arrondi en dessus. La tige est garnie de granules inögaux, abondants, presque toujours tr&s serres, tantot disseminds au hazard, formant le plus souvent des series longitudinales qui s’6levent du bouton jusqu’au sommet. Ind&pendamment des granules, la partie superieure du radiole presente des protuberances indgales, arrondies, placdes sans ordre, quelques unes souvent disposdes en couronne autour de la
Cidaris — Rhabdocidaris. zoll
troncature de la tige. Collerette nulle. Bouton peu developpe; anneau saillant; facette articulaire paraissant lisse. :
Ce radiole, dont nous connaissons un tr&es grand nombre d’exemplaires offre plusieurs varietes interessantes. Le plus souvent la tige augmente gra- duellement de volume, ainsi que nous l’avons indique, et est subtronqude au sommet, mais il n’en est pas tonjours ainsi: tantöt la tige est assez rögulierement glandiforme et la troncature du sommet tres attenuee; tantöt le radiole se renfle un peu vers la base, d’un cöt& seulement ; quelquefois aux deux tiers de sa longueur, la tige est plus vu moins fortement etranglee, mais, dans ces varietes, nous retrouvons les mömes granules et au sommet les memes prodminences caracteristiques, aussi nous n’hesitons pas a les con- siderer comme devant se reunir au m&me type.
Rapports et differences. Cette espece se distingue nettement de ses congeneres par sa forme gen6rale et la disposition des granules qui recouvrent la tige; elle se rapproche par sa forme des radioles du Oldaris punctatissima, du terrain neocomien de lIsere; elle en differe par sa taille moins forte, par ses granules plus apparents et formant des series lougitudinales plus distinctes, par son sommet garni de protuberances plus accusees. Les deux especes sont assurernent voisines, cependant il ne nous a pas paru possible de les reunir. Nous laissons provisoirement ces radioles parıni les Ordaris, tout en recon- naissant qu’on devrait peut-etre, en raison de leur forme, les placer parmi les Pseudocidar's.
Localite: Stramberg (Cidariten-Mergel), abondant. Geologische Reichsanstalt (Vienne), collection de M. Hebert.
pl. IV. fig. 6. Radiole du Oidaris Sturi. Stramberg.
fig. 7. Facette articulaire grossie,
fig. 8. Sommet de la tige grossi.
fie. 9. Portion de la tige grossie,
fig. 10. Base de la tige, collerette et bouton grossis. fig. 11—13. Autres radioles. Stram berg.
fig. 14. Variete A tige etranglee.
fig. 15. Facette articulaire grossie.
fig. 16. Sommet de la tige grossı.
fig. 17. Autres radioles.
Ix. Rhabdoeidaris, Desor, 1855.
Le genre Rhabdocidaris a &t& demembr& des Cidaris par Desor; il s’en distingue par ses pores ambulacraires &cartes, unis par un sillon et separes transversalement par une petite cöte saillante. Les tubercules interambula- craires, chez certaines especes, sont marques de erönelures profondes, et chez d’autres, tout ä fait lisses. Les especes jurassiques sont en general remar- quables par leur grande taille et par leurs tubercules profondöment crneles.
29 Les Echinides des couches de Stramberg.
Les radioles sont le plus souvent tr&s developpes, &pais, robustes, cylindriques, comprimes ou prismatiques, parfois etalds en forme de rames, toujours pourvus de granules, de dentelures ou de fortes &pines.
Le genre Rhabdocidaris a commenc& A se montrer dans le terrain ju- rassique et y atteint son maximum de developpement, offrant des represen- tants dans presque tous les dtages. 11 existe egalement dans le terrain eretace, dans le terrain tertiaire et A l’&poque actuelle, mais beaucoup plus rare.
Les couches de Stramberg nous ont fournis une espece tr&s bien carac- terisee du genre Rrhabdocidaris.
18). 1. Rhabdocidaris maxima, (Munster), Moesch, 1867.
Voyez, pour la synonymie et la description de cette espece, ’Echino- logie helvetique, terrain jurassique, p. 71, pl. XI et XII, fig. 1.
L’exemplaire que nous rapportons ä cette espece presente parfaitement les caracteres du type: taille tres forte. Zones poriferes subonduleuses, peu deprimdes, plus &troites que les aires ambulacraires. Plaques poriferes tres peu larges. Aires ambulacraires planes, munies de deux rangees marginales de granules peu apparents, entre lesquelles se montrent d’autres granules beaucoup plus petits, irreguliers et &pars. Tubercules interambulacraires fortement creneles et perfores, entoures d’un scrobieule large, a peine deprime presqu’ä fleur de test, circulaires et &cartes a la face superieure, elliptiques et serr6s en se rapprochant de la base, entoures de granules identiques aux autres. Zone miliaire large, couverte de granules tr&es petits, peu serres, assez homogenes. Zone granuleuse intermediaire entre les scrobicules et les zones poriferes, tres developpee.
Rapports et differences. Le Rhabdocidaris mazxima ne saurait ötre confondu avec aucune autre espece. Voisin du Rhabdoeidaris horrida, il s’en distingue par ses tubercules plus &cartes en dessus et ne se confondant jamais en dessous, par sa zone miliaire plus large et plus finement granuleuse, par ses scrobicules encore moins deprimes et non entoures d’un cercle de gra- nules distincts. Cette espece offre &galement quelques rapports avec le Rhabdoeidaris nobilis, mais cette derniere espece sera toujours reconnaissable A ses zones poriferes plus larges, a ses aires ambulacraires garnies de deux rangees de granules plus distincts, ä ses scrobicules entoures d’un cercle de granules apparents, ä& sa zone miliaire pourvue de granules plus serres, et plus abondants.
Localite: Stramberg, trös rare. Geologische Reichsanstalt (Vienne).
En Suisse, cette espece a e&t&e rencontree ä& Schönenwerdt, Löchli, Dänikon pres Olten, Rothacker (Soleure), & Randen, Hornberg pres Endingen (Argovie), dans l’ötage sequanien; & Lägern (Argovie), dans l’etage pterocerien,
Diplocidaris. 23
En France, l’espece est tres rare, et nous n’en connaissons qu’un seul individu recueilli a Crussol par M. Huguenin dans le terrain jurassique superieur, et faissant partie de la collection de M. Gauthier. L’exemplaire prove- nant des calcaires de Stramberg nous est parvenu trop tard pour que nous ayons pu le faire figurer.
X. Diploeidaris, Desor, 1856.
Le genre Diplocidaris par sa physionomie generale rappelle le genre Cidaris avec lequel il a et€e longtemps confondu; il en differe par la structure de ses zones poriferes presentant quatre rangdes de pores au lieu de deux bien qu’il n’y ait cependant qu’une seule paire de pores par chaque plaque porifere; il s’en distingue egalement par la solidit& de son appareil apical qui a persist@ chez presque tous les exemplaires que nous connaissons, et par ses radioles allonges, cylindriques, couverts de granules &pais et homog£nes.
Le genre Diplocidaris, etabli, en 1856, par Desor dans le Synopsis des Echinides fossiles et adopte depuis par tous les auteurs, est special jusqu’ici au terrain jurassique; il commence ä se montrer dans les couches inferieures de l’etage bathonien et atteint le maximum de son developpement a l’epoque corallienne.
Une seule espece fort rare, Diplocidaris Elallomi, a et& rencontree A
Inwald.
19). 1. Diplocidaris Etalloni, de Loriol, 1869. pl. IV. fig. 19ret 20.et pl. VW, fig. 21 et. 22.
1856. Diplocidaris gigantea, Desor, Synopsis des Echinides fossiles, jbz kan jeilg IE
(pars) fig. 4 et 5. 1858. Oidarites gigantea Desori, (uenstedt, Der Jura, p. 733, pl. LXXXIX, fig. 20--22. 1858. Diplocidaris Desori, Desor, Synopsis des Echinides fossiles, Supplöment, (non Wright) p- 439.
1862. Diploeidaris pustuhfera, Cotteau, Echinides nouveaux ou peu connus, Ir ser.. p- 60, pl. IX, fig. 1—4.
1866. Diplocidearis Desori, Etallon, Etudes palöontologiques sur le Jura graylois, mem. soc. d’Emulat. du Doubs, 2de ser., t. VIII, p379.
1869. Diplocidaris Etalloni, Desor et de Loriol, Echinologie helvetique, terrain Jurassique, p. 85, pl. XIII, fie. 3.
1370. _ _ Greppin, Jura bernois et distriets adjacents, p: 82.
1872. — _ Cotteau, Oursins jurassiques de la Suisse, Bull. soc. geol. de France, 3me ser,, t. I, p. 84.
24 Les Echinides des couches de Stramberg.
1873. Diploeidaris gigantea, Quenstedt, Petrefacten Deutschlands, Echinodermen, (non Desor) p: 223 et 426, pl. LXIX, fig. 38 et 39. 1878. Diploeideras Etalloni, Cotteau, Palöont. frang., terrain jurassique, t. X, Ire
partie, p. 331, pl. 233. 234 et 235, fig. 1 et 2,
Nous ne connaissons de cette espece qu’un fragment de la face infer- ienre:; bien qu’il soit un peu use et d’une assez mauvaise conservation, nous n’hesitons pas A le considerer comme appartenant au Diplocidaris Etalloni : les zones poriferes, un peu deprimees, sont presque droites et composdes de pores arrondis, visiblement dedoubles vers l’ambitus, devenant presque simples aux approches du peristome; les granules ambulacraires sont regul- iörement disposes sur le bord des zones poriferes; les tubercules interambula- craires, paraissant au nombre de sept ou huit par rangee, prösentent vers ’am- bitus de fortes erenelures qui s’attenuent A la face inferieure; le scrobicule qui eirconscrit les tubereules est mediocrement deprime et affecte, ä partir de Vambitus, une forme subelliptique bien prononcde; les granules qui les entourent sont espaces, mamelonnes, saillants, un peu plus developpes que les autres. Plusieurs series de granules söparent les cercles scrobiculaires des zones poriferes. L’espace intermediaire entre les deux rangees de gros tuber- cules est tres large, garni de granules &cartes, homogenes, assez saillants, quelque fois un peu allonges. Nous rapportons ä cette espece un fragment de radiole allonge, eylindrique, remarquable par ses petites cötes onduleuses et transverses.
Rapports et differences. Le Diplocidaris Etalloni, parfaitement caracterise par sa grande taille, par sa forme mediocrement renflee, par ses aires ambulacraires convergeant en ligne presque droite du sommet au peristore, par ses tubereules interambulacraires presque nuls & la face superieure, tres gros vers ’ambitus, serrds et subälliptiques en se rapprochant du peristome, toujours un peu &loignds des aires ambulacraires, par sa zone miliaire large, garnie de granules homogenes’ et espacs, ne pouvait &tre confondue avec aucun de ses congen£res.
Localites: Inwald, Kotzobenz, tres rare. Collection de M. Hebert, Musde de Munich.
Cette espece a &t& rencontree dans le Jura blanc du Kienlesberg pres d’Ulm et de Friedingen pres de Riedlingen (Wurtemberg). En France, elle caracterise l’&tage corallien de Neuville (Haute-Saone), de Courchamps (Cote- d’or), du Lac Sauvain (Yonne). En Suisse, elle a et recueillie dans le terrain A chailles de Delemont, de Wahlen et de Liesberg (Jura bernois).
pl. IV. fig. 19. Fragment du Diploeidaris Etalloni, de la collection de M. Hebert. Inwald. fig. 20. Pores ambulacraires grossis. fig. 21. Radiole du Diplocidaris Etalloni, du Musce de Munich. Kotzobenz. fig. 22. Le m&me grossi.
Hemicidaris. 235
XI. Hemieidaris, Agassiz, 1840.
Le genre Hemieidarıs etabli par Agassiz, en 1840, et adopte depuis par tous les auteurs constitue un type tres bien caracterisöe par ses zones poriferes l&gerement onduleuses & la face sup£rieure, formdes de pores simples, rapproches les uns des autres, se multipliant pres du peristome, par ses aires ambulacraires garnies A leur base et souvent jusqu’au milieu de leur eten- due, de tubercules moins gros que ceux des aires interambulacraires, mais, comme eux, distinctement creneles et perfores, par ses tubercules interambula- craires tres developpes, fortement creneles et perfores, entoures de scrobicules saillants, par l’absence de tubercules secondaires, par son peristome grand, subdecagonal, pourvu de fortes entailles, par ses radioles &pais, tantöt eylindriques et allonges, tantöt en forme de massue, presque toujours fine- ment stries dans le sens de la Jongueur.
Le genre Hemiecidaris, tel qu'il est aujourdhui circonserit, commence A se montrer dans le terrain penen, et atteint son maximum de developpement a l’epoque jurassique. Dans les couches inferieures du terrain cretace, il devient beaucoup moins abondant en especes et en individus, et disparait tout & fait au dessus de l’ötage c@nomanien.
Trois espöces d’Hemicidaris se rencontrent dans les couches qui nous oceupent; lune d’elle est reprösentee par le test et les deux autres par des radioles.
20). 1. Hemicidaris Agassizi (Roemer), Dames, 1872. pl. IV, fig. 21 et 22,
Nous renvoyons, pour la description et la synonymie de cette esp£ce, ä la Pal&eontologie frangaise, terrain Jurassique, t. X, 1° partie, p. 114 et suiv., pl. 292 —294.
Dimensions. Hauteur: 27 mill. Diamötre: 32 mill.
Exemplaire de grande taille: Hauteur: 35 mill. Diametre: 50 a 55 mill.?
Nous n’avons sous les yeux que deux moules interieurs assez mal conserves, mais ils ne sauraient &tre rapportös A aucune autre espece: la taille est grande, circulaire, subdeprimde en dessus, presque plane en dessous. Les zones poriferes un peu onduleuses, ä fleur de test, sont form6es de pores petits, arrondis, se multipliant pres du p6ristome. Les aires ambula-
26 Les Echinides des couches de Stramberg.
craires, telativement assez developpees, legerement renfldes, s’elargissent graduellement du sommet ä& l’ambitus. Les tubercules interambulacraires, d’apres les traces qu'ils ont laissees, tr&s gros vers l’ambitus, s’attenuent et disparaissent completement a la face superieure. Le peristome est assez etendu, subdecagonal et parait marqu& de fortes entailles.
Rapports et differences. Les moules interieurs offrent quelques rapports avec ceux de l’4erocidaris nobilis; ils en different par leur forme plus Epaisse, par leur zones poriferes moins flexueuses, par leur aires ambula- craires plus saillantes et marqudes au milieu d’une depression plus prononcee, par l’empreinte de leur tubercules interambulacraires disparaissant aux approches du sommet. Dans la Pal&ontologie francaise (loc. cit.), p. 118, pl. 294. fig. 4, nous avons fait figurer un moule interieur siliceux, pro- venant des calcaires ä chailles de Druyes, qui presente beaucoup de ressem- blance avec nos deux exemplaires et ne nous laisse aucune incertitude sur leur identite specifique.
Localites: Stramberg, rare. Musde de Munich.
Cette espece a ete rencontree dans un grand nombre de localites et ä plusieurs niveaux du terrain jurassique superieur: en Allemagne, elle a ete recueillie dans le Coral-rag de Kahleberg et de Nattheim. En France, nous l’avons signalde & Merry-sur-Yonne, Crain, Druyes (Yonne), a Rocourt-Ja-cote (Haute Marne), &Novion (Ardennes), dans l’etage corallien inferieur; a Tonnerre Courson, Bailly, Chemilly, Thury (Yonne), ä Mortagne (Orne) etc., dans l’etage corallien superieur. M. de Loriol, dans l’Echinologie helvetique, lindi- que A Ste. Croix (Vaud), a Laupersdorf pres Balstal (Soleure), a Pratteln (Bäle),
dans les couches A Hemicıdaris erenularis, calcaire ä chailles; — & Hobel, Wangen pres Olten (Soleure), au Locle, St. Sulpice (Neuchatel), ä Perrefitte, Angolat (Berne), dans l’ötage sequanien; — ä Glovelier, Vorbourg (Berne),
dans l’etage pterocerien. pl. IV. fig. 21. Moule interieur de !’Hemicidaris Agassixi, vu de cöte. Stramberg. fig. 22. Autre fragment, vu sur la face superieure. Stramberg.
Nous avons recu tout recemment, et trop tard pour qu'il soit possible de les figurer, deux exemplaires de cette espece faisant partie de la collection du Geologische Reichsanstalt de Vienne: l’un est garni de son test, l’autre est A l’etat de moule interieur. Bien que leur taille ne soit pas tres forte, ils paraissent appartenir a la variete ä tubercules petits, nombreux et serres que nous avons signaldee dans la Pal&ontologie francaise, terrain jJurassique, t. X, 2de partie, p. 118,
Hemicidaris, 27
21). 2. Hemicidaris crenularis (Lamarck), Agassiz, 1840. pl. IV, fig. 23—25
Voyez, pour la description et la synonymie, Pal&eontologie fran- gaise, terrain jurassique, t. X, 1”° partie, p. 85, pl. 286—288.
Le test de cette espece n’a pas encore receuilli & Stramberg ; les radioles seuls nous sont connus et pı6esentent la plus part des varietes qui caracterisent cette espece: les uns sont allonges, subcylindriques; les autres, claviformes et etroits A la base, s’elargissent graduellement jusqu’au sommet qui est tres fortement dilate, puis tronqu& brusquement, plane en dessus on un peu arrondi. La tige parait lisse, mais en realit&E est partout recouverte de stries fines et longitudinales. Dans certains exemplaires, la tige est tres 6paisse vers la base, la collerette nulle, le bouton &troit, muni d’un anneau saillant et fortement crönel£.
Rapports et differences. Les radioles de cette espece, remarquables par leur tige &paisse, trös souvent claviforme et fortement tronquee au sommet ne sauraient ötre confondus avec ceux d’aucune autre Hemicıdaris.
Localites: Stramberg, Inwald, rare. Musee de Munich, collection de M. Hebert.
L’Hemicidaris crenularis est une des especes les plus anciennement connues et les plus caracteristiques de l’etage corallien; elle a &te signalde dans un tres grand nombre de localites d’Allemagne, de France et de Suisse qu'il serait trop long d’&numerer ici et pour lindication des quelles nous renvoyons ä la Pal&ontologie frangaise, loco citato et a l’Echinologie helvetique, p. 104.
pl. IV. fig. 23. Radiole de ’Hemicidaris erenularıs, de la collection de M. Hebert.
In wald.
fig. 24. Autre radiole, du Musee de Munich. Stramberg. fig. 25. Base de la tige et bouton, de la collection de M. Hebert. Inwald.
22). 3. Hemicidaris Zitteli, Cotteau, 1884. pl. IV, fig. 26—28,
Test inconnu.
Radiole &pais, cylindrique, renfle, plus ou moins resserr& vers la base, garni, sur toute la tige, de grosses cötes espacdes, transverses, lisses et ondu- leuses. Dans certains exemplaires, les cötes, tout en restant apparentes, paraissent s’attönuer vers le sommet de la tige. Le bouton et le sommet ne sont conserves dans aucun de nos exemplaires.
Rapports et differences. Bien que tres incomplets, ces radioles se distinguent nettement de toutes les espöces que nous connaissons par leur forme &paisse et renflde et surtout par les cötes saillantes et onduleuses qui
28 Les Echinides des eouches de Stramberg.
recouvrent la tige. L’Hemicidaris ondulata, comme l’espece qui nous occupe, est recouvert de lignes onduleuses et transverses, mais ses petites cöfes fines, serrees et attenuees n’ont aucun rapport avec les cötes @paisses et fortement accentudes de l’Hemicidaris Zitteli. Nous reunissons A cette espece des radioles a cötes onduleuses et saillantes recneillis par M. Jeanjean dans les calcaires jurassiques superieurs de departement de l’Herault: ils sont moins renfles, plus allonges, plus regulierement cylindriques. mais les cötes onduleuses sont les mömes, et ces radioles nous paraissent appartenir au m&me type.
Localite: Stramberg, rare. Musee de Munich, Geologische Reichs- anstalt (Vienne).
La variete que nous rapportons A cette espece a ete recueillie A Cazillac-
le-Haut (Herault). pl. IV. fig. 26—28. Radioles de I’ Hemieidaris Zitteli, Stramberg.
XII. Acrocidaris, Agassiz, 1840.
Le genre Acrocidaris, bien que voisin des Hemicidaris, en est parfaitement distinet; il sera toujours facilement reconnaissable & ses zones poriferes onduleuses, A ses aires ambulacraires garnies, dans toute leur etendue, de deux rang6es de gros tabercules saillants, creneles et perfores, s’elevant jusqu’au sommet, le plus souvent marquds ä leur base de sillons irr@guliers correspondant A la suture des plaques, & ses tubercules interambulacraires de meme nature, mais plus developpes, A l’absence de tubercules secondaires, & son peristome grand, circulaire, fortement entaill&, a son appareil apical pentagonal, solide, prösentant, sur chacune des plaques genitales paires, un tubereule mamelonn& et perfore, A ses radioles allonges, robustes, subeylindri- ques, souvent tricarends et un peu aplatis & leur extremite, lisses en appa- rence, mais en realite couverts de stries fines, serrees, transverses.
Le genre Aecrocidaris ne venferme qu’un petit nombre d’especes; il commence ä se montrer dans l’ötage bathonien et disparait avec les dernieres assises de l’etage nedocomien. Une seule espece, Acrocidaris nobilis, a ete recueillie dans les calcaires de Stramberg.
23). 1. Acrocidaris nobilis, Agassiz, 1840. pl. IV, fig. 29—34. Voyez, pour la synonymie de cette espöce, Pal&ontologie francaise, terrain jurassique, t. X, 2d° partie, p. 217. Dimensions.
Echantillon de grande taille: hauteur: 30 mill. diamötre: 52 mill.
Äerocidaris. 29
Individu jeune: hauteur: 16 mill. diametre: 26 mill.
Espece de grande taille, mediocrement renfl&e en dessus, presque plane en dessons. Test &pais. Zones poriferes onduleuses, form&es de pores simples, arrondis, se multipliant autour du p@ristome. Aires ambulacraires presque droites, &troites au sommet, s’&largissant vers l’ambitus, garnies de deux rangdes de tubereules assez gros, saillants, fortement mamelonnes, faiblement eränel6s et perfores, marqueds & la base de sillons rayonnants, diminuant graduellement de volume aux approches du sommet et du peristome, affeetant a la face superieure une disposition alterne. Granules intermediaires inegaux et tres peu nombreux. Aires interambulacraires pourvues de deux rangees de tuber- cules de m&me nature que ceux qui couvrent les aires ambulacraires, mais plus gros et plus saillants surtout vers l’ambitus, diminuant assez rapidement de volume A la face superieure, entonrös de scrobicules subelliptiques et se touchant souvent par la base. Zone miliaire presque nulle, occupee, ainsi que l’espace qui s@pare les tubereules des zones poriferes, par des granules peu abondants. inegaux, quelque fois mamelonnes. Peristome etendu, sub- eirculaire, A feur de test, muni de fortes entailles. Appareil apical solide, subpentagonal; plaques genitales A peu pres @gales, munies chacune d’un gros tubereule perfore et fortement mamelonne, & l’exception de la plaque madre- poriforme qui est .bombee et finement spongieuse: pores genitaux s’ouvrant A Vextrömite externe des plaques; plaques ocellaires petites, subtriangulaires, intercaldes ä l’angle des plaques genitales.
Plusieurs de nos exemplaires sont & l’&tat de moule interieur: les aires ambulacraires sont pr&sque droites, renflöes et fortement sillonnees an milien. Les aires interambulacraires, relativement dtroites A leur partie superieure, offrent les traces de deux rangees de tubercules gros et saillants surtout. vers l’ambitus.
Nous retrouvons, dans nos &chantillons de Stramberg, quelques unes des varietes que nous avons signalees en France. Les tubereules ambulacraires, toujours moins developp6s que les tubercules interambulacraires, sont plus ou moins nombreux et serres, et affectent quelque fois une disposition alterne. Les tubereules de la face superieure presentent des perforations plus ou moins accusees et souvent le mamelon est presque lisse.
Rapports et differences. L’Acrocidaris nobilis, en y r&unissant, comme l’ont fait Desor et M. de Loriol, les Acrocidaris formosa et tuberosa, Agassiz, et les Aecrocidaris ovalis, elongala et subformosa, Etallon, forme un type toujours parfaitement reconnaissable aux caracteres que nous venons d’indiquer. Voisin de l’Aerocidaris stiata, de l’etage bathonien, il s’en distingue par sa forme plus surbaissde et moins conique, par ses zones poriferes plus ondu- leuses, par ses aires ambulacraires plus larges, garnies de tuberceules moins nombreux et plus developpes, offrant surtout vers l’ambitus une difference moins sensible avec les tubercules interambulacraires.
30 Les Echinides de couches de Stramberg.
Localites: Stramberg, assez commun. Musde de Munich, Geologische Reichsanstalt (Vienne).
L’Acroeidaris nobilis est une des esp£ces caracteristiques de l’&tage corallien, et sa presence a te signalde dans un grand nombre de localites: En France, l’Aecroeidaris mobilis a ete rencontıe A Chatel-Censom, Merry-sur-Yonne, Cou- langes-sur-Yonne, Crain, Andryes, Druyes (Yonne), ä Crecy-sur-Tille (Cote-d’or), a Champlitte (Haute-Saone), dans l’ötage corallien inferieur; ä La Rochelle (Charente inferieure), ä Preuilly (Indre et Loire), ä Levier (Doubs), ä Djebel- seba (Algerie), dans l’&tage corallien superieur; ä Echaillon (Isere), au puits de Rians (Var), dans les couches superieures du terrain jurassique. En Suisse, l’espece parait propre a l’&tage sequanien et a &t€ recueillie & Hobel (Soleure), ä St. Sulpice, au Col des Roches pres le Locle (Neuchatel), ä& Ste. Croix (Vaud) au sud de Villeret, sur le mont Chasseral, a Moutiers, la. Scheulte et Corceles (Jura bernois).
pl. IV. fig. 29. Aecrocidaris nobilis, vu de eöte, du Musee de Munich. Stramberg. fig. 30. Le m&me, vu sur la face saperieure. fie. 31. Le möme, vu sur la face inferieure. fig. 32. Individu jeune, vu de cöte, du Geologische Reichsanstalt. Stramberg. fig. 33. Le möme, vu sur la face superieure. fig. 34. Le m&me, vu sur la face inferieure,
XII. Pseudodiadema, Desor, 1856.
Les Pseudodiadema sont caracterises par leurs zones poriferes droites ou subonduleuses, composees de pores simples, quelquefois bigemines aux approches du sommet, se multipliant toujours vers le peristome, par leurs aires ambulacraires convergant en ligne droite du sommet ä la bouche, s’elar- gissant vers l’ambitus, garnies de deux rangdes de tubercules princeipaux creneles et perfores, par leurs aires interambulacraires pourvues de tubereules de mäme nature que ceux des aires ambulacraires, mais ordinairement plus gros et accompagnes de tuberenles secondaires disposes en rangees plus ou moins nombreuses, par leur appareil apical largement developpe, tres peu solide.
Les especes du genre Psewdodiadema peuvent se diviser en deux groupes basds sur la disposition simple ou big&minde qu’offrent les pores ambula- craires aux approches du sommet. Ce caractere, insuffisant au point de vue generique, doit toujours &tre pris en consideration pour la distinction des especes et coincide du reste avec certaines autres differences: les Psexdo- diadema & pores simples sont en general cireulaires & l’ambitus, renfles, sub- h@mispheriques en dessus et munis d’un appareil apical mediocrement deve- loppe; au contraire les Pseudodiadema & pores bigemines sont fortement deprimes en dessus; leur ambitus est subpentagonal; leur appareil apical, ä en juger par l’empreinte qu’il a laissee, occupe une grande partie de la face
Pseudodiadema. 31
superieure, affeete une forme pentagonale trös prononcee et n'est. conserve dans aucun des exemplaires que nous connaissons. (Ce second groupe corres- pond au genre Diplopodia, &tabli par Mac Coy, et que quelques auteurs ont adopte, mais que nous avons cru devoir depuis longtemps rejeter de la methode, en raison du peu de constance de ses caracteres.
Le genre Pseudodiadema, tres abondant dans les terrains jurassiques et dans les tages inferieurs du terrain eretace, disparait dans la craie supe- rieure, et c’est A peine si quelques rares especes ont &te signalees dans les terrains tertiaires; c’est A l’&poque corallienne que ce genre atteint son maxi- mum de developpement.
Trois especes existent dans les couches de Stramberg: deux d’entre elles, Pseudodiadema pseudodiadema et Ps. florescens, appartiennent au pre- mier groupe; le Ps. aroviense fait partie du second groupe.
24). 1. Pseudodiadema pseudodiadema (Lamarck), Cotteau, 1882.
pl. V, fig. 1 et 5.
Voyez, pour la synonymie et la description de cette espece, la Pal&on- tologie francaise, terrain jurassique, t. X, 2de partie, p. 330, pl. 353— 355.
Nous ne possedons de cette espece qu’un fragment de test et deux moules interieurs. Le test, bien que tres incomplet, est suffisamment caracterise par ses zones poriferes droites, & fleur de test, composees de pores simples et rögulierement superposes, par ses aires ambulacraires presentant, & la face superieure et jusqu’aux approches du sommet, deux rangees de tubercules serobicules, creneles, perfores, finement mamelonnes, accompagnes de granules indgaux et assez abondants, par ses tubercules interambulacraires beaucoup plus gros et A scerobicules confluents. Notre fragment de test fait partie de la face superieure et n'est muni que de quelques tubereules secondaires peu developpes et qui tendent dejä A se confondre avec les granules. et echan- tillon appartient & la variete de petite taille qu’on rencontre assez abon- damment dans l’etage corallien superieur et que nous avons fait figurer, pl. 355, fig. 1 (loco sup. cit.).
Les moules interieurs que nous rapportons ä& cette espece sont moins bien caracterises: ils different assur&ment des moules interieurs de l’Hemici- daris Agassixi et de l’Acroeidaris nobilis, mais nous ne pouvons avoir de certitude sur leur identite speeifique.
Rapports et differences. Le Pseudodiadema pseudodiadema est une des especes les plus r&epandues du genre Pseudodiadema; il sera tonjours facilement reconnaissable ä son ambitus .eirculaire, ä sa face superieure uni- form&ment bombee, A ses pcres simples, ä l’abondance de ses tubercules
32 Les Echinides des couches de Stramberg.
secondaires, aux profondes entailles de son peristome. Mentionnde, pour la premiere fois, par Lamarck, en 1816, sous le nom de Oldarites pseudodiadema, cette espece a recn successivement des auteurs les noms d’hemisphaerieum, de lransversum, de Lamarcki et de Flamandi. La loi de priorit@ nous fait un devoir de revenir au nom speeifique de pserdodiadema, donne par Lamarck, tout en regrettant quil soit identique au nom de genre choisi par Desor. =
Localite: Stramberg, tres rare. Musde de Munich.
Cette esp&ce se rencontre dans un tr&es grand nombre de localites. En Allemagne, elle a et signal&e A Hoheneggelsen (Hannovre); en Angleterre, ä Calne et a Malton; en France, elle est abondante «dans l’ötage corallien inferienr ä Merry-sur-Yonne et a Druyes (Yonne). a Selongey ACöte-d’or), A St. Mihiel (Meuse), ä Novion, Puisieux (Ardennes), ä Benerville, Trouville (Calvados) ete., et dans l’etage corallien superieur, & Tonnere (Yonne), A Brucdale Houreceq (Pas de Calais), a la Rochelle (Uharente inferieure): elle est egalement commune en Suisse et a te receuillie soit dans le calcaire A Chailles, ä Combe aux Loups (Jura bernois), A Klein Lützel (Soleure), & Kilchberg, Zeglingen (Bäle); — soit dans l’&tage säquanien, A St. Sulpice, ä la Baume pres le Locle (Neuchatel), ä Sainte-Croix (Vaud), ä Hobel (Soleure) etc.
pl. V. fig. 1. Fragment du Pseudodiadema pseudodiadema. Stramberg.
fig. 2. Le möme grossi. fig. 3. Moule interieur vu de cöte. Stramberg.
3 2
fig. 4. Le möme, vu sur la face superieure.
fig. 5. Autre moule interieur, vu sur la face superieure, Stramberg.
25). 2. Pseudodiadema florescens (Agassiz), de Loriol, 1881. pl. V, fig. 6—10.
Voyez, pour la synonymie de cette espäce, Pal&ontologie francaise, terrain jurassique, t. X, 2de partie, p. 317.
Dimensions.
Hauteur: 11 mill. Diametre: 24'/, mill.
Espece de taille moyenne, circulaire, l&gerement bombde en dessus, presque plane en dessous. Zones poriferes droites, A fleur de test, compos&es de pores simples disposds par paires &cartdes que s@parent de petites cloisons saillantes, se multipliant un peu autour du peristome. Aires ambulacraires tres etroites surtout pres du sommet, garnies de deux rangees de tubercules saillants, faiblement crönel&s, surmontds d’un petit mamelon finement perforg, au nombre de neuf ou dix par serie. Ces tubercules places pres des zones poriferös s’elevent au dessus de l’ambitus et sont remplaces assez brusquement,
Pseudodiadema, 33
aux approches du sommet, par des granules epais, formant dans rangees irrögulieres. Aires interambulacraires pourvues de deux series de tubereules saillants, plus developpes que ceux des aires ambulacraires, comme eux faiblement cröneles, mamelonnes et perfores, au nombre de dix ou onze par serie. Ces tubercules s’attenuent pres du sommet et paraissent remplaces par de simples granules scerobicules. Zone miliaire large, occupde par des granules assez abondants, inegaux, quelquefois mamelonnes, tendant A se grouper autour des scrobicules, laissant, vers la suture mediane notamment A la face superieure, quelques espaces lisses. Peristome ä fleur de test, assez etenda, circulaire, marqu& d’entailles relevees sur les bords. P£riprocte ar- rondi, entoure d’un petit bourrelet saillant. Appareil apical solide, penta- gonal, granuleux; plaques genitales A peu pres &gales, perfordes A une cer- taine distance du bord; plaques ocellaires subtriangulaires, intercaldes dans les angles externes des plaques genitales.
Un seul exemplaire de cette espece a &t& recueilli ä Stramberg, mais il presente tous les caracteres essentiels du Psexdodiadema florescens, et ne differe du type que par ses tubercules ambulacraires et interambulacraires un peu plus serres et plus nombreux. Ces me&mes tubercules paraissent dans notre öchantillon presque depourvus de cerenelures et imperfores, mais cet aspect est du a la fossilisation, et en les examinant ä& la loupe on reconnait, chez quelques uns, de legeres traces des cränelures.
Rapports et differences. Le Pseudodiadema florescens se distingue de ses congeneres par ses pores simples disposds par paires &cartdes, par ses tubereules ambulacraires que de simples granules remplacent brusquement aux approches du sommet, par ses tubereules interambulacraires s’attönuant et disparaissant completement autonr de l’appareil apical, par sa zone miliaire large, par son periprocte eireulaire, bord@ d’an löger bourrelet, par son ap- pareil apical solide et granuleux.
Localite: Stramberg, tres rare. Geologische Reichsanstalt.
Le Pseudodiadema florescens a &t& signale, en France et en Suisse, dans un grand nombre de localites. En France, il a &t& recmeilli A Merry- sur-Yonne, ä Crain,. & Coulanges-sur-Yonne (Yonne), ä Selongey, Courchamps (Cöte-d’or), a Champlitte, Chassigny (Haute-Saone), A Vincket (Haute-Rhin), dans l’etage corallien inferieur, — ä& Tonnerre, ä Thury (Yonne), ä Vertaut (Aube), a La Rochelle (Charente inferieure), A Valfın (Jura), & Brucdale (Pas de Calais), ä Djebel Seba (Algsrie), dans l’6tage corallien superieur. L’espece se rencontre egalement, en Suisse, ä Zwingen, Blauen, Graitery, Tariche (Jura bernois), dans l’&tage corallien sup£rieur.
pl. V. fig. 6. Pseudodiadema floreseens, vu de cöte. Stram berg.
fig. 7. Le meme, vu sur la face superieure, fig. 8. Le meme, vu sur la face inferieure, fig. 9. Portion des aires ambulacraires et interambulacraires grossies.
fig. 10. Appareil apical grossi. Palaeontologische Mittheilungen Bd. 3. 3
34 Les Echinides des conches de Stramberg.
26). 3. Pseudodiadema subangulare (Goldfuss), Cotteau. pl. V. fig. 11—14.
1826. Diadema subangulare, Goldfuss, Petref. mus. univ. Boruss. Rhen. Bonn., p. 122, pl. XL, fig. 8.
1847. —_ - (pars) Agassiz et Desor, Catal. rais. des Echin., p. 44.
1850. _ _ d’Orbigny, Prod. de palöont. strat., t. IT, p. 27.
1852, — _ Giebel, Deutschlands Petrefacten, p. 320.
1852. — = Bronn, Lethaea geognostica, t. Il, p. 144.
1856. Diplopodia subangularis, Desor, Synopsis des Echin. foss., p. 75 (excl. fig.).
1873. Diadema subangulare, Quenstedt, Petrefactenkunde Deutschlands, Echinod.,
p. 310, pl. LXXII, fig. 18. 1882. Pseudodiadema subangulare, Cotteau, Paleont. frang., terrain jurassique, t. X, 2de partie, p. +11.
Nous ne conaissons que les moules interieurs de cette espece, et sans que nous puissions avoir une certitude absolue, ıl nous a paru qu'ils devaient appartenir au Pseudodiadema subangulare; ls different du type figure par Goldfuss et des exemplaires de Muggendorf que nous possedons dans notre collection, par leur taille un peu plus forte, mais ils s’en rapprochent par tous leurs autres caracteres, par leur forme deprimde en dessus et en dessous, par leur ambitus nettement pentagonal, par leur pores dedoubles a la face superieure, sans etre aussi fortement big&minds que dans certaines especes voisines, par l’etendue et la forme pentagonale de l’empreinte qu’a laissee l’appareil apical.
Le Pseudodiadema subangulare a longtemps et& confondu avec une espece abondante en France et en Suisse, le Pseudodiadema aroviense, Desor ; c’est ä M. de Loriol que revient le merite d’avoir reconnu que les deux especes sont parfaitement distinctes et que le Pseudodiadema aroviense diftere du Pseudodiadema, subangulare par sa taille plus forte, sa forme relativement plus deprimde, ses pores ambulacraires plus completement et plus largement bigemines ä& la face superieure, par ses tubereules principaux plus saillants et plus serres, par ses granules moins distinets, par ses tubercules secon- daires plus nombreux et plus apparents.
Localite: Nesseldorf, assez rare. Mus&de du Munich.
Le Pseudodiadema subangulare n’a pas encore 6t& rencontre en France, en Suisse et en Angleterre; il parait jusqu’ici special ä l’Allemagne et a ete recueilli en assez grande abondance A Thurnau et Muggendorf (Baviere), A Galgenberg pres Hildesheim et ä& Lendenberg pres Hanovre, dans l’etage corallien.
pl. V, fig. 11. Moule intörieur du Pseudodiadema subangulare, vu de cöte. Nisseldorf.
fig. 12. Le möme, vu sur la face superieure. fig. 13. Autre exemplaire, vu de cöte. Nisseldorf. fig. 14. Le meöme, vu sur la face inferieure.
Pedina. 35
XIV. Pedina, Agassiz, 1840.
Le genre Pedina est remarquable par la tenuite de son test, par sa forme circulaire, rarement subpentagonale, presque &galement deprimde en dessus et en dessous, par ses pores ambulacraires disposes par paires obliques, se relevant aux approches du sommet, par ses tubercules perfores et non creneles, en general espaces et attenues, formant des rangees prineipales et secondaires, par son peristome petit, decagonal, muni de fortes entailles, par son appareil apical large et superficiel.
Le genre Pedina est propre jusquici au terrain jurassique; il commence ä se montrer dans le lias, acquiert le maximum de son developpement A l’epoque corallienne et disparait avec l’etage kimmeridgien.
Une seule espece a &t& rencontree a Stramberg.
27). 1. Pedina sublaevis, Agassiz, 1840. pl. V, fig. 15—16.
Voyez pour la synonymie et la description, la Paleont. francaise, terrain jurassique, t. X, 24° partie, p. 646, pl. 431—434.
Nous n’avons sous les yeux qu’un exemplaire de petite taille et assez incomplet, mais il est garni de son test; la plupart de ses caracteres sont visibles et nous n’eprouvons aucune incertitude sur son identite avec le Pedina sublaevis: son ambitus est circulaire et sa face superieure tres deprimee; ses zones poriferes, etroites et superficielles, se composent de pores disposes par triples paires obliques qui se relevent et deviennent presque droites aux approches du sommet. Les aires ambulacraires, aiguös a leur partie sup@rieure, s’elargissent en descendant vers l’ambitus et sont garnies de deux rangees de tubercules espaces, inegaux, alternes & la face superieure, lisses et per- fores. Les tubercules interambulacraires, un peu plus gros, mais de m&öme nature que les tubercules ambulacraires, sont comme eux espac6s et attenues, lisses et perfores, sans que la perforation soit bien apparente ä cause de l’usure des tubereules; ils sont accompagn&s de tubercules secondaires indgaux, espaces, disparaissant avant d’arriver au sommet. Le peristome n'est pas visible dans notre exemplaire. Le periprocte affecte une forme subeirculaire. L’appareil apical est grand, superficiel et presente quelques granules et tuber- cules inögaux.
Rapports et differences. Le Pedina sublaevis, tel que nous l’avons eirconscrit dans Ja Pal&ontologie francaise, constitue une espece plus ou moins tuberculeuse, de taille tres variable, mais qui sera toujours reconnais- sable a sa forme arrondie, & sa face superieure deprimde, ä ses zones pori- feres superficielles, composees de pores ranges par triples paires peu obliques, et ne se multipliant pas autour du peristome, a ses tubereules ambulacraires
36 Les Echinides des couches de Stramberg.
et interambulacraires espaces et attenuds, A ses tubercules secondaires abon- dants, irreguliers, toujours apparents, mais moins developpes que les tuber- cules principaux, ä son appareil apical superficiel et tr&s large.
Localite: Ignaziberg, tres rare. Musde de Munich.
Le Pedina sublaevis occupe, en France, un horizon stratigraphique tres etendu; il a &t@ rencontre a Chauffour (Sarthe), A Daix (Cöte-d’or), dans l’etage oxfordien; — ä Selongey, & Laignes (Cöte-d’or), & Chatel-Censoir et Druyes (Yonne), a St. Mihiel (Meuse), ä Champlitte (Haute-Saone), dans l’etage corallien inferieur; — ä Commissey et ä Lezinnes (Yonne), dans l’6tage corallien moyen; — ä& Bar-sur-Aube, Fontaines, Baroville, Gy&-sur-Seine, Les Riceys (Aube); a Marb£ville, Vouecourt (Haute-Marne), dans l’&tage kimmeridgien. L’espece est &galement abondante en Suisse: dans ’Echinologie helveti- que, M. de Loriol l’a signalde ä Seewen, Graitery, Fringeli, Combe d’Eschert pıes Moutiers (Jura bernois), dans le terrain A chailles; — ä Montchaibeux, Vorbourg (Jura bernois), a la Baume les Ravieres pres le Locle (Neuchätel), a St“ Croix (Vaud), dans l’tage söquanien.
pl V. fig. 15. Fragment du Pedina sublaevis. Ignaziberg.
fig. 16. Le m&me grossi.
Sept exemplaires de Pedina provenant des couches de Stramberg et faisant partie des collections du Geologische Reichsanstalt de Vienne nous ont dte recemment communiques: presque tous ces &echantillons sont garnis de leur test, et bien que leur conservation laisse ä desirer, il nous a &t& possible de les etudier et nous croyons devoir, comme le fragment que nous avons precedemment decrit, les rapporter, au Pedina sublaevis; ils sont en general plus &pais, plus renfles, plus bomb£s a la face sup6rieure que les Echantillons de Suisse et de France; leur aspect est plus granuleux; leur tubereules secondaires sont plus abondants, plus developpds et les deux rangees princi- pales interambulacraires se detachent moins nettement surtout A la face superieure. Malgre ces differences, il nous a paru difficile de separer les exemplaires de Stramberg, du Pedina sublaewis qui, d’apres les observations de M. de Loriol et les miennes, varie beaucoup dans le nombre et la dis- position de ses tubercules.
XV, Stomechinus, Desor, 1857.
Le genre Stomechinus, &tabli par Desor, en 1857, et adopte par tous les auteurs, constitue un groupe tres naturel que caracterisent parfaitement ses zones poriferes droites, formdes de pores disposes par triples paires d’autant plus obliques quelles se rapprochent de l’ambitus, ses tubercules petits, abondants, imperfores et non creneles, ä pen pres d’egale dimension sur les deux aires, couvrant toute la surface du test de series verticales plus nombreuses et plus de&veloppees vers ’ambitus et ä la face inferieure,
Stomechinus. 37
son peristome largement ouvert, subpentagonal, muni de fortes entailles, remarquable par l’&troitesse des Jövres interambulacraires qui se reduisent A de simples lobes anguleux, tandisque les levres ambulacraires sont presque droites et beauconp plus &tendues.
Le genre Stomechinus est abondant A l’&£poque jurassique et multiplie dans chaque dtage ses espöces et ses individus; il est beaucoup plus rare dans le terrain cıretacd et dans les terrains tertiaires. Il existesa l’Epoque actuelle et est represente par les Zylhechinus, Al. Agassiz, que nous avons reunis aux Stomechinus, dont ils ne different par aucun caractere essentiel.
Une seule espece, la plus repandue de toutes en France et en Suisse. a öt& recueillie dans les couches de Stramberg.
28). 1. Stomechinus perlatus (Desmarets), Desor, 1856. pl. IV, fig. 17—20.
Voyez, pour la synonymie et la description de cette espece, l’Echino- logie helvätique, terrain jurassique, p. 221, pl. XXXVII, 1870.
Dimensions.
Type du Stomechinus perlatus. Moule interieur: hauteur: 48 mill. diametre: 60 mill. Var. lineata.. . » » » . . Moule interieur: hauteur: 33 mill. diamötre: 49 mill. Exemplaire de tr&es grande taille. Moule interienr: hautenr: 58 mill. diamötre: SO mill.
Les exemplaires recueillis ä Stramberg sont assez nombreux, mais presque tous & l’&tat de moules interieurs. Aussi ne pouvons nous en donner une description complete. Quelques uns, cependant, ont conserv& des portions de test qui ne nous laissent aucun doute sur leur determination: Les zones poriferes sont larges, droites et formdes de pores disposds par triples paires obliques. Les tubercules sont abondants, serrdes, homogenes et augmentent de volume & la face inferieure. Les deux rangdes prineipales de tubercules ambulacraires se maintiennent parfaitement distinctes aux approches du sommet et paraissent nıeme augmenter un peu de volume. Les granules qui les accompagnent sont nombreux, inögaux, groups autour des scrobicules et se prolongent ca et lä en series horizontales et delicates. Le milieu de l’aire interambulacraire est un peu nu; le peristome subpentagonal est marque d’entailles profondes et les levres ambulacraires sont beaucoup plus &tendues que celles qui correspondent aux aires interambulacraires.
Nous retrouvons & Stramberg les principales varietes signaldes en France et en Suisse: certains exemplaires sont renfles, eleves, subconiques, c’est le type de l’ancien Echinus perlatus,; d’autres sont moins &pais, subh&mispheri- ques en dessus, un peu deprimes et correspondent parfaitement ä& la variete
38 Les Echinides des couches de Stramberg.
" designee longtemps sous le nom de Stomechinus lineatus. La variets globu- leuse, remarquable par les larges proportions de son test existe @galement, et nous avons sous les yeux un &chantillon recueilli par M. Hebert & Inwald, dont le diametre est de 80 millimetres et depasse de 5 millimötres notre plus grand exemplaire de France.
Les monles interieurs, comme ceux que nous trouvons en France A l’etat siliceux, portent l’empreinte de la suture des plaques; celles qui constituent les aires ambulacraires sont petites, pentagonales, &troites, allongees, recourbedes au milien; les plaques interambulacraires sont longues, de medioere largeur, legerement subllexueuses: au fur et ä mesure qu’elles s’elövent vers le sommet, elles deviennent relativement plus larges.
Rapports et differences. Le Stomechinus perlatus, en y reunissant les Stomechinus lineatus, serialis, psammophorus et aroviensis, se distingue nettement de ses congeneres par l’ensemble de ses caracteres et notamment par l’abondance de petits granules fins et delicats qui se groupent autour des scrobicules, et se prolongent cä et lä en series horizontales.
Localite: Stramberg, Inwald, assez rare. Musde de Munich, Geo- logische Reichsanstalt (Vienne), Coll. de M. Hebert.
Cette espece connue depuis longtemps, souvent citee et figurde par les auteurs, est extrömement repandue en France et en Suisse. En France, elle commence A se montrer dans l’ötage oxfordien et a et& recueillie a Talant (Haute-Marne) et A Sennevoy (Yonne) ou elle est rare. Le Stomechinus perlatus atteint le maximum de son developpement dans l’etage corallien inferieur et se rencontre A Courchamps, Briancourt, Piepape (Haute-Marne), ä Champlitte, a Beaujeux (Haute-Saone), ä Laignes, Vertaut, Selongey (Cöte- d’or), a Chätel-Censoir, Druyes (Yonne) etc. et dans beaucoup d’autres localites, partout tres abondante. Moins frequente dans l’etage corallien sup£rieur, elle a &t& recueillie A Tonnerre (Yonne), a Bourges (Cher), A Bar-sur-Seine et Fontaine (Aube), a Soncourt (Haute-Marne). M. de Loriol indique sa presence dans le terrain ä chaille (tage corallien inferieur) A Fringeli, au val de Moutiers, A la Combe d’Eschert etc. dans le jura bernois, & Joux (Neuchätel), a St* Croix (Vaud), a Auenstein Wöschnau (Argovie), A Obergösgen (Soleure) et dans beaucoup d’autres localites; elle est bien plus rare dans l’&tage sequanien, et M. de Loriol mentionne seulement Elay, Gratery (Berne), Olten (Soleure).
pl. V. fig. 17. Moule interieur avec portion de test du Stomechinus perlatus (var.
lineata), du Geologische Reichsanstalt, vu de cöte. Stramberg.
fig. 18. Autre exemplaire, type du Stomeehinus perlatus, du Musee de Munich, vu de cöte. Stramberg.
fig. 19. Autre exemplaire (var. Zineata), «lu Geologische Reichsanstalt, vu de eöte, Stramberg.
fig. 20, Autre exemplaire, de tres grande taılle, de la collection de M, Hebert, vu de cöte. Inwald.
Considerations generales. 39
Considerations generales.
Les Echinides deerits dans notre travail sont au nombre de vingt huit repartis dans quinze genres:
Metaporhinus convexus (Catullo), Oidaris subpunctata, Cotteau. Cotteau. 0. — Sturi, Cottean. Collyrites carinata, Des Moulins. Rhabdoeidaris mazxima (Münster), Pachyelypeus semiglobus (Gold£uss), Moesch. Desor. Diploeidaris Elalloni, de Loriol. Fseudodesorella Orbignyi (Cotteau), Hemieidaris Agassixi (Roemer), Dames. Etallon. HA. — erenularis Agassız. (La- Holectypus corallinus, d’Orbigny. marck). H. — orifieiatus (Schlotheim), 4. — Zitleli, Cottean. de Loriol. Acrocidaris nobilis, Agassiz2. Pyrina tcaumensis (Cotteau), de Loriol. Pseudodiadema pseudodiadema (La- Pygaster Gresslyi, Desor. marck), Cottean. Oidanris glandifera, Goldfuss. Pseudodiadema florescens (Agassiz), de 0. — carinifera, Agassiz. Loriol. 0. — Blumenbacht, Münster. Pseiudodiadema subangulare (Goldfuss), C. — strambergensis, Uottean. *) Cotteau. ©. — propingua, Münster. Pedina sublaevis, Agassiz. C. — gibbosa, Cottean. Stomechimus perlatus (Desmaret), ©. — marginata, Goldfuss. Desor.
Sur ce nombre eing especes seulement sont nouvelles et signalees pour la premiere fois: Oidaris strambergensis, gibbosa, subpunctata, Stuwri et He- micidaris Zitlei. Cette derniere espece se retrouve, en France, dans le terrain jurassique superieur, A un niveau probablement identique.
Vingt trois especes ont &t& rencontrees, en Europe, dans d’autres gisements.
Neuf especes, en y comprenant l’Hemieidaris Zitteli, se vetrouvent, en Europe et en Algerie, dans des depots ä peu pres du m&me äge et consider6s comme tithoniques: Metaporhinus convexus, Pachyelypeus semiglobus, Collyrites carinatus, Holectypus orificiatus, Oidaris glandifera, Oidaris carinifera, Rhab- docidaris masima, Acrocidaris nobilis. Tvois especes seulement ne descendent pas plus bas: Metaporhinus converus, Pachyelypeus semiglobus et Hemieidaris Zitteli; les six autres s’etaient d6ja montrees dans les depots inferieurs.
*) Le C. Strambergensis se vapproche beaucoup des radioles attribues par Gemellaro au Cidaris tithonica,; cependant, n’ayant pas sous les yeux les types deerits par l’auteur italien, il nous reste quelgue doute, et nous n’avons pas ose reunir nos exemplaires a cette espece (Gemellaro, Studi paleont. sulle fauna del cal a Tereb. janitor di Sieilia, part. II, p- 89, pl. XIII, fig. 6, 10 et 11, 1871).
40 Les Echinides des couches de Stramberg.
L’etage corallien, en y comprenant les couches inferieures et les depots superieurs (söquanien), renferme soit en Europe, soit en Algerie, dix huit especes communes avec les calcaires de Stramberg. Psexdodesorella Orbignyi, Holectypus corallimus, Holectypus orificiatus, Pyrina veanmensis, Pygaster Gressiyi, Oidaris Blumenbachi, Cidaris propingua, Oidaris marginata, Rhab- docidaris maxima, Diplocidaris Etalloni, Hemieidaris Agassixi, Hemieidaris erenulanis, Acrocidaris nobilis, Pseudodiadema pseudodiadema, Pseudodiadema florescens, Pseudodiadema subangulare, Pedina sublaevis, Stomechinus perlatus. Quelques unes de ces especes sont assnurement les plus r&epandues et les plus caracteristiques de l’etage corallien, considere dans son ensemble. Il suffit de citer les Odaris Blumenbachi, propingua et marginata, \es Hemieidarıs erenularis et Agassixi, V Acrocidaris nobilis, le Pseudodiadema pseudodiadema, le Pedina sublaevis et le Stomechinus perlatus pour etablir combien sont etroits les liens qui unissent les couches de Stramberg aux depots coralliens meme les plus inferieurs. C'est un fait & noter que presque tontes les espöces, d’origine corallienne, les plus röpandues A Stramberg, sont precise- ment celles qui ont eu le plus de durde et ont occupe les horizons les plus etendus dans les äges precedents. Le Pedina sublaevis par exemple, dont le Geologische Reichsanstalt de Vienne possede une importante serie provenant de Stramberg, a commence ä se montrer, en France, dans les couches oxfor- diennes et möme calloviennes; il abonde dans les calcaires A chailles et dans le corallien inferieur, et se developpe avec profusion dans l’&tage kimmerid- gien proprement dit de la France et de la Suisse: il en est de m&me de l’Holeeiypus corallinus, de l’Acrocidaris nobilis, des Hemieidaris erenularis et Agassixi qu’on rencontre A Stramberg, et qui caracterisent, en France et en Suisse, les divers depots du terrain jurassique moyen et superieur. Il en est encore de m@me du Stomechinus perlatus, Yun des Echinides les plus abon- dants des calcaires A chailles et du Corallien inferieur, et qui a vecu en grand nombre ä Stramberg ou il est represente par ses principales varietes.
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PALAEONTOLOGISCHE
UNS:
T HEIL UNGEN AUS EN Le | DRITTER BAND. 3 on a Die Korallen der Stramberger Schichten. Die euc der Stramberger Schichten.
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Ss TU T T GART. SCHWEIZERBART SCHE. VERLAGSHANDLO NG (E. |
* Feah 8791897,
Palaeontologische Studien
über die
Grenzschichten der Jura- und Kreide-Formatin
im Gebiete
der Karpathen, Alpen und Apenninen.
Sechste Abtheilung.
Die Crustaceen der Stramberger Schichten
Wilhelm Moericke.
Mit Tafel VI. —— — a ——
"Stuttgart. E. Schweizerbart’sche Verlagshandlung (E. Koch.) 1897.
4, I TER FEBIIIEgB
en,
Druck von Carl Hammer in Stuttgart.
MAR & 1898
Nachdem die Fauna der sogenannten Stramberger Schichten theils durch Suess, theils durch Bönm und CorreAv, vor Allem aber durch v. Zırren in meisterhafter Weise grösstentheils beschrieben wurde, blieben eigentlich nur noch die Crustaceen, Korallen und Spongien aus dieser Formation zur Be- arbeitung übrig.
In Folge des Erwerbes der Honen&sGer'schen Sammlung durch den bayerischen Staat, kam auch eine verhältnissmässig grosse Anzahl von Cru- staceen aus den Stramberger Schichten in das Münchener palaeontologische Museum. Alle diese Reste fallen, von einem kleinen Macruren abgesehen, unter die Rubrik derjenigen Krebse, welche H. v. Meyer in der Familie der Prosoponiden oder Maskenkrebse zusammenfasste.
Auf Veranlassung meines verehrten Lehrers, des Herrn Prof. Dr. v. Zırrev, machte ich mich an die Bearbeitung dieses Materiales. Bei der Ausführung meiner Arbeit standen mir zum Vergleich stets die MEveEr'- schen Original-Exemplare zur Verfügung, welche der ehemaligen WETZLER'- schen Sammlung angehörten und jetzt Eigenthum des Münchener palae- ontologischen Museums sind. Ausserdem erhielt ich durch die Freundlich- keit des Herrn Director D. Stur in Wien die Originale zur Besichtigung, welche Reuss zu seiner Arbeit „Ueber fossile Krabben des Mährischen Jurakalkes“ benützt hatte. Zuletzt war es mir möglich, durch die Güte des Herrn Prof. Dr. Fraas das einschlägige Material, welches sich im Stutt- garter Naturalienkabinet befindet, näher anzusehen. Ich habe daher bei den Identificirungen mit schon bekannten Arten fast stets die Originale ver- gleichen können. Vor Allem aber musste mir daran gelegen sein, Vergleichs- material entsprechender recenter Formen zu erhalten. Meinem Wunsche hierin kam Herr Prof. Dr. Herrwıc in liebenswürdigster Weise entgegen, indem er mir eine grössere Anzahl recenter Crustaceen aus dem Münchener zoologischen Museum zur Verfügung stellte. Hiebei kam ich zu dem Re- sultat, dass die als Prosoponiden zusammengefassten Krebse keineswegs sämmtlich in einer Familie untergebracht werden können. Ich sehe mich daher veranlasst, in einem einleitenden Theile meine Ansicht über die
44 Literatur-Verzeichniss.
systematische Stellung der Prosoponiden näher zu begründen, wobei ich zu- gleich ihre verwandtschaftlichen Beziehungen zu einander und ihre muth- maassliche Abstammung berühren werde.
Allen obengenannten Herren, welche mir durch Ueberlassung von Material behilflich waren, sage ich meinen besten Dank. Vor allem aber bin ich meinem hochverehrten Lehrer, Herrn Prof. Dr. v. Zırren, welcher mir die Bearbeitung dieses Materials anvertraute und durch Literaturangabe äusserst behilflich war, zu grösstem Danke verpflichtet.
Verzeichniss der benützten Literatur.
1) Boas, Studier over Decapodernes Slaegtskabsforhold. Kiöbenhavn, 1880.
2) Desmarest, Öonsiderations generales sur la classe des cerustaces. Paris, 1825.
3) Etallon, Notes sur les erustacds Jurassiques du bassin du Jura. Gray, 1861.
4) Gemmellaro, Studii paleontologiei sulla fauna del calcare a Terebratula janitor del Nord di Sicilia. Palermo, 1868—1876.
5) H. v. Meyer, Die Prosoponiden oder die Familie der Maskenkrebse. (Palae- ontograpbica, Bd. VII, 1859— 1861.)
6) Milne Edwards, Histoire naturelle des Crustaces. Paris, 1837.
7) Milne Edwards, Alph., Portuniens et Thalassiniens. (Ann. des sciences nat. Zoologie. 4. ser. Tome 14. 1861.)
8) Oppel, Palaeontologische Mittheilungen. I. Ueber jurassische Crustaceen. Stuttgart, 1862.
9) Quenstedt, Handbuch der Petrefactenkunde, 3. Auflage. 1885.
10) Reuss, Zur Kenntniss fossiler Krabben. Wien, 1869.
11) Zittel, Palaeontologische Studien über die Grenzschichten der Jura- und Kreideformation.
12) Zittel, Handbuch der Palaeozoologie. I. Abth. I. Band. 1881—18S5.
Einleitender Theil.
Die Familie der Prosoponiden oder Maskenkrebse wurde von H. v. MEYER im Jahre 1835 aufgestellt. Derselbe war auch der erste und einzige, wel- cher eine ausführlichere Arbeit über diese fossilen Crustaceen verfasste. Weitaus der grösste Theil des von H. v. Meyer beschriebenen Materials rührt aus dem Schwäbischen Jura und ganz besonders von einer Localität desselben, dem Oerlinger Thal, her. Ueber schwäbische Reste dieser Art schrieb ausserdem auch noch QuENnstepDrT. Erst später wurden aus den Stramberger Schichten emige Prosoponiden bekannt, welche von Reuss be- arbeitet worden sind. Letztere bilden jedoch nur einen Bruchtheil der in diesen Schichten vorkommenden Prosoponiden. Sonst hat, meines Wissens, sich nur noch ErAutox und GEMMELLARO mit Prosoponiden befasst; ersterer beschrieb einige Formen aus dem französischen Jura, letzterer einige aus dem Tithon von Sieilien.
Leider ist von diesen eigenthümlichen Krebsen fast immer nur der Cephalothorax erhalten. Scheeren und Segmente sind sehr selten und da sie nie mit dem Cephalothorax im Zusammenhang gefunden werden, ist es sehr fraglich, ob sie überhaupt Prosoponiden angehören. Dieser Umstand macht es sehr schwierig, dieser Krebssippe mit Bestimmtheit ihren Platz im System der Crustaceen anzuweisen, da ja dasselbe hauptsächlich auf dem Bau der Extremitäten beruht. Der Gründer der Familie der Prosoponiden, H. v. Meyer, stellte dieselben zu den Anomuren, also einem Bindeglied zwischen Macruren und Brachyuren. Er wies hiebei auf die Beschaffenheit des Cephalothorax hin, welcher gemeinsame Merkmale sowohl mit den Ma- eruren als mit den Brachyuren theilt. Reuss machte besonders auf die grosse Aehnlichkeit der Regionen des Rückenschildes aufmerksam, welche zwischen den Prosoponiden und den noch lebenden Dromien besteht.
Zur Gruppe der Dromien wurden dieselben bis jetzt auch allgemein gestellt; v. Zırtev drückt die Vermuthung aus, die Prosoponiden könnten persistente Jugendformen der Dromien sein, wenn die von H. v. Meyer be- schriebenen Segmente in der That zu Prosoponiden gehören.
46 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
Bei seiner Beschreibung der schwäbischen Prosoponiden theilte H. v. Meyer dieselben in drei verschiedene Gattungen ein: in Prosopon, Gastro- sacus und Pithonoton. Letztere Gattung liess der Autor später selbst wieder fallen. Reuss fügte denselben noch zwei weitere Genera bei, nämlich: Goniodromites und Oxythyreus. Da jedoch ein schärferer Unterschied zwi- schen Prosopon und Goniodromites nicht besteht, bestritt H. v. Meyer die Berechtigung des letzteren als Gattungsbegriff. Hingegen liess er Oxythyreus als eigene Gattung gelten, indem er das Hauptgewicht darauf legt, dass das Rückenschild einer sichtbaren Magenbegrenzung entbehrt. Jedoch lässt sich auch diese Gattung durch den neuerdings von GEMMELLARO beschrie- benen Prosopon oxythyreiforme auf die eigentlichen Prosoponiden zurück- führen. Prosopon oxythyreiforme besitzt nämlich, wie ja schon sein Name andeutet, viel Aehnlichkeit mit dem von Reuss beschriebenen Oxythyreus gibbus, legitimirt sich aber doch durch eine wohlausgeprägte Magenregion als ächten Prosopon.
Immerhin mag Oxythyreus als eigene Gattung betrachtet werden, die sich jedoch eng an die Gattung Prosopon anschliesst.
Ganz anders verhält es sich nnn mit der von H. v. Meyer aufge- stellten Gattung Gastrosacus.
Gastrosacus nannte H. v. Meyer diese Gattung wegen der vermeint- lichen grossen Magenbegrenzung; dieselbe hat der Autor jedoch falsch gedeutet.
Wie QuENSTEDT schon bemerkte, ist die Magenregion bei Gastrosacus von ähnlich flaschenförmiger Form, wie bei den Prosoponiden, allerdings meist viel schwächer ausgeprägt. Schon in seiner ganzen äusseren Form ähnelt das hückenschild von Gastrosacus mehr dem Cephalothorax eines Macruren, oder besser gesagt Anomuren, als dem eines Brachyuren, eine Aehn- lichkeit, welche durch das lange spitze Rostrum noch bedeutend erhöht wird.
Man bekommt bei genauen Vergleichen von Rückenschildern, welche von Gastrosacus und Prosopon herrühren, unwillkührlich den Eindruck, dass die erstere Form den Macruren noch näher stehen müsse, als Prosopon. Besonders wird man in dieser Ansicht durch folgenden Umstand bestärkt: Die Prosoponiden besitzen alle mehr oder minder lange und tiefe Augen- höhlen, ähnlich den Brachyuren, während sämmtlichen Vertretern der Gat- tung Gastrosacus eigentliche Orbiten fehlen. Sie nähern sich dadurch also schon mehr den Macruren resp. Anomuren als den Brachyuren, für welch’ letztere ja die Augenhöhlen charakteristische Merkmale sind.
Durch genaue Vergleiche nun, welche ich mit Rückenschildern fossiler Gastrosaceen und recenter Anomuren anstellte, kam ich zu dem Resultate, dass die Rückenschilder von Gastrosacus zweifellos von ächten Anomuren und von Galatheen herrühren, denn die Aehnlichkeit mit den Rückenschildern der lebenden Galatheen ist eine geradezu frappante.
Einleitender Theil. 47
Der Cephalothorax der fossilen Gastrosacen besitzt dieselbe äussere Form, dieselben Furchen und Regionen auf seiner Oberfläche, wie die vückenschilder der recenten Galatheen. Selbst die spitzen, dornenähnlichen Zähne, welche mit ihrer Spitze nach vorn gerichtet sind, verzieren, wofern sie nicht abgebrochen sind, was allerdings meist der Fall ist, die Seiten- ränder des Cephalothorax von Gastrosacus genau so, wie es bei den lebenden Vertretern der Gattung Galathea der Fall ist.
Wir haben es also unzweifelhaft mit ächten Galatheen zu thun, den muthmasslichen Vorfahren der heutigen. Daher wird der an und für sich schon unglücklich gewählte Name Gastrosacus hinfällig.
Bei dem Eintheilen der fossilen Galatheen in einzelne Species, glaubte ich wenig Werth auf die mehr oder minder scharfe Begrenzung der Regionen des Rückenschildes legen zu dürfen.
Wir sehen nämlich, dass bei den lebenden Galatheen die Rücken- schilder verschiedener Individuen einer und derselben Species theils scharfe Furchen und Begrenzungen zeigen, theils dass dieselben kaum angedeutet sind. Es scheint, dass je älter die Individuen sind, welchen die Rücken- schilder angehören, desto schärfer die Furchen und Regionen auf denselben hervortreten. Zur Unterscheidung der Species bei den fossilen Galatheen habe ich vorzugsweise die Verzierung des Cephalothorax und die Beschaffenheit des Rostrums, wofern dasselbe nicht abgebrochen war, benützt.
Nachdem die ehemalige Gattung Gastrosacus als Galathea erkannt worden, verliert sie natürlich ihren bisherigen Platz unter den Dromien und wird den Anomuren zugetheilt.
Unter den schwäbischen Prosoponiden der ehemaligen WETZLEr'schen Sammlung befindet sich auch eine Form, welcher H. v. Meyer den Samm- lungsnamen Gastrodurus beilegte.
Dieser Gastrodurus stimmt in seinem ganzen Habitus sehr mit den recenten Vertretern der Gattung Pagurus überein, so dass man ihn wohl als einen Vorgänger der späteren Paguren betrachten darf. Da diese Form jedoch nur im Schwäbischen Jura und nicht auch in den Stramberger Schichten vorkommt, begnüge ich mich darauf hinzuweisen.
Werfen wir num noch einen Blick auf die eigentlichen Prosoponiden. Der Besitz tiefer Augenhöhlen und die grosse Aehnlichkeit, welche zwischen den einzelnen Regionen der Rückenschilder von Prosopon und Dromia be- steht, deuten auf die Zugehörigkeit der Prosoponiden zu den letzteren hin. Wir müssen die Prosoponiden wohl als die Vorfahren der späteren Dromien ansehen. Es kann allerdings nicht geleugnet werden, dass, während einige Prosoponiden ausserordentlich viel Aehnlichkeit mit Dromien besitzen, andere wieder, namentlich durch ihre lange schmale Form, wesentlich von denselben abweichen. Letztere stehen vielleicht dem Macrurentypus noch etwas näher,
48 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
als die anderen, welche schon in ihrem ganzen Habitus mehr ächten Dro- mien gleichen.
Es dürfte nun jedenfalls von Werth sein, etwas über die verwandt- schaftlichen Beziehungen der Dromien (Prosoponiden) zu den Anomuren und Macruren in Erfahrung zu bringen. Hierüber eibt uns der dänische Natur- forscher Boas in einer trefflichen Arbeit, welche „Studier over Decapodernes Slaegtskabsforhold“ betitelt ist, befriedigenden Aufschluss. Boas machte seine Studien bei recenten Crustaceen, wobei er sein Hauptaugenmerk auf den Bau der Extremitäten der betreffenden Thiere legte. Nach ihm besteht eine sehr nahe Verwandtschaft zwischen Dromien und Anomuren, wobei Pagurus und Galathea die primitivsten Formen der letzteren repräsentiren. Vor allem soll es Galathea sein, welche den Dromien von sämmtlichen Anomuren am nächsten steht. Von Galathea glaubte denn BoAas anfangs auch, müssten die Dromien ihre Abstammung herleiten, allein verschiedene Gründe sprachen wieder gegen diese Ansicht. Auf Grund der Untersuchungen von Zo@alarven kam er zu dem endgültigen Schluss, dass die Dromien mit den Anomuren, vor allem Galathea, zwar nahe verwandt sind, aber nicht von denselben direct abstammen. Nach Boas Ansicht leiten vielmehr beide Crustaceentypen ihre Abstammung von Macruren her und zwar speciell von Repräsentanten der Familie der Thalassimiden. Besonders soll es ein Glied der Thalassiniden sein, Axdus oder eine demselben nahe stehende Form, welcher als gemeinsamer Ahne der Anomuren und Dromien zu betrach- ten sei.
Es ist nun gewiss nicht ohne Interesse, dass in denselben Stramberger Schichten, aus welchen die Prosoponiden und Galatheen herrühren, auch vückenschilder von kleinen Macruren vorkommen, welche in ihrem ganzen Habitus so an ächte Thalassiniden erinnern, dass man wohl keinen Anstand nehmen darf, dieselben zu dieser Familie zu stellen. Der Cephalothorax ist klein, seitlich stark zusammengedrückt, mit scheimbar dreieckigem, von einer klemen Medianfurche durchzogenem Rostrum, zu beiden Seiten der Basis des Rostrums befindet sich je ein spitzer Zahn. Die Magenregion ist drei- eckig mit vorderem, langem und schmalem Ende. Wie schon aus der kurzen Beschreibung des Rückenschildes dieses kleinen Krebses hervorgeht, erinnert derselbe ausserordentlich an die recente Gattung Gebia, welche der Gattung Azxius sehr nahe steht. Zur Gattung Gebia glaube ich diesen klemen Krebs stellen zu müssen. Bemerkenswerth ist es, dass die deutliche Magen- begrenzung der fossilen Gebia von ähnlicher dreieckiger, flaschenförmiger Form ist, wie sie für die Prosoponiden so typisch ist und auch bei den Galatheen mehr oder minder angedeutet zu sein pflegt. Die recente Gebia besitzt zwar auch noch eine ähnliche Begrenzung der Magengegend, aber weniger deutlich, was mit dem weichen Cephalothorax zusammenhängen mag.
Einleitender Theil. 49
In phylogenetischer Hinsicht ist es jedenfalls nicht ohne Bedeutung, (dass in denselben Schichten mit den Prosoponiden, den Vorgängern der Dromien, auch Galatheen und Thalassiniden vorkommen, gerade diese Cru- staceentypen also, welche Boas als die nächsten Verwandten, resp. Vor- fahren der Dromien bezeichnet. Die Galatheen des oberen Jura (Tithon) theilen zwar viele verwandtschaftliche Merkmale mit den Vorfahren der Dromien, den Prosoponiden, unterscheiden sich aber doch schon von den- selben durch den Mangel eigentlicher Orbiten und durch den Besitz eines langen spitzen Rostrums. Beide Crustaceentypen theilen aber auch ein ge- meinsames Merkmal, nämlich die ähnliche Magenbegrenzung, mit Macruren, und zwar mit den Vertretern der zu den Thalassiniden gehörigen Gattung Gebia.
Es dürften wohl die palaeontolosischen Funde zur Bestätigung der von Boas bei seinen Studien der entsprechenden lebenden Krebse erzielten Resultate dienen. Anomuren, besonders Galatheen, sind nahe mit den Dromien verwandt, doch sind erstere nicht als Vorfahren der letzteren zu betrachten, sondern beide leiten ihren Ursprung als gesonderte Zweige von Thalassiniden (Azius, Gebia) ab. Die Prosoponiden repräsentiren dabei das Uebergangsstadium von den Macruren zu den eigentlichen Dromien. Aus den Dromien mögen sich später die eigentlichen Brachyuren (Brachyura genuina) entwickelt haben.
Ein anschauliches Bild dieser Stammesgeschichte gibt ein von Boas verfertigtes Schema, welches ich mit geringer Veränderung hier wiedergebe.
o % PBrachyura genuina
Thalassinidae (Axius, Gebia)
Palaeontologische Mittheilungen, Band 3. 4
Beschreibender Theil,
Crustacea. Thoracostraca. Ordnung: Decapoda.
A. Macrura.
Familie: Thalassinidae Mine Enwarns. Gattung: Gebia Leacn.
Der Cephalothorax ist ziemlich kurz und seitlich zusammengedrückt. Das flache Rostrum ist von dreieckiger Form, genügend breit, um die Augen beinahe ganz zu verdecken, auf jeder Seite der Basis des Rostrums befindet sich ein Zahn. Die nieht sehr grosse Magengegend ist vorn sehr schmal.
Gebia dura n. sp. Taf. VI Fig. 2a, 2b.
Dimensionen: Grösste Länge des hückenschildes — 4 mm. s 3reite „ a —3 97mm:
Der sehr kleine Cephalothorax ist seitlich stark zusammengedrückt und in Folge dessen ziemlich schmal. Das verhältnissmässig breite Rostrum scheint von dreieckiger Gestalt gewesen zu sein, leider ist die Spitze des- selben bei beiden mir vorliegenden Exemplaren abgebrochen. Mitten durch das Rostrum läuft eine kurze Längsfurche; an der Basis desselben be- findet sich auf jeder Seite ein spitzer, etwas gebogener Zahn. Vor der sehr deutlichen Nackenfurche e liegt die dreieckige (flaschenförmige) Magen- begrenzung o, welche in ein langes, sehr schmales Vorderende ausgezogen ist. Ausser der Nackenfurche sind nachfolgende verschiedene Furchen vorhanden: Vom Hinterrand des Cephalothorax läuft eine lange Furche « nach vorn, dieselbe verbindet sich mit einer kleinen, von der Nackenfurche auslaufenden Furche b. Von der Furche b zeigt eine kleine, etwas gebogene Verlängerung bi
Gebia. 51
nach unten. Diese Verlängerung ist für die Gebien charakteristisch (nach Boas). In der Mitte zwischen der Nackenfurche e und der Furche a be- findet sich eine halbkreisförmige Furche d, welche auch bei der recenten Species Gebia litoralis zu sehen ist. Von der Stelle, wo die Furchen d und a zu- sammentreffen, läuft eine Längsfurche /£ nach der Nackenfurche. Diese letztere dürfte der linea thalassinica (BoAs) entsprechen. Das Rostrum und die Magenregion erhalten durch kleine Rauhigkeiten ein granulirtes Aus- sehen, der übrige Theil des Cephalothorax sieht fast glatt aus.
Vergleiche und Bemerkungen. (Gebia dura besitzt viele Aehnlichkeit mit der lebenden Art Gebia litoralis. Zwar hat Gebia dura einen harten Cephalothorax besessen, im Gegensatz zu den weichen Rückenschildern der heutigen Vertreter der Gattung Gebia. Dies beeinträchtigt die Vergleichung nicht; es ist sowohl im Allgemeinen der Kalkgehalt der hornigen Basis der Crustaceenschalen ein wechselnder, es hat auch andererseits die zur selben Familie gehörige Gebia in vielen Beziehungen sehr nahe stehende Gattung Thalassina einen harten Cephalothorax. Abgesehen hievon müssen über- haupt die älteren Vertreter der Gattung Gebia ein hartes Rückenschild be- sessen haben, da dieselben nach dem von Boas aufgestellten Stammbaum ihren Ursprung von den Homariden, den hartschaligen Urformen der ganzen Sippe nahmen.
Untersuchte Stücke: 2.
Vorkommen: Wischlitz.
B. Anomura.
Familie: Galatheidae Farr.
Der Cephalothorax ist flach und ziemlich breit, jedoch übertrifft die Länge immerhin noch etwas die Breite. Das Rostrum ist mehr oder weniger hervorstehend; es bedeckt die Basis der Augenstiele. Auf der Oberfläche des Rückenschildes befinden sich verschiedene Furchen, von welchen eine, die halbkreisförmige Furche a, der Nackenfurche bei den Macruren ent- spricht. Direct unterhalb der Nackenfurche, in der Mitte sogar mit der- selben vereinigt, läuft eine Querfurche D von einem Seitenrand des Rücken- schildes zum anderen. Die Magengegend ist mehr oder minder deutlich; sie ist von dreieckiger (flaschenförmiger) Form, meist jedoch ist nur die hintere Parthie durch zwei nach vorn convergirende Furchen e angedeutet. Die Seitenränder des Cephalothorax sind mit dornenähnlichen Zähnen ver- sehen. Von Orbiten ist keine Spur vorhanden.
59 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
Galathea euteeta n. sp. Taf. VI Fig. 5. Dimensionen: Länge des Rückenschildes von den seitlichen Ecken des Stirnrandes an gemessen — 13 mm. Grösste Breite des Rückenschildes = 12 mm.
Der Cephalothorax ist länglich viereckig, wobei die Ecken des Stirn- randes ziemlich abgestumpft erscheinen. Die Seitenränder des Rückenschildes sind umgeschlagen, sie lassen noch deutlich eine Naht erkennen, welche der linea anomurica (BoAs) entspricht. Das Rostrum ist flach und an der Basis ziemlich breit, die Spitze desselben leider abgebrochen. In der Nähe des Vorderrandes, direct vor Beginn des Rostrums, erheben sich zwei kleinere Höcker, welche wahrscheinlich früher mit Stacheln besetzt waren. Die Nackenfurche befindet sich etwas oberhalb der Mitte des Rückenschildes, sie zieht in einem halbkreisförmigen Bogen nach den stumpfen Ecken des Vorderrandes. Die Querfurche ist undeutlich, was mit der Verzierung des Rückenschildes zusammenhängt. Vor der Nackenfurche befindet sich die Magenregion, von derselben ist jedoch nur das schmale, vordere Ende sichtbar. Die Herzgegend ist bei dieser Species kaum angedeutet. Einen eigentlichen Ausschnitt besitzt der Hinterrand des Cephalothorax nicht. Die Oberfläche der Steinkerne ist dicht mit langen Querriefen bedeckt. Diese Querriefen sind in der hinteren Parthie des Rückenschildes besonders lang, je mehr sie sich aber dem Vorderrand nähern, um so kürzer werden sie, bis sie endlich auf dem Rostrum eine rundliche, schuppenförmige (Gestalt annehmen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species schliesst sich in der Ver- zierung des Rückenschildes eng an die lebenden Vertreter der Gattung Galathea an. Besonders mit jungen Individuen der lebenden Species Galathea strigosa, bei welchen die Furchen des Rückenschildes noch nicht so scharf ausgeprägt sind, zeigt Galathea eutecta auffallende Aehnlichkeit.
Untersuchte Stücke: 4.
Vorkommen: Mischlowitz, Wischlitz.
Galathea Zitteli n. sp. Taf. VI Fig. 6. Dimensionen: Länge des Rückenschildes von den Ecken des Stirnrandes an gemessen = 5 mm. Grösste Breite des Rückenschildes = 4 mm. Das Rückenschild dieser Species ist bedeutend kleiner, als das der vorhergehenden, jedoch bleibt das Verhältniss der Länge zur Breite das-
Galathea. 53
selbe. Das flache, leicht gekrümmte Rostrum ist sehr breit und von drei- eckiger Form, mit einem feinen spitzen Zahn am vorderen Ende. Genau in der Mitte des Rostrums läuft ein schmaler Längskiel bis in die äusserste Spitze. Vor der recht gut ausgeprägten Nackenfurche befindet sich der Raum, in welchem die Magenregion liegt. Letztere stellt ein scharf be- erenztes Dreieck mit der längeren Spitze nach oben gerichtet dar. Die etwas erhabenen, zu beiden Seiten an die Magengegend grenzenden Parthieen werden wohl als die Leberregionen zu deuten sein. Die in der Mitte an die Nackenfurche grenzende Querfurche ist deutlich. Eime schärfere Be- srenzung der Herzgegend findet auch bei dieser Species nicht statt. Einen eigentlichen Ausschnitt besitzt der Cephalothorax nicht, hingegen ist der Hinterrand mit einem ziemlich breiten Saum eingefasst. Die Verzierung der Steinkerne besteht im der hinteren Parthie des Rückenschildes aus läng- lichen Querriefen. In der vorderen Region des Cephalothorax nehmen diese Querriefen mehr runde Gestalt an, um bis in die äusserste Spitze des Rostrums fortzusetzen, wo sie aber sehr fein werden.
Untersuchte Stücke: 5.
Vorkommen: Wischlitz.
Galathea acutirostris n. sp. (Gastrosacus Wetzleri H. v. MEvEr?)
Taf. VI Fig. 7.
Dimensionen: Länge des Rückenschildes von den Ecken des Stirnrandes an gemessen — 6 mm. Grösste Breite des Rückenschildes — 5 mm.
Das Rückenschild ist von länglich viereckiger Form, fast ganz gleich- mässig breit; das lange Rostrum ziemlich schmal, von dreieckiger Ge- stalt, vorn zugespitzt, mitten hindurch läuft ein sehr scharfer Längskiel. Direct vor Beginn des Rostrums befinden sich zwei kleine Höcker, welche wohl zur Lebergegend gehören. Die Magengegend stellt ein Dreieck dar, jedoch ist nur die hintere Parthie derselben schärfer ausgeprägt. Die halb- kreisförmige Nackenfurche ist sehr scharf eimgeschnitten, und ebenso die sich daran anschliessende Querfurche recht deutlich. Von den seitlichen Theilen der letzteren läuft je eine kurze, aber scharfe Furche nach der Herz- begrenzung. Die Herzregion ist bei dieser Species besser angedeutet, als bei der vorhergehenden; sie scheint ein gleichschenkliges Dreieck darzustellen, dessen spitzer Winkel dem Hinterrand zugekehrt ist. Der Hinterrand des Cephalothorax ist in der Mitte ein wenig ausgeschnitten. Die Steinkerne weisen auf ihrer Oberfläche Wärzchen auf, welche in der hinteren Hälfte
54 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
des Rückenschildes länglich sind, in der vorderen dagegen mehr rundlich. Die Seitenränder des Rückenschildes sind mit dornenförmigen, spitzen Zähnen besetzt, welche ihre Spitze nach oben kehren.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species besitzt viele Aehnlichkeit mit Gastrosacus Wetzleri H. v. Meyer, doch scheint Galathea aecutirostris ein etwas längeres und schmäleres Rostrum zu besitzen. Vielleicht darf Galathea acutirostris nur als eine Varietät von Gastrosacus Wetzleri ange- sehen werden. Von der Species Galathea acutirostris fand sich ein Exem- plar, welches die dornenförmigen Zähne an den Seitenrändern noch fast unversehrt zeigt. Dieselben sind genau so gestellt, wie bei den lebenden Vertretern der Gattung Galathea; das dolchähnliche Rostrum dieser Art ähnelt am meisten dem langen spitzen Rostrum der recenten Galathea rugosa.
Untersuchte Stücke: 6.
Vorkommen: Kotzobenz, Stramberg, Willamowitz. Wischlitz.
Galathea antiqua n. sp. Taf. VI Fig. A.
Dimensionen: Länge (des Rückenschildes von den Ecken des Stirnrandes
an gemessen — 14 mm. Grösste Breite des Rückenschildes = 13 mm.
Die grösste Breite fällt im die hintere Hälfte des Cephalothorax. Das tostrum ist sehr flach und von dreieckiger Form, jedoch bei sämmtlichen mir vorliegenden Exemplaren etwas defect. Vor der tief eimgeschnittenen Nackenfurche befindet sich die Magenbegrenzung, welche ein deutliches Dreieck darstellt. Zu beiden Seiten des vorderen schmalen Endes der Magenregion befinden sich zwei Höcker, welche der Lebergegend angehören, und früher wohl mit kleinen Stacheln besetzt waren. Die Querfurche ist gleichfalls gut markirt, sie trennt sich wie bei allen Galatheen an den Seiten von der Nackenfurche, um nach den Seitenrändern des Cephalothorax hin zu verlaufen. Die Verzierung des Rückenschildes besteht aus kräftigen Wärzchen, dieselben sind rundlich; nur da, wo sich die Herzbegrenzung zu befinden pflegt, sind sie länglich; vor dem Hinterrand des Cephalothorax liegt ein verhältnissmässig breiter, scheinbar glatter Saum, welcher jedoch unter der Lupe kleine runde Grübchen erkennen lässt. Die Stacheln, mit welchen die Seitenränder des Rückenschildes besetzt waren, sind fast alle abgebrochen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species unterscheidet sich haupt- sächlich durch ihre tief eingeschnittenen Furchen und durch den mit
Galathea. 55
Grübchen besetzten Saum vor dem Hinterrand von den vorhergehen- den Arten. ;
Untersuchte Stücke: 3.
Vorkommen: Mosty, Raczhichow.
Galathea Meyeri n. sp. Taf. VI Fig. 8.
Dimensionen: Länge des hückenschildes von den Ecken des Stirnrandes
an gemessen —= 10 mm. Grösste Breite des Rückenschildes = 9 mm.
Das flache Rostrum ist nicht sehr lang, dreieckig, vorn zugespitzt, und mit einem medianen Längskiel versehen. Die Magenbegrenzung wird durch ein deutliches Dreieck repräsentirt. Nackenfurche wie Querfurche sind ziem- lich tief eingeschnitten. Die Herzregion, welche bei dieser Species gut sichtbar ist, ist von querovaler Form. Eine zweite Querfurche läuft von den Seitenrändern des Cephalothorax nach der Mitte des Hinterrandes. Das Rtückenschild besitzt hinten einen kleinen, aber deutlichen Ausschnitt, wel- cher von einem schmalen, glatten Saume eingefasst wird. Die Verzierung der Steinkerne besteht aus grösseren und kleineren Wärzchen.
Vergleiche und Bemerkungen. Galathea Meyeri unterscheidet sich von den übrigen Species dieser Gattung hauptsächlich durch den Besitz einer deutlichen zweiten Querfurche, hiedurch nähert sie sich etwas mehr dem Prosoponidentypus.
Untersuchte Stücke: 2.
Vorkommen: Wischlitz.
Galathea verrucosa n. Sp. Taf. VI Fig. 9. Dimensionen: Länge des Rückenschildes von den Ecken des Hinterrandes an gemessen = 9 mm. Grösste Breite des Rückenschildes = 8 mm.
Das etwas gewölbte hückenschild ist hinten am breitesten, vorn ver- schmälert es sich etwas. Das flache und ziemlich breite Rostrum ist drei- eckig und leicht gekrümmt, ohne einen Längskiel. Die deutliche Nacken- furche läuft in einem halbkreisförmigen Bogen nach den Ecken des Stirnrandes. Eine eigentliche Magenbegrenzung lässt sich schwer nachweisen. Ebenso ist die Querfurche kaum angedeutet, was mit der Verzierung des Rücken- schildes zusammenhängen mag. Die Herzregion wird durch längliche Wärz- chen bezeichnet, während sonst die Verzierung des Rückenschildes aus rund-
56 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
lichen Wärzchen besteht. Diese Wärzchen stehen so dicht gedrängt, dass die Oberfläche der Steinkerne förmlich gepflastert erscheint. In der Mitte der Nackenfurche befinden sich zwei längliche Wärzchen. Der Hinterrand des Cephalothorax ist in der Mitte leicht ausgeschnitten. Die Stacheln der Seitenränder des Rückenschildes sind sämmtlich abgebrochen.
Vergleiche und Bemerkungen. Das Rückenschild lässt keine bestimmte Umgrenzung der einzelnen Regionen auf seiner Oberfläche erkennen, hie- durch nähert sich diese Art etwas der Gattung Oxythyreus.
Untersuchte Stücke: 2.
Vorkommen: Willamowitz.
C. Brachyura.
a) Dromiacea. Familie: Prosoponidae H. v. Mever.
Der Cephalothorax wird meist durch zwei Querfurchen, eine vordere und eine hintere, in drei Abtheilungen zerlegt. Das Rückenschild ist bei den einen länger als breit, bei anderen findet dagegen das umgekehrte Ver- hältniss statt. Das Rostrum ist gewöhnlich stark gebogen, und mit einer medianen Längsfurche versehen. Die Augenhöhlen sind tief ausgeschnitten. Die Magenbegrenzung, welche nur bei ganz wenigen fehlt, ist dreieckig (flaschenförmig) mit langem, vorderem Ende. Die Herzregion stellt meist ein Dreieck oder ein Pentagon dar. Die Seitenränder des Rückenschildes sind umgeschlagen. Ein mehr oder minder deutlicher Ausschnitt am Hinter- rand ist gewöhnlich vorhanden.
Oxythyreus gibbus Reuss.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 11mm. n Breite „ n — 8mm.
Der ovale Cephalothorax ist stark gewölbt, hinten ziemlich breit ver- schmälert er sich allmählich nach vorn. Der dreieckige, stark abwärts ge- bogene Schnabel wird vorn von einer kleinen, medianen Längsfurche in zwei Hälften getheilt. Eine deutliche Magenbegrenzung ist bei dieser Species nicht sichtbar. Von den beiden (@uerfurchen ist blos die vordere scharf eingeschnitten, die hintere dagegen nur schwach angedeutet. Die Herz- region scheint ein Pentagon darzustellen, ist jedoch sehr verschwommen. Die Seitenränder des Cephalothorax sind mit grösseren und kleineren, säge- fürmigen Zacken besetzt. Der Hinterrand des Rückenschildes ist in der
Prosopon. 57
Mitte mit einem kleinen, aber scharfen Ausschnitt versehen, welcher von einem schmalen, glatten Saum eingefasst wird. Die Schale ist mit einer Menge kleiner Wärzchen bedeckt, welche jedoch nur auf der hinteren Parthie des Rückenschildes deutlich hervortreten.
Vergleiche und Bemerkungen. Die ziemlich hohe Wölbung des Rücken- schildes und das gänzliche Fehlen einer sichtbaren Begrenzung des Magens sind für die von Reuss aufgestellte Gattung Oxythyreus chavakteristische Merkmale.
Untersuchte Stücke: 6.
Vorkommen: Stramberg, Wischlitz.
Prosopon oxythyreiforme GrEMmM. Taf. VI Fig. 10.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 11 mm. 5 Breite „ ei —Sl3.mm.
Die grösste Breite des Cephalothorax fällt in die hintere Hälfte; ganz allmählich verschmälert er sich gegen den Vorderrand hin, um in einem stark gekrümmten, dreieckigen Schnabel zu endigen. Zwei spitze Ecken auf den Seiten des Stirnrandes deuten auf den Ort hin, wo sich die Orbiten befinden. Die Seitenränder des Rückenschildes sind mit stumpfen, lappen- förmigen Zähnen versehen. Die Begrenzung der Magenregion ist recht deutlich, sie besitzt die den Prosoponiden eigenthümliche flaschenförmige Form. Beide scharf markirten Querfurchen laufen seitlich etwas in die Höhe. Die fünfseitige Herzgegend zeigt mit einer langen Spitze nach dem Hinterrand des Rückenschildes. Der Cephalothorax endigt hinten mit einem kleinen, nicht sehr scharfen Ausschnitt. Die Verzierung der Schale besteht aus einer Menge theils grösserer, theils kleinerer, unregelmässig gestellter Wärzchen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species wurde zuerst im Tithon von Sieilien gefunden und von GEMMELLARO Prosopon oxythyreiforme be- nannt, wegen der Aehnlichkeit, welche sie mit Oxythyreus gibbus besitzt. Von letzterer Species unterscheidet sich Prosopon oxwythyreiforme hauptsäch- lich dureh grössere Breite und durch den Besitz einer deutlich begrenzten Magengegend.
Untersuchte Stücke: 3.
Vorkommen: Willamowitz, Wischlitz. Ausserdem Tithon von Sieilien.
58 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
Prosopon heraldieum n. sp. Taf. VI Fig. 13.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 11 mm. R Breite „ ; — 28mm:
Der etwas gewölbte Cephalothorax besteht aus einem grösseren, ovalen Haupttheil und aus einem kleinen, durch eine Einschnürung von ersterem getrennten Theil, dem Stirnfortsatz. Dieser Fortsatz oder Schnabel besitzt viele Aehnlichkeit mit einer kleinen Krone, welche aus 4 Wülsten gebildet wird; zu beiden Seiten dieses kronenartigen Stirnfortsatzes befinden sich spitze Verlängerungen, welche jedenfalls als die Ecken der Augenhöhlen- winkel zu betrachten sind. Eine deutliche Begrenzung der Magengegend ist nicht sichtbar. Von den beiden Querfurchen ist die hintere weit schärfer eingeschnitten als die vordere. Die zwischen den beiden Querfurchen be- findliche mittlere Abtheilung des Rückenschildes stellt nur ein schmales Band dar. Die Herzregion ist im Gegensatz zu der nicht einmal ange- deuteten Magengegend äusserst scharf markirt. Dieselbe stellt ein etwas erhabenes Dreieck dar, mit der ziemlich langen Spitze nach dem Hinterrand des Rückenschildes gekehrt. Die Seitenränder des Rückenschildes waren mit kleinen, feinen Stacheln besetzt. Einen eigentlichen Ausschnitt besitzt der Cephalothorax nicht, wohl aber ist der Hinterrand mit einem verhältniss- mässig breiten, glatten Saum eingefasst. Die Steinkerne sind nur auf der hinteren Parthie mit kräftigen Wärzchen verziert, vorn erscheinen sie da- gegen ganz glatt.
Vergleiche und Bemerkungen. Prosopon heraldicum habe ich diese Spe- cies wegen der Aehnlichkeit benannt, welche sie mit einem Wappen be- sitzt. Durch den Mangel einer sichtbaren, äusseren Magenbegrenzung nähert sich diese Species etwas der Gattung Oxythyreus. Der aus 4 kleinen Längs- wülsten gebildete Schnabel ist für diese Art charakteristisch, sie weicht hiedurch von den übrigen Prosoponiden etwas ab.
Untersuchte Stücke: 5.
Vorkommen: Koniakau, Kotzobenz, Willamowitz.
Prosopon paradoxum H. v. Meyer. Taf. VI Fig. 12.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 7 mm. " Breite „ ; —= 55mm.
Das Rückenschild dieser merkwürdigen Species ist in seiner hinteren Hälfte breit und aufgebläht, gegen vorn wird es bedeutend schmäler. Die Schnäbel sind leider bei den mir vorliegenden Exemplaren abgebrochen. Die
Prosopon. 59
Magengegend ist recht deutlich; auf ihrer äussersten Spitze befindet sich eine kräftige Warze. Zu beiden Seiten der Magenregion erheben sich zwei starke, etwas zugespitzte Höcker. In der Mitte der vorderen kleinen Quer- furchen scheint sich ein Porenpaar zu befinden. Von dieser Querfurche aus ziehen zwei kleine, längliche Wülste nach der Herzregion hin. Letztere stellt ein sehr stark erhabenes Fünfeek dar, mit drei in ein Dreieck ge- stellten Wärzchen verziert. Eine zweite, gleichfalls deutliche Querfurche läuft gegen die Mitte des Hinterrandes, sie trennt die Herzregion von den beiden aufgeblähten Kiemengegenden, welch’ letztere an den Seiten je zwei grosse spitze Wärzchen tragen. Eine breite Furche umsäumt den nur schwach ausgeschnittenen Hinterrand des Rückenschildes. Die Steinkerne sind mit vielen kleinen Wärzchen versehen, welche besonders auf der paarigen Kiemengegend stärker hervortreten.
Vergleiche und Bemerkungen. Die Exemplare aus den Stramberger Schichten stimmen in allen Merkmalen mit der von H. v. MeEyEr aus dem Oerlinger Thal beschriebenen Species gut überein. Nur fehlen den Stramberger Exemplaren die grösseren Wärzchen auf der Magenregion, sie sind daher vielleicht als eine Varietät der schwäbischen Art zu be- trachten.
Untersuchte Stücke: 2.
Vorkommen: Wischlitz.
Prosopon longum n. sp. Taf. VI Fig. 11.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 12 mm. 5 Breite „ —=6mmm:
Der Cephalothorax ist etwa gerade noch einmal so lang als breit. Der Stirnfortsatz ist von dreieckiger Gestalt, vorn etwas abgestumpft, mit 2 Höckern und einer kleinen, medianen Längsfurche versehen. Zu beiden Seiten des Schnabels bilden die Augenhöhlenwinkel spitze Ecken. Die hin- tere Parthie der Magengegend ist stark aufgebläht und das vordere Ende mit einer Warze versehen. Zu beiden Seiten der Magenregion ist die paarige Lebergegend je zu einem starken Höcker angeschwollen, vor wel- chem sich je ein Wärzchen befindet. Der Abschnitt des Rückenschildes, welcher zwischen den beiden deutlichen Querfurchen liegt, besteht gleichfalls aus zwei kräftigen Höckern, welche je mit einem Wärzchen verziert sind. Die erhabene Herzregion ist von birnenförmiger Gestalt mit dem schmalen, länglichen Theil nach vorn gerichtet. Die hinter der zweiten Querfurche befindliche Abtheilung des Rückenschildes, welche wohl als Kiemengegend zu deuten ist, nimmt kaum */s der gesammten Höhe des Cephalothorax ein;
60 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
(dieselbe schemt auch mit Wärzchen verziert zu sem. Der Hinterrand des lrückenschildes ist in der Mitte etwas ausgeschnitten.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species zeichnet sich durch ihre lange, schmale Form aus. Am meisten ähnelt sie Prosopon ormatım H. v. Meyer, doch besitzt Prosopon Tongum viel stärkere Höcker als letzt- genannte Species.
Untersuchte Stücke: 1.
Vorkommen: Koniakau.
Prosopon ornatum H. v. Meyen. Taf. vIeRio1b.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes — 7!/z mm. Breite „ = — 55mm!
Seine grösste Breite besitzt das Rückenschild in der hinteren Hälfte, nach vorn verschmälert es sich ziemlich rasch. Der gekrümmte Schnabel wird durch eine sehr tiefe Medianfurche in zwei gleiche Hälften getheilt. Die Magenregion stellt ein kleines Dreieck dar; auf der hinteren Parthie befinden sich drei in ein Dreieck gestellte Wärzchen; ebenso ist die äusserste Spitze der Magengegend mit einem kleinen Wärzchen verziert. Die an die Magenregion grenzenden Theile sind gleichfalls mit verschiedenen Wärzchen versehen. Die zwischen den beiden Querfurchen befindliche Abtheilung weist sechs kleine Wärzchen auf. Die erhabene Herzgegend liegt zwischen zwei Wülsten. Die hintere Abtheilung des Cephalothorax, welche die etwas er- habene Kiemengegend enthält, ist durch eine kleine mediane Längsfurche halbirt. Der Hinterrand des Cephalothorax wird von einem schmalen, glatten Saum eingefasst. Ausser den schon angeführten grösseren Warzen besitzt das Rückenschild noch eine Unzahl kleiner Wärzchen.
Vergleiche und Bemerkungen. Die mährische Species stimmt, abgesehen von dem etwas schärfer ausgeschnittenen Rostrum, gut mit der von H. v. Meyer aus dem Oerlinger Thal beschriebenen überein.
Untersuchte Stücke: 2.
Vorkommen: Stramberg, Willamowitz. Ausserdem im Oerlinger Thal.
Prosopon mirum n. sp. Taf. VI Fig. 14.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes —= 11 mm. a Breite „ 4 — {m
Das ziemlich gleichmässig breite Rückenschild läuft in einen sehr stark gekrümmten Schnabel aus. Von der dreieckigen Magengegend ist die hin-
Prosopon. 61
tere Parthie ein wenig gekerbt; das vordere schmale Ende ist sehr lang. Die an die Magenbegrenzung stossende Lebergegend besteht aus je drei Höckern mit verschiedenen grösseren Warzen verziert. Die Seitenränder der oberen Abtheilung des Rückenschildes sind mit zahnartigen Vorsprüngen versehen. Die zwischen den beiden (@uerfurchen befindliche mittlere Ab- theilung des Cephalothorax ist nur ein schmales Band, von welchem kleine Wülste nach der Herzgegend himziehen. Die Herzregion stellt ein verhältnissmässig grosses Pentagon dar, welches mit einer Ecke nach dem Hinterrand des Rückenschildes gekehrt ist. Die Steinkerne lassen auf ihrer Oberfläche eine Menge kleiner Wärzchen erkennen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species besitzt viele Aehnlichkeit mit Prosopon Heydeni H. v. Meyer, unterscheidet sich aber von der schwä- bischen Art durch breitere Form der Herzregion und durch die seitliche 3ezahnung der oberen Abtheilung des Rückenschildes.
Untersuchte Stücke: 1.
Vorkommen: Kotzobenz.
Prosopon angustum Reuss.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes —= 11 mm. : Breite „ a = 8mm.
Der dreieckige Schnabel ist ausserordentlich stark gebogen. Direct vor Beginn des Stirnfortsatzes befinden sich zwei kleine Warzen. Vor der (reieckigen Magenregion ist nur das vordere, schmale Ende deutlich ausge- prägt. Die Augenhöhlenwinkel der grossen rundlichen Orbiten bilden an den Seiten des Stirnrandes spitze Ecken. Zwischen den beiden tief einge- schnittenen Querfurchen befindet sich ein schmales glattes Feld, von welchem zwei Wülste nach der fünfeckigen Herzgegend hinlaufen. Die hintere Ab- theilung des Rückenschildes wird durch eine kleine Längsfurche halbirt. Der Hinterrand des Cephalothorax ist kaum ausgeschnitten. Die Steinkerne lassen auf ihrer Oberfläche eine recht undeutliche Wärzchenverzierung erkennen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species steht, wie schon H. v. MEyEr bemerkte, Prosopon exeisum v. Meyer aus dem Oerlinger Thal sehr nahe. Von letzterer Art unterscheidet sich eigentlich Prosopon angustum nur durch die viel schmälere Form.
Untersuchte Stücke: 6.
Vorkommen: Koniakau, Kotzobenz, Stramberg, Willamowitz, Wischlitz.
62 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
Prosopon punetatum H. v. MrEyEr. Taf. VI Fie. 23.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 12 mm. " Breite „ = = ll,
Das Rückenschild endigt mit einem kurzen, abgerundeten Schnabel, welcher mit einer breiten Medianrinne und zwei kleinen Höckern versehen ist. Die hintere Parthie der Magengegend ist deutlich gekerbt, wodurch sie ein herzförmiges Aussehen erhält. ‚Das vordere schmale Ende der Magen- region wird durch einen kleinen Einschnitt von der hinteren Parthie vollständig getrennt. Die zu beiden Seiten der Magenbegrenzung befindliche, paarige Leberregion wird von kurzen, aber tiefen Furchen eingeschnitten. Die beiden (Juerfurchen sind verhältnissmässig tief und breit. Zu beiden Seiten der Herzregion befinden sich zwei Wülste. Der Hinterrand des Cephalothorax ist kaum ausgeschnitten, aber von einem schmalen, glatten Saum eingefasst. Die Verzierung der Steinkerne besteht aus kleinen, nicht sehr gedrängt stehenden Wärzchen.
Vergleiche und Bemerkungen. Bei den aus den Stramberger Schichten herrührenden Exemplaren ist die Magengegend schärfer gekerbt, als es bei den Schwäbischen der Fall ist.
Untersuchte Stücke: 2.
Vorkommen: Kotzobenz, Raczhichow. Ferner im Oerlinger Thal.
Prosopon verrucosum Russ.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes —= 15 mm. aBreiter, ® —aammE
Die grösste Breite des Cephalothorax fällt m das hintere Drittel. Der ziemlich gebogene Schnabel ist von etwas abgerundeter, dreieckiger Form. Eine kleine, mediane Längsfurche, welche auf jeder Seite von einer Warze eingefasst wird, theilt den Stirnfortsatz in zwei Lappen. Die sehr deutliche, dreieckige Magenregion ist an ihrer hinteren Parthie etwas gekerbt. Zu beiden Seiten der Magenbegrenzung bilden die Leberregionen Höcker. Die erste Querfurche, welche seitlich etwas in die Höhe geht, besitzt in ihrer Mitte zwei Körnchen, resp. wenn dieselben ausgefallen sind, ein Porenpaar. Die dreieckige Herzgegend befindet sich zwischen zwei ziemlich langen Wülsten. Meistens lassen sich auf der Herzregion drei m ein Dreieck ge- stellte Wärzchen erkennen. Die Kiemengegend ist etwas angeschwollen. Der Hinterrand des Cephalothorax ist nur schwach ausgeschnitten und mit einer glatten Furche eingesäumt. Die Oberfläche der Steinkerne ist mit zahlreichen, kräftigen Wärzchen bedeckt.
Prosopon. 63
Vergleiche und Bemerkungen. Wie schon Reuss und H. v. Meyer be- merkten, ähnelt Prosopon verrucosum sehr dem aus dem Neocom stammenden Prosopon tuberosum H. v. Meyer.
Untersuchte Stücke: 11.
Vorkommen: Ignatziberg, Kotzobenz, Racziechow, Strambere, Willamo- witz, Wischlitz.
Prosopon Fraasi n. sp. Taf. VI Fig. 17.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 18 mm. n zreite „ j —= 13 mm.
Das fast gleichmässig breite Rückenschild besitzt vorn einen leicht ge- krümmten Schnabel, welcher durch eine seichte Rinne in zwei gleiche Hälften getheilt wird. Die sehr deutliche, dreieckige Magenregion ist hinten nur ganz schwach gekerbt. Die zu beiden Seiten der Magenbegrenzung befind- liche paarige Leberregion zerfällt durch verschiedene kleine Furchen in je vier Höcker. Die schmale mittlere Abtheilung des Cephalothorax, welche von den beiden, ziemlich breiten Querfurchen begrenzt wird, zerfällt durch zwei etwas schräge Furchen in vier Theile. Die Herzgegend stellt ein Fünf- eck dar, mit drei in ein Dreieck gestellten Wärzchen. Die paarige Kiemen- gegend ist ebenfalls mit ganz schwachen Furchen versehen. Eine glatte Furche umsäumt den kaum ausgeschnittenen Hinterrand des Cephalothorax. Der Steinkern weist auf der Kiemengegend kräftige Wärzchen auf, während der übrige Theil des Rückenschildes völlig glatt erscheint.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species dürfte in die Nähe von Prosopon laeve H. v. Meyer aus dem Oerlinger Thal gestellt werden. Die beiden Furchen, welche die mittlere Abtheilung des Rückenschildes durch- schneiden, sind für Prosopon Fraasi charakteristisch.
Untersuchte Stücke: 1.
Vorkommen: Willamowitz.
Prosopon pustulosum Reuss em. H. v. Meyer.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes — 20 mm. r Breite „ n = 14 mm.
Der ziemlich gleichmässig breite Cephalothorax ist stark gewölbt. Der sehr kurze Stirnfortsatz ist schwach gebogen und vorn abgestumpft. Von der dreieckigen Magengegend ist nur die hintere, schwach gekerbte Parthie und das vorderste Ende schärfer ausgeprägt, während der mittlere Theil nur schwach angedeutet ist. Die tiefen Augenhöhlen sind ausserordentlich
64 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
lang. Beide scharf eingeschnittenen Querfurchen laufen seitlich etwas in die Höhe. Die vordere Querfurche trägt in ihrer Mitte zwei kleine Körn- chen, oder wenn dieselben ausgefallen, ein Porenpaar. Die etwas ver- schwommene Herzregion stellt em Pentagon dar, mit vier Wärzchen in der Mitte. In der Mitte des Hinterrandes des Rückenschildes befimdet sich ein kleiner, aber scharfer Ausschnitt zur Aufnahme des Abdomens. Die Ober- fläche der Steinkerne erscheint glatt, nur mit der Lupe lassen sich undeut- lich flache Wärzchen erkennen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species hat viele Aehnlichkeit mit Prosopon aegqwilatum H. v. Meyer, von welch’ letzterem sie sich eigentlich nur durch den Besitz der flachen Wärzchen unterscheidet.
Untersuchte Stücke: 4.
Vorkommen: Kotzobenz, Tierlitzko, Willamowitz.
Prosopon marginatum H. v. Meyer. Taf. VI Fig. 22. Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes — 15 mm. Breite „ = —BnmmE
Der kurze, etwas gebogene Schnabel wird von einer kleinen, aber tiefen Längsfurche in zwei gleiche Lappen getheilt, zu beiden Seiten dieses Stirnfortsatzes bilden die Augenhöhlenwinkel scharfe Ecken. Die Orbiten selbst sind ziemlich lang und verhältnissmässig sehr tief. Kurz vor dem An- fang des Schnabels befinden sich zwei rundliche Höcker, welche wohl zur Lebergegend zu rechnen sind. Der vordere und hintere Theil der Magen- region ist deutlicher als der mittlere. In der Mitte der etwas geschweiften, vorderen Querfurche ist ein Porenpaar sichtbar. Die hintere Querfurche läuft in der Mitte gegen den Hinterrand des Cephalothorax hin. Die Herzbe- grenzung besitzt die gewöhnliche fünfeckige Form mit drei in ein Dreieck gestellten Wärzchen in der Mitte. Die ganze Schale ist mit Wärzchen be- deckt, welche in der unteren Hälfte des Rückenschildes etwas gedrängter stehen, als in der oberen. Der Hinterrand des Cephalothorax besitzt in der Mitte einen kleinen Ausschnitt und wird von einem schmalen, glatten Saum eingefasst.
Vergleiche und Bemerkungen. Prosopon marginatum besitzt von sämmt- lichen Prosoponiden den weitesten Verbreitungsbezirk.
Untersuchte Stücke: 35.
Vorkommen: Koniakau, Kotzobenz, Ignatziberg, Stramberg, Tierlitzko, Wil- lamowitz, Wischlitz. Ausserdem im Tithon von Sieilien und im Oerlinger Thal.
Prosopon. 65
Prosopon ovale n. sp. Taf. VI Fig. 16.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 11 mm. ; jreite „ la — 9 mm.
Das Rückenschild ist von ovaler Form, mit einem stark gekrümmten Schnabel versehen. Direet hinter dem Schnabel liegen zwei kleine, zur Leber- gegend gehörige Höcker. Die kleine, dreieckige Magenbegrenzung ist nur sanz schwach ausgeprägt. Von den beiden Querfurchen ist die vordere tief eingeschnitten, die hintere Querfurche dagegen nur seitlich scharf markitt. Die länglich dreieckige Herzgegend befindet sich zwischen zwei Wülsten. Drei undeutliche Warzen sind in der Herzregion bemerkbar. Der fast ganz gerade Hinterrand des Rückenschildes wird von einer schmalen, glatten Furche umsäumt. Der Steinkern lässt auf seiner Oberfläche nur ganz un- deutliche Wärzchen erkennen.
Vergleiche und Bemerkungen. Prosopon ovale ‚erinnert etwas an Prosopon angustum Reuss, ist aber nicht so schmal, sondern mehr rundlich.
Untersuchte Stücke: 1.
Vorkommen: Stanislowitz.
Prosopon Hoheneggeri n. sp. Taf. VI Fig. 18,
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes —= 9 mm.
en Breite „ ey — 28mm:
Der Cephalothorax dieser Species bekommt dadurch, dass die Länge und Breite fast gleich sind, ein rundliches Aussehen. Der schwach gebogene Schnabel ist kurz, dreieckig, vorn etwas zugespitzt. Von der Magenbegren- zung ist nur der hintere Theil und die vorderste Spitze deutlich, die mittlere Parthie dagegen ist etwas verschwommen. Beide Querfurchen sind sehr nahe zusammengerückt, sie gehen seitlich stark in die Höhe. Die sehr verwischte Herzregion stellt ein Dreieck dar, mit einer Spitze nach dem Hinterrand des Rückenschildes gekehrt. Die hintere Abtheilung des Rücken- schildes wird durch eine kleine Längsfurche in zwei Hälften getheilt. Der Cephalothorax besitzt hinten einen kleinen, aber deutlichen Ausschnitt. Die Schale ist mit vielen kleinen, flachen Wärzchen bedeckt, welche in der hin- teren Hälfte des Rückenschildes deutlicher hervortreten, als in der vorderen.
Untersuchte Stücke: 3.
Vorkommen: Koniakau, Stramberg, Willamowitz.
oO
Palaeontologische Mittheilungen, Band 3,
66 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
Prosopon latum n. sp. Taf. VI Fig. 20.
Dimensionen: (Grösste Länge des Rückenschildes = 7 mm. > Breite „ 2 — 9 mm.
Bei dieser Species ist das Rückenschild nicht unbedeutend breiter als lang. Der Stirnfortsatz besteht aus einem gebogenen, (dreieckigen Schnabel, welcher vorn zugespitzt ist. Von der Magenbegrenzung ist nur die hintere Parthie und die vorderste Spitze angedeutet. Auf dem hinteren, etwas ge- kerbten Theil der Magenbegrenzung befinden sich zwei längliche, rauhe Felder. Auf der paarigen Lebergegend, unweit des Stirnrandes, kommt je eine kleine, ringförmige Vertiefung zum Vorschein. Der Cephalothorax lässt nur eine deutliche Querfurche erkennen, welche sich etwas oberhalb der Mitte des Rückenschildes befindet und seitlich sanft gebogen ist. Zu beiden Seiten der breiten, fünfeckigen Herzregion befindet sich je eine kleine, rund- liche Vertiefung. Hinten ist der Cephalothorax in der Mitte scharf ausge- schnitten. Der Steinkern weist auf seiner Oberfläche undeutlich verschiedene kauhigkeiten auf.
Vergleiche und Bemerkungen. Prosopon latum unterscheidet sich von sämmtlichen übrigen Prosoponiden dadurch, dass das Rückenschild nur eine deutliche Querfurche besitzt. Es zerfällt daher der Cephalothorax anstatt in drei Abtheilungen nur in zwei.
Untersuchte Stücke: 1.
Vorkommen: Koniakau.
Prosopon complanatiforme n. sp. Tat. vIeRio31):
Dimensionen: Grösste Länge des hückenschildes — 10 mm. n Breite „ “ —
Der in der Mitte sehr breite Cephalothorax verschmälert sich vorn und hinten. Der gekrümmte Schnabel ist ausserordentlich breit, er wird durch eine kleine mediane Rinne im zwei rundliche Lappen getheilt. Von der Magengegend ist lediglich nur das vordere, schmale Ende zu erkennen. Die vordere deutliche Querfurche bildet genau im Centrum des Rücken- schildes einen kleinen Bogen, seitlich geht sie dann in je eine längere, etwas geschweifte Furche über. Die hintere (@Querfurche ist nur an den Seiten des Cephalothorax eingeschnitten, in der Mitte wird sie dagegen ganz unsichtbar. Die Herzregion besitzt die Form eines verhältnissmässig sehr grossen Fünfecks, jedoch sind die äusseren Begrenzungsfurchen nur äusserst schwach ausgeprägt. Der Hinterrand des Rückenschildes besitzt in der
Prosopon. 67
Mitte einen kleinen, scharfen Ausschnitt, umsäumt von einer schmalen, glatten Furche. Die Schale ist gleichmässig mit eimer Menge kleiner, runder Grübchen bedeckt. Die Seitenränder besitzen in der oberen Hälfte des Rückenschildes je zwei lappenartige Vorsprünge.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species ist in ihrer äusseren Form Prosopon complanatum sehr ähnlich; die Verzierung des Rückenschildes und der Verlauf der Querfurche sind jedoch anders.
Untersuchte Stücke: 1.
Vorkommen: Kotzobenz.
Prosopon complanatum R&uss.
Dimensionen: (srösste Länge des Rückenschildes = 15 mm. " Breite „ - — 15 mm.
Bei dieser Species erhält das Rückenschild dadurch, dass Länge und Breite gleich sind, eine rundliche Form. Der gekrümmte, dreieckige Schnabel ist recht kurz. Die Augenhöhlen sind lang und äusserst schmal. Auf der hinteren Parthie der ganz undeutlichen Magenbegrenzung, gleich vor der ersten Querfurche, befinden sich zwei längliche, rauhe Felder und vor diesen wieder zwei kleine, glatte Erhebungen. Die beiden Querfurchen sind eigent- lich nur seitlich tiefer eingeschnitten, in der Mitte wird besonders die hintere (Querfurche fast ganz unsichtbar. Die Herzregion ist sehr verschwommen, jedoch lassen sich in ihrer Mitte vier kreuzförmig gestellte Wärzchen er- kennen. Ausserdem sind noch verschiedene andere Wärzchen und Rauhig- keiten auf der Oberfläche der Steinkerne unregelmässig vertheilt. Der Aus- schnitt des Hinterrandes des Cephalothorax ist ziemlich scharf, er wird von einem schmalen, glatten Saum begrenzt.
Untersuchte Stücke: 17.
Vorkommen: Tierlitzko, Willamowitz, Wischlitz.
Prosopon grande H. v. Meyer. Taf. VI Fig. 21.
Dimensionen: (srösste Länge des Rückenschildes = 34 mm. Breite . = —733Imm:
D)
Diese Species verdient mit Recht ihren Namen, denn sie ist der Riese unter den Prosoponiden. Das breite hückenschild ist nach vorn etwas ge- wölbt. Gleich vor Beginn des gebogenen, dreieckigen Schnabels befinden sich zwei starke, rundliche Höcker, welche noch der Lebergegend angehören. Von der Magenregion ist eigentlich nur das schmale Vorderende deutlich zu sehen. Auf der hinteren Parthie der Magenbegrenzung befinden sich bei
68 Die Crustaceen der Stramberger Schichten.
den Steimnkernen meistens zwei längliche, rauhe Erhebungen. Die beiden tief eingeschnittenen Querfurchen sind seitlich sanft gebogen, die vordere weist im ihrer Mitte ein kleines Porenpaar auf. Die Herzbegrenzung stellt ein breites Pentagon dar, mit drei Wärzchen in der Mitte, welche ein Dreieck bilden. Da wo die Schale noch erhalten ist, lassen sich auf der mittleren Parthie des Rückenschildes eine Menge kleiner, runder Grübchen erkennen, welche wahrscheinlich früher mit kleinen Borsten besetzt waren. Die seit- lichen Parthien des Cephalothorax dagegen waren mit kleinen Wärzchen verziert.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species zeichnet sich hauptsächlich vor den übrigen Prosoponiden durch ihre bedeutende Grösse aus; allerdings gibt es auch kleinere Exemplare, welche aber jedenfalls als junge Individuen zu betrachten sind.
Untersuchte Stücke: 18.
Vorkommen: Kotzobenz, Stramberg, Willamowitz. Ferner im Oerlinger Thal.
Prosopon bidentatum Reuss.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 14 mm. 5 Breite „, h — 6) suniik
Der Cephalothorax ist etwas breiter als lang, wobei die grösste Breite in die vordere Hälfte fällt. Der Stirnfortsatz ist stark gebogen, vorn etwas abgestutzt, und in der Mitte von emer kleinen Längsfurche tief einge- schnitten. Die Seitenränder sind in der oberen Abtheilung des Rücken- schildes je mit zwei scharfen Zacken versehen. Die Magengegend ist im ganzen recht deutlich, ihr Vorderende reicht bis zu den zwei kleinen, rund- lichen Höckeru der Lebergegend. Die erste Querfurche, welche sich etwa in der Mitte des Rückenschildes befindet, geht seitlich in sanftem Bogen etwas in die Höhe. Die fünfeckige Herzregion ist gegen den Hinterrand des Cephalothorax stark zugespitzt, sie lässt in ihrer Mitte ziemlich undeut- lich drei Wärzchen erkennen. Die hintere Abtheilung des Rückenschildes ist durch eine kleine, von der Mitte des Hinterrandes ausgehende Längs- furche in zwei Hälften getheilt. Hinten endigt der Cephalothorax mit einem kleinen, scharfen Ausschnitt. Die gesammte Oberfläche der Schale ist gleichmässig mit ovalen Erhabenheiten verziert, die in langen Reihen ange- ordnet sind und sämmtlich je ein kleines Grübchen tragen.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species lässt sich leicht durch die eigenthümliche Verzierung des Rückenschildes von den übrigen Prosoponiden unterscheiden.
Untersuchte Stücke: 25.
Vorkommen: Ignatziberg, Kotzobenz, Stramberg, Willamowitz, Wischlitz. Ausserdem Semmelberg bei Ernstbrunn.
Prosopon. 69
Prosopon polyodon Russ.
Dimensionen: Grösste Länge des Rückenschildes = 21 mm. e; Breite „ — E>lem®
Diese Art besitzt eim Rückenschild von ausgesprochen sechsseitiger Form. Der dreieckige, etwas gekrümmte Schnabel ist ziemlich kurz. An den Seitenrändern des Cephalothorax befinden sich schwache, in die Höhe gerichtete Zähne. Die gut markirte Magenregion reicht weit nach vorn, auf ihrer hinteren, etwas gekerbten Parthie befinden sich zwei rauhe Felder. Die erste Querfurche ist besonders seitlich tief eingeschnitten, sie weist in ihrer Mitte zwei kleine Poren auf. Die dreieckige Herzregion ist mit einer Spitze nach dem Hinterrand gekehrt, sie lässt in ihrer Mitte drei kräftige Warzen sehen. Die letzte Abtheilung des Rückenschildes zerfällt durch eine kleine, mediane Längsfurche in zwei gleiche Hälften. Der kleine Ausschnitt am Ende des Rückenschildes ist mit einem schmalen, glatten Saum ver- sehen. Die Steinkerne sind mit theils grösseren, theils kleineren Warzen bedeckt.
Vergleiche und Bemerkungen. Diese Species nähert sich in ihrem ganzen Habitus am meisten der aus der Kreide stammenden Gattung Dromiopsis.
Untersuchte Stücke: 3.
Vorkommen: Stramberg, Kotzobenz, Mischlowitz.
Schlussbemerkungen.
Wenn man die geologische Verbreitung der Prosoponiden ins Auge fasst, so findet man, dass, abgesehen von zwei Species, von welchen die eine im Dogger, die andere jm Neocom vorkommt, sämmtliche übrigen Arten im oberen Weissen Jura, resp. im Tithon zu Hause sind.
Weitaus die meisten jurassischen Arten hat das in Schwaben gelegene Oerlinger Thal geliefert. Mit letzterer Localität haben nun die Stramberger Schiehten 5 Arten gemein. Ausserdem kommt noch eine Art im Tithon von Sieilien und eine andere bei Ernstbrunn vor, welche sich auch in den Stramberger Schichten wiederfinden. Es sind dies folgende:
‚Semmel- | x esse berg Sieilien | linger bei | Thal | Evnst- brunn | Sn N 1. | Prosopon oxythyreiforme GEmm. . . SF — = 2. 2 paradoxum H. v. Meyer . — + — a | 5 ornatum H. v. Meyer . . — + == 4. | - punctatum H. v. Meyer . _ + _ 5. FA marginatum H. v. MEyEr . + + - 6. 5 grande H. v. Meyer . . . _ + _ | > bidentatum Reuss . . . . — = Sr | | 2 B} | 1 |
Wie aus dieser Tabelle hervorgeht, sind es vor allem die Prosoponiden aus den Kalken des Oerlinger Thals, mit welchen die entsprechenden Cru- staceen aus den Stramberger Schichten am meisten übereinstimmen.
Diese Kalke, aus welchen die Oerlinger Prosoponiden herrühren, ge- hören dem Weissen Jura e QuExstepr's an; demselben Horizont also, zu welchem die Korallenkalke von Nattheim gerechnet werden.
Es liefern die Stramberger Prosoponiden somit dasselbe Resultat, welches Bönm bei Bearbeitung der Stramberger Bivalven gewonnen hat.
Schlussbemerkungen. 71
Nach Bönm sind es neben Kelheim und Valfin vor allem die Korallenkalke von Nattheim, welche in ihrer Fauna mit den Stramberger Schichten die grösste Uebereinstimmung besitzen. Genauere geologische Schlussfolgerungen erlauben die Stramberger Prosoponiden leider nicht, da die entsprechenden Ueberreste aus dem fränkischen und französischen Jura, welche zum Ver- gleich noch in Betracht kämen, bis jetzt noch zu ungenügend bekannt sind.
Es bestätigt aber auch das Vorkommen der Prosoponiden den aus anderen Thiergruppen geschlossenen oberjurassischen Charakter der Stram- berger Schichten. Da sich jedoch nicht einmal ein Viertheil der in letzteren Schichten vorkommenden Prosoponiden auch im ausseralpinen Jura wieder- findet, die weitaus grössere Anzahl von Arten vielmehr auf die Stramberger Kalke beschränkt ist, so zeigt sich auch hierin die geologische und fauni- stische Selbständigkeit derselben.
Zum Schlusse füge ich noch eine Tabelle bei, welche sämmtliche von mir beschriebenen Arten und ihre Fundorte enthält.
S Sonstige | Sogen. = 3 3 = | Fundorte ı ältere Sonstige slej8|= | Er: | Tithon- Fund 4 S| E IS S || Stramberger Safs unruze a sjElsje|) Kalke | Ordnung: Decapoda. | A. Macrura. | ı Fam.: Thalassinidae. | IalGebiasdungne sper se ul
| B. Anomura. | | Fam.: Galatheidae. I | | | .\ Galathea eutecta n.sp.. . — — — | — + Mischlowitz
2 3. Galathea Zitteli n. sp... \— — — — +| j 4. | Galathea acutirostris n.sp. + — + SE SF | a 5. Galathea antiqua n. sp. . — — — — — | Mosty,Misch-| 2 RS 6. | Galathea Meyerin.sp.. . — — + — = lowitz. 7. Galathea verrucosa n. sp. . — — —\—| C. Brachyura.
| a) Dromiacea.
| Fam.: Prosoponidae. 8. Oxythyreus gibbus Reuss . ++
9. | Prosopon oxythyreiforme | | ; GEMM. . 2.0.0. = uloelal: Sieilien 10. | Prosopon heraldicum n. sp. — + + + —
11. | Prosopon paradoxum | [Pa]: H. v. Meyer . . „1-1 + Öerlinger Thal
12. Prosopon longum n.sp.. . — 0 | |
79 Schlussbemerkungen.
% urtzsie= Sl TTENTIET TER IACWTEREEE 7 S | Sonstige | Sogen en "=|s| | . = e| | D E- “ s 31|5|21 Fundorte ältere Sonstige =|<| 8212 der Till : 2 |.3|8 Sa ithon- T » saz=|S| 2 Stramberger der Fundorte 2 [=} om r = < alSıE|lSs IF Kalke Stufe
13. | Prosopon ornatum |
| H. v. Meyer . . .' + — +1 |) Oerlinger Thal 14. | Prosopon mirum n. Sp... » — — — | 15. | Prosopon angustum Reuss + + ++ + 16. Prosopon punctatum
eMail Racziechow Öerlinger Thal 17. | Prosopon verrucosum Reuss + — + + + Raeziechow, 2 EN: Ignatziberg 18. | Prosopon Fraasin.sp.. . — — + _ 19. | Prosopon pustulosum Reuss — — + + — Tierlitzko 20. | Prosopon marginatum a Ignatziberg, | seili Aalen, | H. v. Meyer-. . „+ —/+| 7/1 Tierlitzko in sen Oerlinger Thal 21. Prosopon ovale n. Sp. . . — — — — — Stanislowitz | 22. Prosopon Hoheneggerin.sp. =|lerlası- 23. | Prosopon latum n. sp... „|| + ||| 24. | Prosopon complanatiforme| | 2. SD 2.2.2.0. |+|— 25. Prosopon complanatum fa 101 8 Reuss . . .. .— —|+[— + Tierlitzko 26. | Prosopon grande H.v.Meyer — — + + = Öerlinger Thal 27. | Prosopon bidentatum Reuss + — + + + Ignatziberg Semmelberg 28. | Prosopon polyodon Reuss + — — + — Mischlowitz |
Palaeontologische Studien
über die
Grenzschichten der Jura- und Kreide-Formation
im Gebiete
der Karpathen, Alpen und Apenninen.
Siebente Abtheilung.
Die Korallen der Stramberger Schichten
von
Maria M. Ogilvie Dr. Sc. (Lond.)
Mit Tafel VO—XVII. —
Stuttgart. E. Schweizerbart'sche Verlagshandlung (E. Koch.)
1896. 1897.
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Druck von Carl Hammer in Stuttgart.
Vorwort.
Die vorliegende Arbeit bildet eine Fortsetzung der „Palaeontologischen Studien“ v. Zırrer's „Ueber die Grenzschichten der Jura- und Kreide-Formation im Gebiete der Karpathen, Alpen und Apenninen“. Sie schliesst sich als 7. Abtheilung an die bisherigen Arbeiten v. Zırrkn’s (über die Cephalopoden und Gastropoden), Böum’s (über die Bivalven), Corrzau’s (über die Echi- niden) und MÖRIcKE's (über die Crustaceen) an und enthält eine Monographie der Korallen der Stramberger Schichten.
Ich ergreife diese Gelegenheit, um meiner Erkenntlichkeit Ausdruck zu geben für die unablässige Ermunterung, welche mir während eines fast vier- jährigen Aufenthaltes im Münchener palaeontologischen Institut zu Theil wurde.
In erster Linie habe ich meinen Dank darzubringen Herrn Professor von ZirterL, welcher Alles was in seinen Kräften stand that, um meine Studien zu fördern. Auf seine Veranlassung unternahm ich die Untersuchung der Stramberger Korallen und durch seine Güte hatte ich den unschätzbaren Vorzug, die literarischen Hilfsmittel und die reiche Korallensammlung des palaeontologischen Museums unumschränkt benutzen zu dürfen,
Herr Magister E. Prarz gewährte mir in liebenswürdigster Weise Ein- blick in seine Literatur-Notizen über Korallen und in die von ihm angelegten Listen fossiler Korallen-Genera und Species.
Zu besonderem Dank bin ich Herrn Dr. ScHÄrer, Custos an der palaeon- tologischen Sammlung, verpflichtet; er besorgte die Uebersetzung meines Manuskriptes aus dem Englischen ins Deutsche, mit Ausnahme einiger Species-
IV Vorwort.
Beschreibungen, welche Fräulein Rieger aus Darmstadt ins Deutsche übertrug. Da Herr Dr. SchÄrer mit Korallen und Korallenliteratur vertraut ist, so war dies für die Klarheit und Präcision des Ausdrucks von hohem Werth.
Das bearbeitete Korallenmaterial ist zum grössten Theil Eigenthum des Münchener palaeontologischen Museum. Eine Anzahl von Exemplaren wurden ınir auf mein Ansuchen von den Vorständen der Museen in Berlin und Wien anvertraut, wofür ich denselben hiermit meinen ergebensten Dank ausspreche.
Die systematischen Ergebnisse meiner Studien über fossile und recente Korallen sind in einer besonderen, nach Abschluss der vorliegenden Mono- graphie veröffentlichten Abhandlung (Microscopie and Systematie Study of Madreporarian Types of Corals. Philos. Trans. Roy. Soc. London 1896. vol. 187) niedergelegt und näher begründet.
München, im Juni 1895.
M. M. Ogilvie.
I.
Bemerkungen über die feinere Struktur des Korallen- Skeletes und dessen Bedeutung für die Systematik.
A. Aufhebung der Gruppen Tetracoralla u. Hexacoralla (Havcxen), sowie der Gruppen Aporosa u. Perforata (Miusw Eowaros).
In den nachstehenden einleitenden Bemerkungen sollen die Resultate von Untersuchungen über die feinere Struktur und die Bedeutung der Anord- nung der einzelnen Skeletelemente für die Systematik kurz erörtert werden.
Ich theile im Folgenden die Resultate meiner Untersuchungen nur so weit mit, als es zur Begründung der von mir im System der Madreporarier vorgenommenen Aenderungen nöthig erscheint, da ich bereits bei Bearbeitung der Stramberger Korallenfauna diese Aenderungen im System berücksichtigt habe. Eine eingehende Darstellung meiner Untersuchungen und der sich daraus ergebenden Schlussfolgerungen erfolgt an anderem Orte (Phil. Trans. Roy. Soc. London 1896); ich habe jedoch in der Monographie der Stram- berger Korallen auf jene Arbeit des öfteren Bezug genommen.
Bekanntlich haben Mıtne EpwArps und Haımz die Madreporarier oder Steinkorallen in die Gruppen der Aporosen, der Perforaten, der Rugosen, der Tabulaten und der Tubulosen eingetheilt. Später führte HAEckEL, bezug- nehmend auf die tetramere resp. hexamere Symmetrie im Kelch für die Ru- sosen den Namen Tetrakorallen und für die Aporosen und Perforaten den Namen Hexakorallen ein.
Im Jahre 1869 hatte KuntrH' für die meisten Rugosen ein Gesetz fest- gestellt, nach welchem sich die Septen im Kelch einschieben. Diese Ein- schiebung erfolgt fiederstellig und paarig zum Hauptseptum und zu den beiden
1 Zeitschr. d. Deutsch. geolog. Ges. 1869. Bd. 21. S. 647.
Palaeontologische Mittheilungen. Band 3. 5*
74 Die Korallen der Stramberger Schichten.
Seitensepten, während durch diese 3 Septen und durch das dem Hauptseptum gegenüberstehende Gegenseptum die tetramere Symmetrie hergestellt wird.
Aus den Untersuchungen von lAcAzE-Dururers und KocH über die verschiedenen Entwicklungsstadien recenter Korallen geht hervor, dass sich bei verschiedenen Hexakorallen zwar die 12 ersten Septen gleichzeitig und in radiärer Anordnung einschieben, dass aber die zwischen den Septen ge- legenen Mesenterialfilamente paarig auftreten und zwar in einer Reihenfolge, die genau an das Kunt#'sche Einschiebungsgesetz erinnert. Es haben bereits mehrere Autoren darauf hingewiesen, dass dies die directe Abstammung der Tetrakorallen von den Hexakorallen wahrschemlich macht. ORrrMmann sagt treffend (Zoolog. Jahrbücher, Bd. IV. Abtheilung für Systematik etc. p. 570): „Die bilaterale Symmetrie wurde allmählich in ihrem Auftreten in der indi- viduellen Entwicklungsreihe auf die Jugendstadien zurückgedrängt und spricht sich schliesslich im Skelet gar nicht mehr, sondern nur noch in den ersten skeletlosen Embryonalstufen aus.“ Derselbe Autor hob auch schon hervor, dass, wenn man bei den sogenannten Hexakorallen überhaupt von einer Grund- zahl reden will, jedenfalls die 12-Zahl mehr Berechtigung hätte als die 6-Zahl.
Schon früher waren aus der mesozoischen Periode, namentlich aus dem oberen Jura, einzelne Formen bekannt, von denen die Gattung Amphiastraea die wichtigste war, welche keinen radiären Bau der Septen zeigten. Gleich- wohl wurden sie zu den Astraeiden gestellt. Später hat dann Kogyr noch eine ganze Anzahl hieher gehöriger und zum Theil neuer Formen beschrieben und dieselben als eine besondere Gruppe der Rugosen betrachtet. Solche Formen sind auch in der Stramberger Korallenfauna sehr häufig und für sie charakteristisch. Bei dieser Gruppe ist der Septalbau zwar bilateral, aber die Septen sind nicht fiederstellig angeordnet. Deshalb kann ich diese Formen weder zu den Zaphrentiden noch zu den Cyathophylliden stellen, sondern betrachte dieselben als eine selbständige und gleichwerthige Familie Amphia- straeidae, die von der palaeozoischen Periode bis zur Jetztzeit reicht. Wegen der Bilateralität des Septalbaues sind die Amphiastraeiden jedenfalls von den Zaphrentiden abzuleiten und haben zu den Cyathophylliden weniger Bezieh- ungen. Unter den gleichalterigen Familien, welche hauptsächlich Colonie- bildende Formen umfassen, haben die Amphiastraeiden die grösste Aehnlich- keit mit den Styliniden. Bekanntlich sind bei dieser Familie die Septen wenig zahlreich, an Länge regelmässig alternirend und nach der 6-, S-, 10- oder 12-Zahl angeordnet. Bei mehreren der Stramberger Styliniden konnte ich nun beobachten, dass sich die längeren Septen paarweise einschieben und zwar in derselben Reihenfolge, wie dies Kunra für die meisten Rugosen nach- gewiesen hatte. Die Septen sind hier aber nicht fiederstellig und auch nicht bilateral, sondern radiär angeordnet. Das verdient deshalb besondere Be-
Aufhebung der Gruppen Tetracoralla und Hexacoralla. 75
achtung, weil die Styliniden somit ein Uebergangsstadium repräsentiren zwi- schen den typischen Rugosen mit bilateral und fiederstellig angeordneten Septen und den meisten heute vorkommenden Korallen, bei welchen das Kunrte’sche Wachsthumsgesetz nur noch in der Einschiebung der Mesenterial- filamente ausgedrückt ist.
Bei den Astraeiden, Fungiden und Eupsammiden, wo die Zahl der Septen eine sehr beträchtliche ist, konnte ich ein paarweises Einschieben der Septen nicht beobachten. Hier fand ich auch in jungen Kelchen schon eine ganze Anzahl gleichmässig entwickelter Septen vor. Es sind also hier Ver- hältnisse vorhanden, wie sie auch bei manchen Cyathophylliden vorkommen. Oyathophyllum heterophylloides Frec# z. B. besitzt im Embryonalkegel schon 12 bilateral-symmetrisch angeordnete Septen. Beim Weiterwachsthum werden dann die Septen sehr zahlreich und radiär. Im Allgemeinen kann man sagen, dass das paarweise Auftreten der Septen nur bei solchen Formen in der mesozoischen Periode noch deutlich ausgeprägt ist, die überhaupt keine grosse Septalzahl erreichen, während bei solchen Formen, wo sich die Septen stark vermehren, das paarweise Einschieben durch ein eyclisches Auftreten verdrängt wurde. Ueberhaupt muss man annehmen, wie dies bereits ORTMANN hervor- hob, dass die paarweise Einschiebung und die fiederstellige Anordnung der Septen das ursprüngliche Stadium ist und dass sich hieraus früher oder später bei den verschiedenen Gruppen erst die cyclische und radiäre Anord- nung der Septen entwickelte.
Hinsichtlich der Einschiebung und der Anordnung der Septen lassen sich folgende Stadien unterscheiden:
a) Paarige Einschiebung der Septen mit fiederstelliger Anordnung in Bezug auf ein Haupt- und 2 Seitensepten.
b) Paarige Einschiebung der Septen und zwar noch in Bezug zu Haupt- und Seitensepten aber nicht mehr fiederstellige Anordnung derselben.
e) Gleichzeitiges Einschieben von einer Anzahl Septalpaare, so dass 6, 8, 10 oder 12 einen ersten Cyclus von Septen bilden.
Unter den Korallen, bei denen die ersten beiden Stadien vertreten sind, kommen sowohl solche Formen vor, bei welchen in ausgewachsenen Kelchen die Anordnung der Septen noch bilateral, als auch solche, bei welchen sie schon radiär geworden ist. Zum Beispiel:
bilateral: radiär: „Stadium a.“ Zaphrentis. Streptelasma. n b.. Amphiastraea. Stylina.
Unter den Repräsentanten des dritten Stadiums finden sich viele Ko- rallen, die in ihren Jugendkelchen noch bilaterale Symmetrie zeigen, während in ausgewachsenen Kelchen die Septen bereits radiär angeordnet sind (Oya-
76 Die Korallen der Stramberger Schichten.
thophyllum pars, Frungia ete.). Weitaus die Mehrzahl der hieher gehörigen Korallen ist schon von Jugend an im Septalbau radiär.
Es wäre hier noch hinzuzufügen, dass es namentlich in der Trias- und Juraperiode Gattungen giebt, bei welchen einzelne Arten oder auch nur ein- zelne Exemplare in ausgewachsenen Kelchen noch bilaterale Symmetrie zeigen, obwohl das eycelische Auftreten der Septen für die Gattung bereits gesetz- mässig geworden ist. Solche Gattungen sind Haplaraca, Epistreptophyllum, Stylophyllum, Montlivaltia und andere. Ich fasse solche Fälle nur als Ata- vismus auf.
Aus dem bisher Gesagten geht schon hervor, dass die Eintheilung der Korallen in Tetra- und Hexakorallen nicht natürlich ist, da im Septalbau die Zahl 4 resp. 6 durchaus keine so wesentliche Rolle spielt. Man könnte eigentlich auch nur solche Rugosen mit Recht als ‚Tetrakorallen bezeichnen, bei welchen im ausgewachsenen Kelch noch Haupt- und Gegensepten, sowie die beiden Seitensepten nachzuweisen sind. Andererseits giebt es auch unter den verschiedensten Familien der sogenannten Hexakorallen Formen, deren Hauptsepten auch nach den Zahlen 8, 10, 12 oder überhaupt ganz unregel- mässie angeordnet sind. (Astrocoenia, Stephanocoenia, Stylina, Enallohelia, Madracis, Madrepora, Porites etc.).
Wenn man überhaupt die palaeozoischen Korallen (die ehemaligen Ru- gosen) von den jüngeren scharf trennen wollte, so könnte man als Unter- scheidungsmerkmal nur den bilateralen resp. den radiären Bau der Septen hervorheben. Allein auch das wäre nicht durchzuführen, denn eine ganze Anzahl palaeozoischer Korallen, namentlich unter den Cyathophylliden besitzt yadiären Kelchbau und andererseits sind auch manche mesozoische und jüngere Korallen, namentlich die Amphiastraeiden, bilateral.
Auch der Name Pterocorallia, den FrecH für den Namen Tetracoralla einführen wollte, erscheint mir, ganz abgesehen davon, dass durch diese Namensänderung die Gruppe selbst keine Aenderung erfuhr, nieht zweck- mässie, da durchaus nicht alle sogenannten Tetrakorallen fiederstellige An- ordnung der Septen zeigen, auch nicht immer im „Embryonalkegel.“ Meiner Ansicht nach, und im Laufe dieser Arbeit wird dies noch weiter auseinander gesetzt werden, besteht überhaupt nicht die scharfe Grenze zwischen den palaeozoischen und jüngeren Korallen, wie dies gewöhnlich angenommen wird.
Im Silur und Devon finden wir bereits neben Formen mit ausgesprochen bilateralem und tetrameren Bau und fiederstelliger Anordnung der Septen, wie Zaphrentis und deren Verwandte, solche Formen wie O'yathophyllum oder Phillipsastraea, bei welchen die Bilateralität nicht mehr nachzuweisen ist und wo die Septen radiär gebaut sind. Diese letztere Gruppe von Korallen ge- winnt in jüngeren Zeitperioden mehr und mehr die Oberhand gegenüber den Korallen, die noch Bilateralität des Septalbaues oder wenigstens Anklänge
Aufhebung der Gruppen Tetracoralla und Hexacoralla. 77
derselben zeigen. Einzelne derartige Formen reichen bis in die Jetztzeit herein.
Aus diesen Gründen halte ich es für zweckmässiger die Eintheilung in Tetrakorallen und Hexakorallen überhaupt fallen zu lassen. Auch die frühere Eintheilung der Hexakorallen in Aporosa und Perforata erwies sich durch die im Laufe der Zeit vorgenommenen Untersuchungen als immer weniger zu- treffend. So hat es sich z. B. herausgestellt, dass die Madreporinae und Eupsamminae, welche MıuLne EpwaArps und HaımeE als Madreporidae zu den Perforaten gestellt hatten, viel mehr Verwandtschaft mit gewissen Aporosen besitzen. Es haben die Madreporinae sehr enge Beziehungen zu den Stylo- phorinae und Pocilloporinae, während die Eupsamminae sich nahe an die Frunginae anschliessen.
Aus diesen Gründen habe ich auch die Eintheilung der Hexakoralla in Perforata und Aporosa fallen gelassen und theile die Madreporaria (Stein- korallen) nur in eine Anzahl gleichwerthiger Familien ein. Diese Familien sind die Zaphrentidae, COyathophyllidae, Amphiastraeidae, die Turbinolidae (mit den Unterfamilien Turbinolinae, Trochocyathinae, Trochosmilinae), ferner die Familie der Oculinidae, der Poeilloporidae (Unterfamilien Poeilloporinae, Seriatoporinae, Stylophorinae), die Madreporidae (mit den Unterfamilien der Madreporinae, Turbinarinae und Alweoporinae), die Stylinidae, die Astraeidae, die Fungidae (mit den Unterfamilien Funginae, Lophoserinae, Thamnastraeinae), ferner die Eupsammidae, die Archaeoeyathidae und die Poritidae.
Die Diagnosen und die Abgrenzung der einzelnen Familien wurde, soweit sie für die Stramberger Fauna in Betracht kam, unten besprochen. Ueber die übrigen Familien sind eimgehendere Mittheilungen in meimer bereits er- wähnten, in den „Philosophical Transactions“ erscheinenden Abhandlung ent- halten.
Die von mir vorgeschlagenen Aenderungen im System der Madreporarier sind auf genaueres Studium der einzelnen Skeletelemente und ihrer gegen- seitigen Anordnung begründet. Bereits im den 80er Jahren erschienen eine Reihe zoologischer Arbeiten von Koch, HEIDER, FOWLER, BOURNE und anderen, die sich auch eingehend mit dem Verhältnisse zwischen den Weichtheilen und dem Skelet einiger Korallen beschäftigten. Ich habe nun unter Be- rücksichtigung der aus dem Studium der Weichtheile gewonnenen Resultate noch eine Reihe anderer recenter Korallen mikroskopisch untersucht, um auch für das genauere Studium der Skelettheile fossiler Korallen weitere Anhalts- punkte zu gewinnen. Einzelne Zoologen haben auch bereits hervorgehoben, dass eine bessere Erkenntniss der natürlichen Beziehungen der verschiedenen Korallen nur unter genauerer Berücksichtigung der feineren Struktur der Hartgebilde möglich ist. BouURNE, der genaue anatomische Studien über Fungia, Mussa, Euphyllia und andere gemacht hat und auch noch die Skeletelemente
78 Die Korallen der Stramberger Schichten.
anderer Korallen in den Kreis seiner Betrachtungen gezogen hat, gelangte zu der Ansicht, dass man den Werth des Studiums der Weichtheile allein für eine Verbesserung der Systematik nicht allzu hoch anschlagen dürfe. Er sagt dann weiter noch: „Die bisher untersuchten Formen zeigen (in Bezug auf die Struktur der Weichtheile), auffallend wenig Verschiedenheit. Ich glaube deshalb, dass eine Umgestaltung der Systematik nur auf Grund eines viel genaueren, eingehenderen Studiums der Harttheile, als dies bisher ver- sucht wurde, möglich sein wird.“ (Quart. Journ. Mierose. Se. 1888. Vol. XXVII. pag. 45).
B. Verkalkung der Calicoblasten; Wachsthumslamellen ; Fascikel ; Trabekel; Dunkle Linie.
Folgende recente und fossile "Korallen wurden von mir untersucht: Galaxea, Mussa, Heliastraea, Goniastraea, Montlivaltia, Thecosmilia, Fungia, Siderastraea, Thamnastraea, Haplaraea, Stylophyllum, Kupsammia, Turbinaria, Actinacis, Madrepora und Porites. Dieselben sind in meiner mehrfach er- wähnten Abhandlung genauer behandelt. Dort habe ich auch die Beziehungen der Weichtheile zu den Harttheilen besonders hervorgehoben. Hier sei nur erwähnt, dass nach meinen Beobachtungen die Calicoblasten-Zellen des Ekto- derms selbst verkalken, wie dies schon HEIDEr gefunden hatte und dass sie nicht ausserhalb Kalk ausscheiden, wie dies Koch, FowrLEer und BourNE im Gegensatz zu HEıper behaupten. Ferner wurde von mir gezeigt, dass das eanze Korallenskelet aus verkalkten Calicoblasten aufgebaut wurde.
Das Ektoderm enthält naturgemäss nur da Calicoblastenzellen, wo die Weichtheile mit dem Skelet in Berührung sind. Da nun die Weichtheile der Korallen auf die Hartgebilde so zu sagen nur aufgestülpt sind, befinden sich die Skelettheile ausser- und unterhalb der aboralen Ektodermschicht, welche von den Traversen, resp. basalen Gebilden in die Höhe steigt und die Septen allseitig überzieht, soweit sich die Septen über die oberste Traversenlage erheben. Auch an der Innenseite der Mauer steigt die Ektodermschicht in die Höhe, legt sich über den Kelchrand und reicht dann, bei Einzelkorallen die Aussenseite der Mauer, sowie die Costen überziehend, meist ein Stück weit hinab. Hier bieet sodann die Ektodermschicht um, und steigt als so- genannte orale Schicht in die Höhe, um in die Mundscheibe überzugehen. Von der Umbiegungsstelle an fehlen die Calicoblasten. An derselben bildet sich bei einfachen Formen die Epithek. Bei coloniebildenden Formen geht die skeletbildende aborale Schicht continuirlich von einem Kelch bis zum nächsten.
Verkalkung der Calicoblasten etc. 79
In der oben angeführten Arbeit ist nun von mir gezeigt, wie die aus der Verkalkung hervorgegangenen Schuppen seitlich eng zusammenhängen und Kalklamellen von der Dicke einer Calicoblastenzelle bilden. Aus dem oben Gesagten geht ferner hervor, dass diese Lamellen genau dieselbe Lage und den Verlauf haben, wie die aborale Ektodermschicht. Während des weiteren Höhenwachsthums der Koralle lagert sich Lamelle auf Lamelle ab und jede neue Lamelle greift in den unteren Theilen der Koralle, wo keine Verkalkung mehr stattfindet, dachziegelförmig über die vorhergebildete über. Jede solche Lamelle nenne ich Wachsthumslamelle. Da nun die Aragonit- fasern in den übereinander liegenden Lamellen alle gleich orientirt und um bestimmte Caleificationscentren gruppirt sind, sieht man bei mikroskopischen Untersuchungen, dass von diesen Calificationscentren Faserbündel ausstrahlen, welche scheinbar continuirlich die Lamellen bis zur Oberfläche durchsetzen. Solche Faserbündel nenne ich Faseikel und die Anordnung derselben in den verschiedenen Skelettheilen, namentlich in den Septen ist eines der wichtig- sten systematischen Merkmale. An eben gebildeten Skelettheilen sieht man an den Lamellen noch Ueberreste der organischen Substanz der ursprüng- lichen Calicoblastenzellen. Dieselben zersetzen sich weiter und hinterlassen kohlige Partikelchen. Da wo die Calcification am raschesten und energischsten vor sich geht, sind die Calicoblastenzellen am grössten * und bei der Rasch- heit der Verkalkung bleibt verhältnissmässig mehr wunverkalkte organische Substanz übrig, die dann nach der Zersetzung auch mehr kohlige Partikelchen hinterlässt. Solche Stellen energischer Kalkablagerung befinden sich am Ober- rand der Septen und der Mauer, da wo die Ektodermschicht sich über die- selbe faltet. Dem entsprechend finden sich in der Median-Ebene der Septen und der Mauer dunkle Punkte oder dunkle Striche.
Bei fossilen Korallen findet man nicht selten diese Ueberreste zersetzter organischer Produete entfernt und andere, fremde Substanz an ihre Stelle gelagert. Ab und zu ist es auch nur zum Theil ausgefüllt oder stellenweise ganz leer. Es können sich manchmal auch mehr oder minder durchsichtige Kalksalze in diesen Spalten absetzen, die sich dann sehr scharf von der eigentlichen Faserstructur des Skeletes abheben.
In den folgenden Ausführungen habe ich von den an recentem Material gemachten Beobachtungen hauptsächlich nur solche Erscheinungen berück- sichtigt, die für das Verständniss des hier behandelten fossilen Materials wichtig sind. Es wurde bereits erwähnt, dass die Verkalkung um die Calei- ficationscentren am Oberrand der Septen am energischsten vor sich geht, also da, wo sich die Ektodermschicht von einer Seitenfläche des Septums über den
! Das wurde schon von Fowter und von Bourne hervorgehoben. cf. z. B. Quart. Journ. Micr. Sc. Vol. 28 p.9. Fig. S (Fowrer bei Besprechung von Lophohohelia), ferner ibid. p. 25 (Bourne bei Besprechung von Mussa).
30 Die Korallen der Stramberger Schichten.
Oberrand hinüber biegt zur anderen Seitenfläche, ausserdem findet aber auch noch an den Seitenflächen der Septen Kalkablagerung statt, wenn auch in geringerem Grade. Die Ektodermschicht, welche die Septen allseitig über- zieht, ist bei den verschiedenen Familien entweder glatt oder mehr oder minder gefaltet und mit Ausbuchtungen versehen. Da nun das Septum so zu sagen der genaue Ausguss dieser Ektodermhülle ist, sind die Septen dem- gemäss an der Oberfläche entweder glatt oder mit Streifen (Striae) und Er- habenheiten (Granulationen) versehen. Jede Ektodermfalte, in welcher sich auf der Seitenfläche des Septums eine Stria bildet, läuft am Oberrand des Septums in eine conische Erhöhung aus. An der Spitze solcher Erhöhungen ist die Caleification, wie bereits erwähnt, am energischsten. Da aber die Lage dieser Caleificationscentren während des ganzen Wachsthums der Koralle am höchsten Punkt der Ektodermfalten war, so findet man naturgemäss im Inneren eines jeden Streifen eine Reihe übereinander liegender Caleifications- centren. Von jedem Caleificationscentrum strahlt aber, wie bereits erwähnt, ein Fascikel von Fasern aus und man erhält dadurch innerhalb jeder Falte eine fortlaufende aufsteigende Reihe eng aneinander liegender Fascikel. Jeder Falte auf der einen Fläche des Septums entspricht eime gleiche und symme- tische auf der anderen Seite desselben Septums, in welcher die Fascikel in gleicher Weise angeordnet sind. Eine solche zweiseitige aufsteigende Fascikel- reihe, die sich innerhalb symmetrischer Ektodermfalten bildet, heisst ein Trabekel.
Galaxea. Betrachten wir zunächst den Septalbau der recenten Galawea. Tafel VO, Fig. 1 stellt einen Querschliff durch einige Septen und die Mauer dar. In der Medianebene der Septen, resp. der Mauer sieht man die dunklen Punkte und Striche, die bereits oben erklärt wurden. Von diesen Punkten aus strahlen die Fasern gegen die Seitenflächen. Fig. 3 zeigt einen tangentialen, etwas schief gehenden Längsschnitt durch ein Septum, die Mauer und etwas Coenenchym. Hier sieht man gut, wie im Septum und in der Mauer die Fascikel von der (idealen) Axe des Trabekels abwechselnd nach beiden Seiten ausstrahlen. Fig. 4 ist ein ähnlicher Schliff. Es sind 2 Septen und die da- zwischen liegende Mauer tangential und längs geschnitten, nur geht hier der Schnitt sehr nahe der Oberfläche der Mauer. Die Septen zeigen dasselbe Bild wie in Fig. 3, während an der Stelle, welche die Mauer scheidet, nur dunkle Punkte von radiär ausstrahlenden Fasern umgeben, sichtbar sind. Das rührt (daher, dass die Fascikel-Axen sich nach Aussen zu mehr umbiegen und sich nahezu senkrecht gegen die Oberfläche stellen. Fig. 2 ist ein radiärer Längs- schliff durch ein Theil des Septums und das schwammige Säulchen. Auf der rechten Seite der Figur, d.i. gegen die Mauer zu, verläuft der Schliff mehr in der Medianebene, während er gegen links, d. i. gegen das Säulchen, mehr gegen die Oberfläche des Septums kommt. Man sieht hier die Richtung und gegen-
Verkalkung der Calicoblasten etc. si
seitige Lage der Trabekel, welche von einer (idealen) senkrechten Linie fächerförmig nach Aussen gegen die Mauer und nach Innen, gegen das Säulchen zu, gerichtet sind. Da die Anordnung dieser Divergenzzonen in der Systematik von Bedeutung ist, so nenne ich einen derartigen Trabekelfächer Divergenzfeld. In solchen Längsschliffen sieht man nicht mehr gut das Abzweieen der einzelnen Fascikel von der idealen Trabekelaxe, da eben die Axen der Fascikeln alle in Flächen liegen, die von der Trabekelaxe aus senk- recht gegen die Seitenflächen der Septen und damit also auch senkrecht zur Schnittfläche verlaufen. In Folge (dessen projieiren sich in einem solchen Längsschliff die Axen der Faseikel auf einander und zugleich auf die ideale Trabekelaxe. Weiter nach links dagegen, wo der Schliff nahe an die Ober- fläche kommt, schneidet er schliesslich die Axen der einzelnen Fascikel senk- recht, da sie sich senkrecht zur Oberfläche des Septums stellen, wie wir dies schon m Fig. 4 gesehen haben.
Die Breite eines Trabekels beträgt bei Galawea in der Medianebene ca. 0,08 mm und die Dicke einer Wachsthumslamelle entspricht, wie erwähnt, der Dicke eines Calicoblasten.
Die Mauer von Galaxea ist im Allgemeinen analog gebaut wie die Septen, nur liegen die Caleificationscentren nicht genau in der Median-Ebene, sondern sind etwas mehr gegen Innen zu gerückt. Eine derartige Mauer mit selbständigen Caleificationscentren nenne ich nach dem Vorgange ORTMANN’S eine ächte Mauer. Die Traversen sind nur einseitig gebaut, da die Ver- kalkung hier nur von unten nach oben stattfindet. Sie bestehen aus lauter schief nach oben gerichteten parallelen Kalkfasern. Man bemerkt, dass die Ueberreste zersetzter organischer Substanz auch hier an denjenigen Stellen mehr vorhanden sind, wo die Calification begann, «d. h. auf der Unterseite der Traversen.
An Längsschliffen, parallel der Septaloberfläche, bemerkt man gekrümmte, über die Septalfläche ziehende Linien, welche parallel zum Oberrand des Septums verlaufen. In Figur 2 sind mehrere solcher Linien angedeutet. Diese Linien entsprechen Unterbrechungen im Wachsthum des Septums und ich bezeichne den zwischen 2 solchen Wachsthumscurven befindlichen Theil des Septums als Wachsthums-Segment und die Zeit, innerhalb welcher sich ein Wachsthums-Segment bildete, als Wachsthums-Periode. Bei Galaxea kann man auch an der Septaloberfläche beobachten, dass jedes Wachsthums-Segment mit einer Reihe nebeneinander stehender Granulationen besetzt ist. Im Uebrigen ist die Oberflächen-Skulptur der inneren feinen Struktur genau entsprechend. Eine divergirende Gruppe von erhabenen Streifen bezeichnet oberflächlich den Verlauf der Trabekeln. Die verschieden grossen und verschiedenförmigen Granulationen, die auf diesen Streifen reihenförmig angeordnet sind, deuten die äusseren Endigungen der Fascikel an.
Palaeontologische Mittheilungen. Band 3. 6
83 Die Korallen der Stramberger Schichten.
Thamnastraeinae. — Bekamntlich hat Prarz (Palaeontographica Bd. XXIX, 1882) eingehende Untersuchungen über die Septalstruktur und die verwandtschaftlichen Beziehungen einer Anzahl von Korallen- Gattungen ver- öffentlicht. Ich hatte die günstige Gelegenheit, die Prarz’schen Original- schliffe in München studiren zu können. Prarz beschreibt in seiner Arbeit auch die Trabekeln und ihre Anordnung ausführlich. Er spricht aber nur eimmal bei den Thamnastraeiden von Faserbündeln (l. e. p. 88): „An einigen Stellen wird die Anordnung der Kalkfasern zu Bündeln ziemlich deutlich und die Stellung der Bündel lässt darauf schliessen, dass dieselben den Hervor- ragungen (Knötchen) an den Trabekeln entsprechen.“ Es sind also auch bei den Thamnastraeiden die Trabekel aus Faserbündeln oder Fascikeln gebaut, welche an der Oberfläche der Trabekeln Knötchen oder Granulationen hervor- rufen. In diesem Punkte stimmen also die Trabekeln von Galaxea mit den Trabekeln der Thamnastraeiden überein. Während aber bei Galaxea in jeder Wachsthumsperiode nur zwei Fascikel ausstrahlen, nämlich je einer an jede Seitenfläche des Septums, ist dies bei den Thamnastraeiden nicht mehr der Fall. Prarz selbst sagt: „Die einzelnen Trabekeln bestehen aus einer oder mehreren Verticalreihen regelmässig auf- und übereinander stehender Knöt- chen, die sich zu verschiedenen regelmässigen Formen gruppiren.“ Eine Gruppirung der Fascikel zu einer regelmässigen Form ist eigentlich nur dann möglich, wenn mehrere Verticalreihen nebeneinander stehender Fascikel in einem Trabekel vorkommen. Da ich diese Verhältnisse im Folgenden öfter berühren muss, so nenne ich solche Trabekeln, die nur aus einer Reihe paarig angeordneter Fascikeln bestehen, einfache Trabekeln und solche Trabekeln, die aus mehreren Verticalreihen von Fascikeln bestehen, nenne ich zu- sammengesetzte Trabekeln. Nebenbei sei bemerkt, dass die Trabekeln durchaus nicht immer mit Knötchen besetzt zu sein brauchen, wie dies nach der Arbeit von Prarz fast der Fall zu sem schien, sondern dass sie auch glatt sem können. Dies kommt z. B. unter jurassischen Formen häufig bei den Amphiastraeiden und Turbinoliden vor.
Auch an den Schliffen von PrAarz liessen sich die durch das Wachsthum hervorgerufenen Erscheinungen, wie Wachsthums-Segmente etc. beobachten. Am Septum von Cyelolites zum Beispiel sind die Grenzlinien der einzelnen Wachsthums-Segmente durch die mehr oder minder horizontal verlaufenden knotenartigen Verdickungen auf der Septalfläche angedeutet. Dementsprechend sieht man auch in den Längsschliften, dass in diesen horizontalen Linien die büschelförmig ausstrahlenden Faserbündel am breitesten sind, und dass zwischen hier und der nächstfolgenden Horizontalreihe von Fasern, eine Unterbrechung stattfindet. Ich nenne den Theil eines Trabekels, der die Höhe eines Wachs- thums-Segmentes umfasst, ein Trabekelglied.
Bei den Thamnastraeiden treten die Wachsthums-Segmente besonders
Verkalkung der Calicoblasten ete. 83
stark dadurch hervor, dass die knötchenartigen Hervorragungen am oberen Ende eines jeden Trabekelgliedes mit den benachbarten zu Horizontalleisten verwachsen. Es sind also die Wachsthums-Segmente nach oben und unten durch diese Leisten begrenzt. Bei den Thamnastraeiden verschmelzen aber nicht nur die knötchenartigen Hervorragungen der Trabekeln ein und des- selben Septums, sondern auch die Knötchen zweier gegenüber stehender Septen. Derartige Querverbindungen zwischen den Septen wurden von Prarz genau untersucht und von ihm unter dem Namen Pseudo-Synaptikel be- schrieben. Dieselben bestehen nur aus der Verlängerung und gegenseitigen Verschmelzung der aus der Septalfläche heraustretenden Fascikel.
Fungia und Siderastraea. — Bekanntlich besitzt die recente Gattung Fungia auf den Seitenflächen der Septen Leisten und zwischen den Septen Synaptikeln, beides Erscheinangen, die auch für die ausgestorbene Gruppe der Thamnastraeinae charakteristisch sind. Taf. VII, Fig. 5 stellt einen tangen- tialen Längsschliff durch drei Septen von Fungia und die zwischenliegenden Synaptikel dar. Leider ist diese Figur auf der Tafel vom Zeichner falsch gestellt, (sie würde um 90° zu drehen sein). Es fällt sofort auf, dass die Faseikel hier buschförmig von der Medianebene der Septen ausstrahlen, wie dies auch bei der Thamnastraeinae der Fall ist, und dass der Oeffnungswinkel zwischen dem Caleifieationscentrum und den äussersten Aragonitfasern ein grösserer ist, als in den analogen Schnitten von Galaxea (Taf. VII, Fig. 3). Die einzelnen Trabekelglieder in Fungia sind wie bei den Thammastraeinae aus mehreren um die ideale Trabekelaxe gruppirten Fascikeln angeordnet. Auf Bruchflächen von Septen von Fungia sieht man ab und zu mit starker Lupenvergrösserung auf den Trabekeln 6—8 ziemlich parallel gerichtete Furchen, die den „Verticalreihen von Knötchen“ bei Oyelolites und anderen Thamnastraeinae entsprechen. Während aber bei den letzteren die Knötchen in regelmässigen Vertical-Abständen vorkommen und in der Septalebene die seitliche Berührung der einzelnen Trabekel hervorrufen, hat man in Fungia unregelmässig zerstreute Granulationen (Knötchen), und die nebeneinander stehenden Trabekel sind ihrer ganzen Länge nach in Berührung. So weit hinab als die Weichtheile die Seitenflächen der Septen ganz überziehen, sind die darunter liegenden Granulationen nicht sehr gross. Weiter unten bilden sich zwischen den Granulationen neue Calcificationscentren und neue Fascikel, welche gegenüberstehende Granulationen verbinden. Auf diese Art von Synaptikelverbindungen, an welchen neue Calecificationscentren Theil nehmen, beschränkte Prarz den Namen Synaptikel. Taf. VII, Fig. 8 zeigt einen ra- diären Längsschlift (parallel der Septal-Oberfläche). Das ganze Fungia-Septum besteht aus einem einzigen Divergenz-Feld, nur liegt bei Fungia die Divergenz- linie nicht vertical, sondern nahezu horizontal. Zum besseren Vergleich mit
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34 Die Korallen der Stramberger Schichten.
anderen Septalschliffen wurde übrigens auf Taf. VII, Fig. 8 das Fıungia-Septum so gestellt, dass der Oberrand links von der Figur wäre, d. h. also die Diver- genzlinie wurde senkrecht gestellt wie dies bei den Korallen sonst der Fall ist. Man hat sich die Fungia überhaupt als eine sich nach und nach auf- klappende Koralle zu denken, so zwar, dass die ursprüngliche eylindrische oder conische sog. Mauer nach und nach ganz horizontal und ausgebreitet wurde.
Siderastraea schliesst sich sehr eng an Fungia an, da auch hier die Trabekel zusammengesetzt und comprimirt sind und mit einander ihrer ganzen Länge nach in Verbindung treten. Wie schon Prarz hervorgehoben hat, finden sich auch hier ächte Synaptikel neben Pseudosynaptikel. Taf. VII, Fig. 3 zeigt einen Querschnitt durch einige an einander grenzenden Kelche, allerdings sind verschiedene Septen herausgebrochen. Der Querschnitt zeigt an den Stellen der Trabekelaxen etwas in die Länge gezogene dunkle Punkte. Dies rührt daher, dass hier mehrere Caleificationscentren zusammentreffen. Bei Siderastraea legen sich die Septen oft zu bestimmten Gruppen seitlich an einander an, dies geschieht durch Vermittelung der Pseudosynaptikel. Die ächten Synaptikel sind hauptsächlich m der Peripherie des Kelches vor- handen, wo die Septen schon etwas weiter von einander abstehen. Die eigent- liche Grenze zwischen zwei Kelchen ist hauptsächlich dadurch besonders aus- geprägt, dass die Synaptikel hier besonders häufig sind und eine Art Mauer bilden. Bei Siderastraea fällt die Divergenzlinie ungefähr mit den Stellen zusammen, wo die Synaptikel so häufig sind, dass sie eine Art Mauer ver- treten. Von da an steigen die Trabekel in den Septalflächen der aneinander grenzenden Kelche nach oben und innen auf. Dieselbe Lage der Divergenz- linie hat bereits Prarz für coloniebildende Thamnastraeinen nachgewiesen.
Eupsammia hat jedenfalls mehr Beziehungen zu Fungia und Sidera- straea als bisher angenommen wurde. In neuerer Zeit hat bereits FowLER auf mancherlei Anklänge von Stephanophyllia zu Fungia hingewiesen. (Quart. Journ. Mier. Se. Vol. 28, p. 419). Hupsammia hat zusammengesetzte Tra- bekeln, deren Faseikeln aber mehr regellos gruppirt sind, so dass damit auch der ganze Trabekel unregelmässig wird, wesshalb man auch nicht gut von der (idealen) Axe des Trabekels hier sprechen kann. Dadurch wird auch die Abgrenzung der einzelnen Trabekel von einander weniger scharf, so dass man im Querschnitt eher das Aussehen einer fortlaufenden dunklen Linie erhält. Es bleiben indess häufig zwischen den einzelnen Trabekelgliedern mehr oder minder grosse Zwischenräume und zugleich wird dadurch die An- ordnung der übereimander vertical angeordneten Trabekelglieder manchmal etwas unregelmässig, indem die Trabekelglieder seitlich etwas verschoben werden. Solche Unregelmässigkeiten treten ganz besonders gegen die Kelch-
Verkalkung der Calicoblasten etc. 85
peripherie hervor und bedingen, dass es hier keine eigentliche Divergenzlinie giebt, sondern eine breitere Randzone, wo sich neue Trabekel einschieben und nach oben divergirend nach beiden Seiten aufsteigen. Je nach der Form des Septums kann auch noch ein zweites Divergenz-Feld mehr gegen das Säulchen zu vorhanden sein. Taf. VIII, Fig. 1 zeigt wie durch das Auftreten von Pseudosynaptikeln die Septen seitlich verschmelzen, sowie ächte Synaptikel gegen Aussen, an Stelle der Mauer. Fig. 2 zeigt auch (auf der rechten Seite der Abbildung) die unregelmässige Form der ächten Synaptikeln, die ein unregelmässig maschiges Gewebe bilden. Eupsammia ist wegen des un- regelmässigen Baues und der Anordnung der Trabekeln besonders bemerkens- werth. Aehnliche Unregelmässigkeit im Bau der Trabekel hat Prarz bereits bei den jurassischen Gattungen Haplaraea und Diplaraea, sowie bei der recenten Coscinaraea beschrieben. Auch die triasischen Gattungen Stylophyllum und Stylophyllopsis zeigen in der Septal-Struktur grosse Uebereinstimmung mit Haplaraca ete., d.h. die einzelnen Trabekelglieder trennen sich gegen das Kelchcentrum mehr von einander und bilden hier ein lockeres, schwammiges Gewebe. Bei anderen Arten erstreckt sich die lockere Verbindung der Tra- bekel sogar über das ganze Septum, so dass die einzelnen Trabekelglieder weder in horizontaler, noch in verticaler Richtung mit einander verwachsen, sondern meist als einzelne freie „Dornen“ im Kelch vorkommen. Ein solcher Kelch ist auf Taf. VIII, Fig. 5 im Querschliff dargestellt. Ein jeder „Dorn“ hat die Struktur eines Trabekelgliedes mit schief nach oben und aussen (d. i. im Querschnitt mit scheinbar radiär nach aussen) gruppirten Fascikeln.
Es zeigt sich also, dass die Septen bei all’ den zuletzt besprochenen Korallenformen, nämlich bei den Thamnastraeinae, bei Fungia, bei Siderastraea, Eupsanmia, Haplaraea etc. aus zusammengesetzten Trabekeln bestehen. Das heisst also jedes einzelne Trabekelglied besteht aus mehr als 2 Fascikeln, und diese Fascikel sind um die ideale Trabelaxe rings herum gruppirt und nicht nur in einer durch die Trabelaxe gehenden Ebene, die senkrecht zur Medianebene des Septums steht. Bei Cyelolites stehen die einzelnen Fascikeln z. B. mehr im Kreis um die Trabekelaxe, bei Fungia mehr in einer Ellipse und bei Hupsammia sind sie regellos gruppirt. Damit, dass die einzelnen Trabekelglieder aus mehreren Fascikeln zusammengesetzt sind, hängt dann auch die charakteristische Hervorragung der Fascikelenden als mehr oder minder grosse und dicht gedrängte Granulationen („Knötchen‘), sowie die Verwachsung solcher Granulationen zu Septalleisten und zu Synaptikeln zusammen.
Astraeidae. — Eine sehr häufige sowohl fossil als recent vorkommende Astraeiden-Gattung ist Heliastraea. Von ihr wird gewöhnlich angegeben, dass die Kelche durch ihre Costen verbunden seien. Ein Querschnitt durch Kelche
36 Die Korallen der Stramberger Schichten.
und Costen ist auf Taf. VII, Fig. 11 abgebildet, während Fig. 10 ein noch stärker vergrössertes Septum nebst Costa und einem Theil der Kelchmauer darstellt. In Fig. 10 sieht man wie in der Medianebene des Septums dunkle Punkte, streckenweise zu dunklen Linien vereinigt, vorkommen, von welchen nahezu parallel gerichtete Kalkfasern nach beiden Seiten gegen die Septal- oberfläche zu ausstrahlen. Andererseits sieht man aber auch solche Stellen, wo eine Gruppe dunkler Punkte vorhanden ist, die etwas ausserhalb der Medianebene des Septums heraustreten und von welchen aus die Kalkfasern in radiärer Anordnung nach aussen strahlen. An den letzteren Stellen sind zusammengesetzte Trabekel quer geschnitten, während an den dazwischen liegenden Stellen nur einfache Trabekel vorkommen. Diese zusammengesetzten Trabekel haben einen continuirlichen Verlauf und divergiren von emer Linie, die da liegt, wo die Mauer sich von den Septalflächen abtrennt. Von dieser Divergenzlinie steigen die zusammengesetzten Trabekeln nach innen und oben in den Septen und nach aussen und oben in Costen auf. Diese zusammen- gesetzten Trabekeln sind aber nicht im seitlicher Berührung, sondern zwischen dieselben schieben sich eine ganze Reihe dicht gedrängter einfacher Trabekeln ein, deren feinerer Bau dem oben für Galaxea beschriebenen gleicht. In den Costen treten diese einfachen Trabekeln häufig zurück, d.h. sie werden nicht mehr zwischen den zusammengesetzten Trabekeln entwickelt, so dass dann hier die zusammengesetzten Trabekeln seitlich frei bleiben, wie dies im Querschnitt Fig. 11 zu sehen ist.
Die Astraeidengattung Goniastraea besitzt noch einfacher gebaute Septen. Gegen die Mauer zu sind diese Septen stark verdickt, während sie sich gegen das Kelchcentrum zu beträchtlich verdünnen. Zusammengesetzte Trabekeln kommen hier nur gegen die Mauer zu vor, und da die Kelche dicht an einander grenzen, so ist die Divergenzlinie immer gemeinsam für 2 Kelche, Zwischen den zusammengesetzten Trabekeln kommen auch einfache Trabekeln vor, die nach innen, gegen «das Kelcheentrum zu, mehr und mehr überhand nehmen, während zusammengesetzte Trabekeln fast ganz fehlen. Wegen des Zurücktretens der zusammengesetzten Trabekeln sind auf den Goniastraea- Septen die Granulationen auch nur von geringer Grösse und bilden keine Pseudosynaptikeln. Die Abbildung Taf. VII, Fig. 12 zeigt, wie durch seitliche Berührung der Septen die Mauer zu Stande kommt. Dieselbe wird durch das Hinzutreten neuer Caleifications-Centren, sowie durch Antheilmahme von Tra- versen weiter verdickt und vervollständigt.
Unter den Astraeiden spielen in Trias und Jura die Gattungen Mont- liwaltia und Thecosmilia wegen ihrer Häufigkeit eme ungemein wichtige Rolle. Dieselben werden bei Besprechung der Gattung Montlivaltia weiter unten eingehender behandelt. Es giebt nun recente Gattungen, die sich hinsichtlich
Verkalkung der Ualicoblasten etc. 87
ihres Septalbaues in analoger Weise zu Montlivaltia und Thecosmilia ver- halten, wie die recente Pungia zu Cyelolites und Thamnastraea.
Bei Mussa werden die Trabekeln, anstatt dass sie rundlich und mit einer Reihe grosser Granulationen versehen sind, in der Breite ausgedehnt und im Querschnitt mehr elliptisch und an der Oberfläche mit zahlreichen, regellos zerstreuten Granulationen bedeckt. In jedem der Dornen, die über den Ober- rand des Mussa-Septums hervorragen, erkennt man, dass die Trabekeln von einer Divergenzlinie fächerförmig nach oben gerichtet sind und dass sich in jedem Wachsthums-Segment neue Trabekeln einschieben. Diese Divergenzlinien in jedem Dorn divergiren wieder von einer in der Richtung der Pseudotheka aufsteigenden Divergenzlinie, sowohl nach innen gegen das Septum, als nach aussen gegen die kurzen Costen. Es würde also im Septum von Massa hin- sichtlich der Anordnung der Trabekeln jeder einzelne Dorn einem ganzen Septum von Galawea entsprechen. Wegen des Vorhandenseins dieser äusseren Haupt-Divergenzlinie nahe am Aussenrand des Mussa-Septums lässt sich ein solches Septum auch mit anderen Astraeiden-Septen, wie z. B. von Heliastraea oder Montlivaltia vergleichen. Es sind somit die Dornen des Mussa-Septums analog den Zacken der Septen von Heliastraea oder Montlivaltia, nur sind die Dornen von Mussa verhältnissmässig stärker und complieirter gebaut. Bei Mussa sind ausserdem noch zwischen den einzelnen Dornen eine Anzahl einfacher Trabekel eingeschaltet. Es sind hier also ähnliche Verhältnisse vor- handen wie bei Heliastraea, wo auch zwischen den zusammengesetzten Tra- bekeln einfache vorkommen.
Die Septen von Turbinaria und verwandten Arten sind in ihrem Bau im Gegensatz zur Porosität des Coenenchyms ganz dieht und compact. Taf. VII Fig. 13 stellt einen Querschnitt durch eine recente Turbinaria, Taf. VIII Fig. 4 einen solchen durch eine ceretaceische Actinacis dar. Bei beiden ist das Septum aus einfachen, eng gestellten Trabekeln gebaut, deren Caleifica- tionscentren so gut wie gar nicht aus der Median-Ebene heraustreten. Im Trabekelbau der Septen stimmen diese Gattungen im Wesentlichen mit Galaxea überein, nur ist die Anordnung der Trabekeln im Septum eine ver- schiedene.
Während bei Galaxea die Trabekeln fächerförmig von einer im Septum gelegenen Divergenz-Linie aus nach innen und oben gegen das Kelchcentrum und nach aussen und oben gegen die Costa divergiren, gibt es bei Turbinaria und Aetinacis überhaupt keine solche Divergenz-Linie. Wie schon auf den Seitenflächen der Septen zu sehen ist, verlaufen hier alle die fein granulirten Striae, resp. Trabekel nach einer Richtung, und zwar von der Mauer fast horizontal, oder nur wenig nach oben geneigt gegen das Kelcheentrum, Mit dieser Thatsache hängt eine zweite wichtige zusammen, nämlich, dass die Costen nicht immer die directe Fortsetzung der Septen sind. Es schieben
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sich an der Mauer oft neue radiale Skelet-Elemente ein, die dann als Costen weiter verlaufen. Es hat den Anschein, als ob in dieser Beziehung eine ziemlich regelmässige Abwechslung stattfände, insofern, als in einer Wachs- thumsperiode eine Costa sich nicht an ein Septum anschliesst, in der nächst- folgenden Periode aber stellt sich ein Zwischenraum zwischen 2 Septen ein. Aehnliche Verhältnisse zeigen auch die Septen, die Mauer und Costen bei der Gattung Madrepora. Auch hier sind die kurzen Septen aus ziemlich horizontal liegenden, einfachen Trabekeln gebaut und es fehlt jede Spur einer gemeinsamen Divergenz-Linie für die Septal- und Costal-Trabekeln. Taf. VIII Fig. 6 und 7 sind Längs- und Querschnitt durch das Innere eines Madrepora- Zweiges, da wo das Skelet sehr dicht ist. Obwohl nun bei der ursprünglichen Anlage der Costalelemente von Madrepora manche unausgefüllte Räume bleiben, sind diese durch Einschiebung neuer Trabekeln meistens nachträglich aus- gefüllt, wie auch der Querschnitt Fig. 7 zeigt. Nebenbei sei bemerkt, dass die Löcher in Fie. 6 nur interseptal Loculi einiger Kelche sind, die schräg vom Schnitt getroffen sind.
Porites zeigt einen Bau, der in manchen Punkten sehr von Durbinaria und Madrepora abweicht, in zwei wichtigen Merkmalen aber übereinstimmt, das sind das Fehlen einer Divergenzlinie der Trabekeln in den Septen und die Abwechslung in der Stellung der Costen in Beziehung zu den Septen und Interseptal-Räumen. Die Trabekeln in den Septen und im Coenenchym von Porites steigen fast senkrecht oder doch sehr steil auf. Sie sind im Quer- schnitt rundlich und berühren sich nicht über ihre ganze Höhe, sondern lassen ab und zu Löcher zwischen sich. Bei sehr starker Vergrösserung kann man sehen, dass mehrere Faseikeln um eine gemeinsame Axe angeordnet sind, deren Fasern nicht steil nach oben, sondern direct gegen die Oberfläche der Trabekeln gerichtet sind. Die Abbildung Taf. VIII, Fig. 8 gibt eine allge- meine Uebersicht der Trabekeln in einem recenten Porites und zeigt deren Verbindung durch ächte Synaptikel. Eine ähnliche senkrechte Stellung der Trabekeln zeigt auch Fig. 9. Sie stellt einen Längsschliff durch Trabekeln im „Coenenchym“ einer mir aus der alpinen Trias bekannten Gattung — Heptastylis — dar. Auch hier sieht man, wie die Trabekeln aus mehreren Faseikeln zusammengesetzt sind. Man kann auch leicht die einzelnen Tra- bekelglieder wahrnehmen sowie das regelmässige Zusammentreffen der Synap- tikel-Verbindungen an der Grenze zwischen aufeinanderfolgenden Wachsthums- segmenten.
Zusammenfassung der Resultate. 89
C. Zusammenfassung der aus der feineren Struktur gewonnenen Resultate.
Aus dem Studium der mikroskopischen Struktur der oben betrachteten Typen von Korallen sieht man, dass die Unterschiede in der Septalstruktur bedingt sind durch die verschiedene Anordnung der Fascikeln zu Trabekel- eliedeın und ebenso durch die Anordnung der Trabekelglieder. Es wurde gezeigt, dass die einfachste Anordnung der Trabekeln zu Trabekelgliedern die paarige ist. Hierdurch entstehen „einfache“ Trabekeln wie bei Galazxea. Solche einfache Trabekeln sind meistens sehr dicht gedrängt, infolgedessen stehen die Caleifieationscentren in der Medianebene sehr nahe, wodurch dann eine continuirliche Reihe dunkler Punkte, die manchmal auch als dunkle Limie erscheinen, hervorgerufen wird. Wegen der gedrängten Stellung und der Kleinheit der Fascikel fehlen bei solchen Korallen Granulationen auf den Seiten- flächen der Septen so gut wie ganz, oder sind sehr klein. Die Septen der hierher gehörigen Formen sind von den früheren Autoren als ganzrandig und entweder mit glatten Seitenflächen oder mit Reihen von Granulationen parallel zum Septaloberrand beschrieben worden. Ich rechne hierher die Amphiastraeidae, Turbinolidae, Oculinidae, Pocilloporidae, Madreporidae und Stylinidae.
Ausser dieser paarigen Anordnung der Fascikel zu einem Trabekelglied haben wir auch noch complieirteren Bau der einzelnen Trabekelglieder kennen gelernt, indem mehr als zwei am Aufbau der Trabekelglieder theilnehmen. In diesem Fall sind die Trabekelglieder nicht mehr bilateral symmetrisch an- geordnet. Sie gruppiren sich vielmehr um die ideale Axe des Trabekelglieds, entweder im Kreis herum, oder mehr elliptisch, oder ganz unregelmässig. Solche „zusammengesetzte“ Trabekelglieder sind im allgemeimen gröber; die Enden der Fascikel geben da, wo sie die Septaloberfläche erreichen, zur Bildung von ziemlich grossen Granulationen Veranlassung, oder auch durch seitliche Verwachsung zu Horizontalleisten. Diese Trabekelglieder bilden im allgemeinen durch continuirliche Aufeinanderfolge starke, wohlausgeprägte Trabekel, die ich „zusammengesetzte“ Trabekel genannt habe. Es gibt aber auch Formen (Zupsammia, Stylophyllum), bei welchen die Trabekelglieder keine continuirliche Vertikalreihe bilden, sondern jedenfalls stellenweise, frei bleiben.
Bei den drei Familien der Astraeidae, Fungidae und Eupsammidae kommen immer zusammengesetzte Trabekeln vor. Bei den Astraeidae schalten sich zwischen denselben noch einfache Trabekeln ein, dadurch wird das Septum dicht und compact. Bei den Fungiden und Eupsammiden dagegen besteht das Septum nur aus zusammengesetzten Trabekeln. Dieselben sind entweder ihrer ganzen Länge nach in Berührung, oder lassen unregelmässige oder regel-
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mässige Lücken zwischen sich. Die Poritiden haben ebenfalls zusammen- gesetzte Trabekeln, deren Struktur indess von der Struktur der drei letzt- genannten Familien etwas abweicht.
Bezüglich der Anordnung der Trabekeln in den Septen und Costen haben wir gesehen, dass die Trabekeln meist von einer Divergenzlinie fächerförmig aufsteigen und ein solcher Fächer von Trabekeln wurde als Divergenzfeld be- zeichnet. Der gewöhnlichste Fall ist der, dass die Divergenzlinie sich an der Peripherie des Kelches befindet, also an der Stelle, von welcher an man die äusseren Verlängerungen der Septen als Costen bezeichnet. Es ist das zu- gleich die Stelle, wo Mauerbildung stattfindet, sei es nun, dass eine echte Theka vorhanden ist, oder dass eine Pseudothek sich bildet. Ausnahmsweise kommen solche Fälle vor, wo die Divergenzlinie nicht genau ınit der Lage der Mauer zusammenfällt, wie bei Galawea. Es giebt auch Korallen, bei denen sich in den Septen allerdings secundär, auch um die von der Haupt- Divergenzlinie ausstrahlenden Trabekeln wieder neue Divergenzfelder bilden. Ein solcher Fall wurde bei Mussa beschrieben, auch bei den Lophoseriden und Eupsammiden kommen diese Fälle oft vor.
Da die feinere Struktur der Septen aufs innigste von der Beschaffenheit der Weichtheile abhängt, ist es einleuchtend, dass bei fossilen Korallen die Kenntniss der feineren Struktur auch in systematischer Hinsicht von grosser Bedeutung ist. Im Grossen und Ganzen bestätigen meine in dieser Hinsicht gewonnenen Resultate die bisherige Eintheilung der Korallen in die haupt- sächlichsten Familien. Im einzelnen jedoch zeigte sich, dass verschiedene Gattungen eben wegen ihrer Struktur eine andere systematische Stellung er- halten müssen, sowie, dass die verwandtschaftlichen Beziehungen zwischen verschiedenen Korallengruppen andere sind, als man bisher meist angenommen hat. Trochosmilia und ihre nächsten Verwandten z. B., gehören ihrer feineren Struktur nach nicht zu den Astraeiden, sondern zu den Turbinoliden. Haplaraea und Diplaraea nicht zu den Fungiden, Epistreptophylium und Stylophyllum nicht zu den Astraeiden, sondern alle vier zu den Eupsam- miden.
Bisher wurde ziemlich allgemein angenommen, dass die Perforaten von den jurassischen Thamnastraeiden herstammen müssten. Wie aus der Struktur- verschiedenheit hervorgeht, sind die sogenannten Perforaten überhaupt keine zusammengehörige Gruppe. Die Eupsammiden stehen zwar in verwandt- schaftlichen Beziehungen zu den Fungiden, doch zweigen sie sich keineswegs von den jurassischen Thamnastraeiden ab. Ich werde im Verlauf dieser Ar- beit zeigen, dass schon jurassische Gattungen vorkommen, die als Vorfahren der Eupsammiden anzusehen sind.
Die Gattungen Madrepora und Turbinaria haben einen Septalbau, der wesentlich verschieden vom Bau der Thamnastraeiden, dagegen ähnlich dem
Zusammenfassung der Resultate. 91
der Styliniden, Oculiniden und Poeilloporiden ist. Auch von Seite der Zoo- logen, besonders von FowLer und Bourne, wurde in neuerer Zeit, auf Grund von Untersuchungen der Weichtheile, hervorgehoben, dass zwischen Poeillo- poriden (sammt Seriatopora) und Madreporiden eine sehr enge Verwandtschaft bestehe. Ich rechne auch die Stylophorinae zu den Pocilloporiden. Daraus geht hervor, dass unter diesen Umständen auf die Dichtheit der Mauer und des Coenenchyms bei den Pocilloporiden und auf deren Porosität bei den Madrepori- den nicht mehr der grosse systematische Werth gelegt werden kann, wie dies Epwarps und HaAıme und andere Autoren gethan haben. Wir wissen doch, dass es unter den Fungiden Gattungen gibt, bei welchen sämmtliche Septen dicht sind, andererseits gibt es Gattungen, bei welchen sie porös sind, und endlich gibt es manche Arten, bei welchen die Septen sowohl dicht als porös sein können. Deshalb kann man auch, abgesehen von den schon erwähnten
Gründen, nicht wegen der Dichtheit oder geringeren oder grösseren Porosität _ des Coenenchyms die Pocilloporiden und Madreporiden so weit von einander trennen.
Die Struktur-Verhältnisse in den beiden Familien der Pocilloporiden und Madreporiden deuten darauf hin, dass sie mit den jurassischen Oculiniden und Styliniden viel mehr gemein haben als mit den jurassischen Thamna- straeiden. Kosy gibt mehrere Abbildungen des Baues und der Anordnung der Trabekeln von jurassischen Oculiniden und Styliniden („Polyp. Jur.“ Kosy pl. 129, 130). Dieselben zeigen auffallende Uebereinstimmung mit den leben- den Vertretern der Pocilloporiden und Madreporiden. Die wenig zahlreichen Septen und ihre Anordnung in Cyelen nach der Zahl 6, 8, 10 oder 12 sind gemeinsame Merkmale; ausserdem sei noch ein Merkmal erwähnt, wenn es auch nur von geringerer Bedeutung ist, nämlich das häufige Vorhandensein flacher Böden als Basal-Struktur im Kelchinnern, während ein reichliches blasiges Gewebe sich zwischen den Kelchen entwickelte.
Schon unter den jurassischen Styliniden gibt es eine Gattung Heterocoe- mia, bei welcher die Entwicklung des Coenenchyms sehr ähnlich mit der Ent- wicklung desselben bei der lebenden Gattung Galaxea war. Man dürfte viel- leicht mit einer gewissen Berechtigung Galawea unter die Styliniden stellen. Ich lasse dies indess vorderhand unentschieden, bis sich bessere Anhaltspunkte aus der Untersuchung weiteren recenten Materiales finden.
Die Mauer bei den Korallen hat lediglich den Zweck den übrigen Theilen des Skelets einen grösseren Zusammenhang und eine grössere Stütze zu bieten und zugleich die innerhalb der Mauer gelegenen wichtigen Organe gegen aussen zu schützen. Bei Einzelkorallen ist demgemäss die Mauer möglichst weit gegen die Peripherie gerückt. Die Mauer selbst entsteht auf verschiedene Weise: Entweder bildet sich zwischen den Septen eine selbstständige La- melle, die ganz analog gebaut ist, wie die Septen selbst und die sich nur
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durch die tangentiale Stellung von den radiär gestellten Septen unterscheidet. Eine derartige Mauer wird allgemein als echte Mauer bezeichnet. Anderer- seits kann derselbe Zweck, nämlich eine Verfestigung des Septalapparats auch dadurch erreicht werden, dass sich die Septen im peripheren Theil etwas verdicken und entweder direct berühren oder durch eine Zone dicht ge- drängter Synaptikel oder besonders hoch gestellter Traversen verbunden werden. Diese verschiedenen Modificationen von Mauerbildung sind alle als Pseudotheka zu bezeichnen. ORTMANnN unterscheidet ausserdem noch Formen, bei welchen seiner Ansicht nach von einer Mauer nicht gesprochen werden sollte (Athekalia Orrmans). Diese Formen wären nach meiner Auffassung ent- weder als solche zu bezeichnen, die eine poröse echte Mauer haben, oder als solche, deren Pseudotheka durch Betheiligsung von Synaptikeln gebildet werden.
Man bezeichnet der Bequemlichkeit halber die innerhalb der Mauer gelegenen radialen Strukturen als Septen und die ausserhalb gelegenen als Costen. Das Auftreten der Mauer ist nun durchaus nicht auf eine bestimmte Stelle im Kelch beschränkt. Dieselbe kann vielmehr bei sonst nahe ver- wandten Gattungen in verschiedener Entfernung vom Kelcheentrum vorkommen. Betrachten wir eine palaeozoische Einzelkoralle, z. B. ein Oyathophyllum. Hier ist die Mauer ganz aussen gegen die Peripherie gerückt und im Kelch- inneren bemerkt man hinsichtlich der Lage und Anordnung der Traversen zwei Zonen: eine innere mit flachen bodenartigen Traversen und eine äussere mit dichteren blasigen und gegen den Kelch ansteigenden Traversen.
In dieser äusseren Zone bilden sich die Knospen in der Weise, dass die blasigen Traversen zur Bildung der neuen Scheidewand gegen den Mutter- kelch verwendet werden. Diese Art Knospung ist in der Literatur unter verschiedenen Namen (Entothekalknospung, Tabularknospung, Taschen- knospung) bekannt.
Andere Verhältnisse hinsichtlich der Mauer treffen wir zum Beispiel bei der jurassischen Gattung Diplocoenia. Diese Gattung ist aufs engste ver- wandt mit Siylina. Diplocoenia hat eine Mauer in der gleichen Lage wie die zusammengesetzten Cyathophyliden-Arten. Innerhalb dieser Mauer kann man zwei Zonen von T’raversen unterscheiden, eine flache innere und eine steil ge- stellte blasige äussere. An der Grenze, an den blasigen Traversen gegen die flachen, entsteht dadurch, dass die blasigen Traversen sich hier steil und continuirlich senkrecht über einander anordnen, eine Pseudotheka. Es ist das die sogenannte innere Mauer von Diplocoenia, die von den meisten Autoren als die hauptsächlichste Mauer angesehen wird, weshalb dieselben auch die Verlängerung der Septen über diese Mauer hinaus als Costen be- zeichnen. Die gleiche Anordnung der Traversen, wie in Diplocoenia in zwei Zonen, zeigt auch Stylina, hier fehlt aber die äussere Mauer, so dass man dem alten Sprachgebrauch gemäss hier von Costen reden dürfte. Die meisten
Zusammenfassung der Resultate. 93
zusammengesetzten palaeozoischen Korallen haben die Mauer ausserhalb der blasigen Zone von Traversen, in Folge dessen benachbarte Korallen sich mittelst ihrer Mauer direct berühren. Ein gleiches Verhältnis gilt auch für die meisten mesozoischen Amphiastraeiden. Die grössere Menge der meso- zoischen und jüngeren Korallen haben die Mauer an der Stelle wie bei Stylina und bis jetzt wurden dann bei diesen Formen nur die innerhalb der Mauer gelegenen Zonen als Kelch bezeichnet. Man muss sich aber klar werden, dass man dann unter Kelch bei fossilen Korallen nicht immer das nämliche versteht. Bei den erwähnten palaeozoischen Formen umfasst der Kelch beide Traversen-Zonen, bei den jüngeren Formen dagegen würde der Kelch nur die innere Zone umfassen, die äussere Traversen-Zone würde bereits extracalycinalem Gewebe angehören. Dies ist hauptsächlich insofern wichtig, als solche Knospen, die in den erwähnten palaeozoischen Formen in der äusseren Traversen-Zone und zwar intracalyeinal entstehen, wenn sie bei mesozoischen Korallen, wie Siylina in derselben Zone auftraten, bisher als extracalycinale Knospen bezeichnet wurden. Wenn man dies einmal erkannt hat, so sieht man, dass fast sämmtliche Knospungsarten intracaly- cinal erfolgen. Hiedurch fallen dann auch zugleich eine ganze Anzahl irr- thümlicherweise für wesentlich gehaltene Unterscheidungsmerkmale zwischen den bisherigen sogenannten Rugosen (Tetracorallen) und den jüngeren Hexa- corallen (Aporosen und Perforaten) fort.
Das extracalyeinale Gewebe kann in verschiedener Weise modiheirt sein. Entweder haben wir in der Verlängerung der Septen Costen, die mit denen der Nachbarkelche zusammentliessen (z. B. Heliastraea); in diesem Fall ist das extracalyeinale Gewebe ganz analog gebaut, wie die äussere Zone von Oyathophyllum oder die Costen werden mehr und mehr zurück- gebildet und verschwinden schliesslich ganz. Das würde solchen Fällen bei palaeozoischen Korallen entsprechen, wo die Septen nur ein Stück weit oder gar nicht in die äussere Traversen-Zone fortsetzen (z. B. Chonawis, Petalawxis).
Derartige Modificationen des extracalyeinalen Gewebes wurden nach der bisherigen Ausdrucksweise gewöhnlich nicht als Coenenchym bezeichnet. Bis jetzt wurde in der Regel Coenenchym nur solches extracalyeinales Gewebe genannt, das schon äusserlich eine ziemliche Verschiedenheit von dem Bau der Skeletelemente innerhalb des Kelches aufwies. Man kann aber die ver- schiedenen Coenenchym bildenden Formen, wie Oculiniden, Madreporiden, Poeilloporiden, Poritiden und manche Eupsammiden immer auf Modificationen von costalen und basalen Elementen und damit auf eine Modification der äusseren Kelchzone zurückführen. Bei solchen Korallen sagt man, dass die Knospung am Kelchrand (margimal und submarginal) und innerhalb des Coenenchyms stattfindet, und das ist nach dem oben gesagten kein Unterschied
94 Die Korallen der Stramberger Schichten.
von der typischen intracalyeinalen Knospung. Die meisten Fälle der soge- nannten Theilung sind, wie ich unten und anderswo (Philosoph. Transactions) zeige, entweder weiter nichts als eine bestimmte Modification der intracaly- ceinalen Knospung, wobei sich die Knospen rasch in der ursprünglich äusseren Zone des Mutterkelches entwickeln. Eine echte Theilung ist überhaupt sehr selten. Dann allerdings geht die Theilungsebene auch durch die innere und äussere Zone des Mutterkelchs.
I.
Beschreibung der Familien, Genera und Arten.
Familie: Amphiastraeidae ÖcıLvıE.
Einfache oder zusammengesetzte Stöcke, mit starker Epithek bedeckt. Die Septen sind bilateral, aber nicht fiederstellig ange- ordnet. Hauptseptum meist etwas länger und stärker als die übrigen. Oberrand der Septen entweder glatt oder nur sehr fein gezähnelt. Seitenflächen glatt oder granulirte. Am Kelchrand meist Reihen kurzer Septaldornen entwickelt. Aechte Wand vor- handen. Böden oder Traversen gut entwickelt, im peripheren Theil meist grossblasig und steilgestellt, gegen den centralen Theil zu häufig eine scheinbare innere Wand bildend. Vermehrung sowohl durch Endothekalknospung im blasigen Gewebe nahe am Rand (Taschenknospung), als auch durch Septalknospung (Theilung).
Ich habe diese Familie nach der Gattung Amphiastraea benannt, weil dieselbe die characteristischen Merkmale in typischer Weise zeigt und weil die Hauptmerkmale auch zuerst (1858) bei Amphiastraea von ErAuLon beobachtet und beschrieben wurden. (Erauuon Haut-Jura p. 100). In Bezug auf Anordnung der Septen gibt er Folgendes an: „Septen an einer Seite des Kelches besser entwickelt als an der gegenüberstehenden, wodurch der Punkt, wo die (Verlängerungen der) Septen sich schneiden würden, excentrisch wird; die Primärsepten 10 an der Zahl, von welchen 5 besser entwickelt sind und deren mittleres noch dieker und länger ist.“ Hiezu sei bemerkt, dass eben dieses mittlere längere Septum das Hauptseptum ist, dem eines von den kürzeren Septen genau gegenüber steht und das als Gegenseptum zu be- trachten ist. Da nun die excentrische Stellung der Kelchgrube und die Ver- theilung der Septen in längere auf der einen Seite und kürzere auf der gegenüberstehenden Seite für die Mehrzahl der hieher gehörigen Gattungen characteristisch ist, so nenne ich den Theil des Kelches, in dem um das Haupt- septum die längeren Septen stehen, Hauptsegment und den gegenüber-
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stehenden, wo um das Gegenseptum die kürzeren Septen angeordnet sind, Gegensegment. Auch hinsichtlich der Traversen bemerkt Eraunox bereits, dass dieselben im peripheren Theil gröbere Blasen von 2 mm Abstand bilden, während dieselben im centralen Theil dichter gedrängt stehen. Ueber die Art der Knospung sagt Erarvon, dass in einem der Ecken des Kelches sich eine geradlinige Trennungsfläche einschiebt, worauf sich in der so gebildeten Tasche eine neue Knospe entwickelt.
Eravvox stellte bekanntlich diese Gattung zu den Astraeiden und seinem Vorgange schlossen sich alle übrigen Autoren an. Später wurde von MitascHrwirz (Natth. Korallen, p. 112, Taf. 51, Fig. 9) die Quenstedt’sche Art Mitrodendron (Lithodendron) mitratum sehr sorefältig und eingehend be- schrieben. MiıtAschzwitz machte auch auf die manchfachen Anklänge an Amphiastraea aufmerksam, sowie an Latusastraea alveolaris Gpr. Mit Amphi- astraea hätte Mitrodendron grössere Aehnlichkeit, sowohl wegen der Anord- nung der Septen als auch der Art der Knospung. MrvAscHEwITZ vereinigte indess Mitrodendron desshalb nicht mit Amphiastraea, da letztere einen massiven astraeenförmigen Polypenstock besitzt. MILAscHEwITZ weisst ferner auf die Beziehungen hin, die Mitrodendron sowohl wegen (der bilateralen Anordnung der Septen, als auch hinsichtlich der caleinalen Knospen zu den tugosen zeigt und lediglich desshalb, weil nur Bilateralität, nicht aber fieder- stellige Anordnung der Septen zu beobachten ist, zögerte er diese Form zu den Rugosen zu stellen.
Als Kogy das reiche Material der Korallen aus dem Schweizer Jura untersuchte, fand er eine ganz beträchtliche Anzahl von Formen, die einen für eime mesozoische Fauna ziemlich fremdartigen Eindruck machten und die, wie Amphiastraea wegen der Bilateralität des Septalbaues und der grobblasigen Entwicklung der Traversen im peripheren Theil mehr an palaeozoische Gat- tungen erinnerten. Hieher gehörten nach Kosy die Gattungen Cheilosmilia Kogy, Lingulosmilia Kopy, Selerosmilia Kosy, Schizosmilia Kopy, Pseudo- thecosmilia Kogy, Thecidosmilia Kosy und Amphiastraea Er., welche er zu den Cyathophylliden stellte und zwar Cheilosmilia zum Tribus Cystiphylliae und alle übrigen zum Tribus Axophylliae. Ausserdem führt Kosy unter den Axophylliae am Schlusse seiner Arbeit noch die Gattung Cladophyllia E. und H. auf, die er vorher (p. 177) unter den Astraeiden beschrieb, und ferner erwähnte er hier auch noch Latusastraea alveolaris QuEnST. sp. und Mitro- dendron (Lithodendron) mitratum (urnst. Kozy’s Diagnose seines Tribus der Axophylliae lautet: „Septen lamellär sich mit einem grossen Columellar- Septum vereinigend. Aeusserer peripherer Theil der Kelche von vesiculärem Gewebe erfüllt, das wenig oder gar nicht von Septen durchsetzt ist“. Diese beiden Merkmale treffen aber durchaus nicht für alle von Kogy unter den Axophyllia angegebenen Gattungen wirklich zu. So vereinigen sich z. B. bei
Amphiastraeidae. le
Amphiastraea die Septen durchaus nicht mit dem Hauptseptum, höchstens kann man sagen, dass ein falsches lamelläres Säulchen durch Vereinigung der verdickten Septalenden zu Stande kommt. Andererseits durchsetzen bei der Gattung Thecidosmilia nach Kosy’s Beschreibung und Abbildungen die Septen die äussere blasige Zone des Kelches und reichen bis zur Mauer.
Wenn auch Kosy’s Beschreibung mangelhaft ist und wenn er auch die Sache nicht vollständig erschöpft hat, so hat er doch in so weit recht, als diese Gattungen eine zusammengehörige Gruppe bilden.
Dass die Septen den peripheren, blasigen Theil ab und zu nicht durch- setzen hat meiner Ansicht nach seinen Grund darin, dass sich bei der sehr häufigen Vermehrung in den Blasen an der Mauer, namentlich in den Ecken, Taschen bilden, in welchen neue Knospen entstehen, wodurch die Septen gegen das Kelch-Innere zurückgedrängt werden. Dieses Vorkommen von groben Blasen im peripheren Theil bei diesen Gattungen kann man daher nicht direct mit den äusseren Blasen der Cyathophylliden vergleichen. Der Septalbau der Cyathophylliden ist ausserdem bekanntlich radiär, wenn sich auch in einigen fiederstellige Anordnung noch in unausgewachsenen Exemplaren beobachten liesse. Bei den Amphiastraeiden dagegen sind die Septen aus- gesprochen bilateral angeordnet, dagegen ist fiederstellige Anordnung nicht zu beobachten. Wegen der Bilateralität des Septalbaues könnte man sie eher mit den Zaphrentiden vergleichen, die indess lauter Einzelkorallen sind, wess- halb auch die fiederstellige Anordnung der Septen gut zum Ausdruck kommt.
Bei den meisten coloniebildenden Amphiastraeiden-Gattungen kann man an verschiedenaltrigen Kelchen ein und desselben Stockes beobachten, dass sich die Septen paarweise einschieben. Kopy hat verschiedene derartige Stadien bei Theeidosmilia abgebildet (Pol. Jur. Pl. 115, Fig. 4). Dieselben stimmen mit meinen Beobachtungen an Amphiastraea und anderen überein. Zuerst entsteht Haupt- und Gegen-Septum, dann die Seitensepten, dann ein Paar Septen im Gegensegment, darauf ein Paar im Hauptsegment u. s. w. Dies ist wichtig, da es zeigt, dass die Einschiebung der Septen paarig und zwar nach dem Kunte’schen Gesetz erfolgt. Die Bedeutung, welche diese paarige Einschiebung der Septen im phylogenetischer Hinsicht hat, habe ich weiter unten bei den Styliniden besprochen. Ausnahmsweise konnte ich bei einigen Embryonalkelchen fiederstellige Anordnung der Septen beobachten, bei ausgewachsenen Kelchen indess war die fiederstellige Anordnung nicht mehr vorhanden.
Einige coloniebildende palaeozoische Formen, deren systematische Stel- lung zweifelhaft war, nämlich solche wie Colummaria, Stauria, Heterophyllia und Battersbyia, dürften in der That mit den Amphiastraeiden vereinigt wer- den, da der Kelehbau bei diesen zwar bilateral symmetrisch, aber nicht fieder- stellig ist.
Palaeontologische Mittheilungen. Band 3.
1
58 Die Korallen der Stramberger Schichten.
Bei einem Vergleich von Columnaria mit der Kosy’schen Gattung Schizosmilia (ef. Placophyllia p. 113) fällt sofort die Aehnlichkeit im Habitus, im Septalbau und in der Art der Vermehrung auf (Endothekalknospung). Auch die Gattung Columnaria hat blasige Traversen. Auch die Theilung des Kelches durch Septalknospung findet bei Schizosmilia in der gleichen Weise wie bei Stauria statt.
Die verwandtschaftlichen Beziehungen, die zwischen Columnaria und Stauria einerseits und Schizosmilia andererseits bestehen, werden sicherer begründet, wenn man erwägt, dass auch im der Triasperiode Formen vor- kamen, nämlich Pinacophyllum und Coccophyllum, die denselben Habitus, die- selbe Anordnung der Septen und die gleiche Vermehrungsart (Theilung- und Taschenknospung) zeigen. FRECcH stellte diese beiden Gattungen be- kanntlich zu den Zaphrentiden und betrachtet sie „als die letzten Super- stiten der palaeozoischen Pterocorallier“. Zugleich wiess er allerdings auf die Möglichkeit hin, dass hiemit die Kogy’sche Gattung Schizosmika zu ver- gleichen wäre.
Auch Kogy erwähnt nur kurz, dass seine Axophylliae als jurassische Ver- treter der sonst nur im palaeozoischen Zeitalter vorkommenden Rugosen zu betrachten seien. Dass die bisher besprochenen Formen sehr viele Anklänge zu palaeozoischen Rugosen haben und mit ihnen verwandt sind, darin stimme ich sowohl mit FrecH als mit Kopy überein. Dagegen kann ich aus Grün- den, die schon oben angegeben wurden, nicht mit Frec# übereinstimmen, . wenn er Pinacophyllum und Coccophyllum zu den Zaphrentiden stellt, noch mit Kosy, wenn er seine Axophylliae als zu den Cyathophylliden gehörig betrachtet. Ehe ich mir hinsichtlich der systematischen Stellung dieser Gruppe ein Urtheil erlauben wollte, hielt ich es für nöthig, auch die Beziehungen dieser Formen zu jüngeren zu untersuchen.
Unter dem ziemlich reichen Material, das mir von Stramberg vorlag, fanden sich eine Anzahl Formen, die manchfache Beziehungen zu Amphi- astraea und überhaupt zu den Axophylliae Kopy’s aufwiesen. Es sind das die neuen Gattungen Aulastraea, Selenegyra und Acanthogyra. Von diesen bildet Selenegyra ein Bindeglied von Amphiastraea, Schizosmilia ete. zu Formen wie Aplosmilia, Rhipidogyra, Phytogyra, Placophyllia, Euphyllia, während Acanthogyra zu den mit den letzteren eng verwandten Gattungen Dendrogyra, Psammogyra, Pectinia ete. überleitet.
Alle diese Formen sind entweder Einzelformen oder buschige Stöcke, deren Kelchröhren dicht nebeneinander stehen und auch streckenweise ver- wachsen, oder es sind massive Stöcke, deren Kelchröhren ihrer ganzen Länge nach verwachsen und deren Kelche entweder wohl umgrenzt bleiben oder die confluente Reihen bilden können,
Amphiastraeidae, 99
Die neue Gattung Aulastraea andererseits verbindet Amphiastraea mit solchen Gattungen, wie Phillastraea, Pachygyra ete., deren einzelne Kelche durch reichlich entwickeltes blasiges Gewebe (Coenenchym) verbunden sind.
Wenn nun unter den bisher erwähnten Formen auch solche sind, bei welchen der bilaterale Bau der Septen in ausgewachsenem Zustand nicht mehr zum Ausdruck kommt, weil die Kelche sich sehr in die Länge ziehen oder weil mehrere Kelche zusammenfliessen und eine Reihe bilden, so fasse ich doch alle diese Formen unter der neuen Familie der Amphiastraeiden zu- sammen. Die sämmtlichen hieher gehörigen Gattungen zeigen eben wie be- reits erwähnt Merkmale, die sie von den Rugosen unterscheiden. Andererseits sind aber auch solche Merkmale vorhanden, die sie von den Astraeiden trennen, zu denen ursprünglich die meisten dieser Gattungen gerechnet wur- den. So besitzen die Amphiastraeiden eine ächte Mauer, während bei den